53 interventions trouvées.
Merci de vos interventions, diverses, mais qui nous prouvent que la médecine hospitalière est mal partie... J'exerce à la fois comme pédiatre libéral et en maternité, mais rien n'est fait pour favoriser cet exercice mixte, ni par le Conseil de l'ordre, ni par la faculté, qui pensent que c'est au CHU qu'on forme le mieux. Or les petits hôpitaux de proximité doivent pouvoir participer à la formation. Les doyens d'université n'ont pas assez de personnel. J'exerce dans la r...
...e sans devoir aller à l'hôpital. Il s'agit sans doute d'une population intermédiaire, entre les personnes qui n'ont pas été identifiées comme hypoxiques et d'autres qui sont allées à l'hôpital. Ce sont des choses très importantes à étudier. S'agissant des conséquences pathologiques à long terme de la grippe espagnole, l'existence de syndromes post-infectieux est bien connue dans l'histoire de la médecine, notamment quand un nouveau virus émerge. Après la grippe espagnole, des épidémies de troubles neurologiques ont été rapportées. À la fin du XIXe siècle, il y a eu de grands épisodes de fatigue et de troubles neurologiques à la suite de la grippe russe - qui était probablement un coronavirus et non un virus de grippe. On pense aussi que Mozart est mort d'un syndrome post-infectieux ; il y avait ...
...ses interventions nous ont délivré des informations très diverses. Si je suis le docteur Jérôme Larché qui estime que près de 700 000 personnes ont eu un Covid long en France, et étant donnée la capacité d'accueil de cinq cents malades par centre, il faudrait à peu près mille centres de référence pour prendre en charge correctement tous les patients. Actuellement, on donne des fiches conseils aux médecins généralistes. Mais puisqu'il y a encore 75 % des patients qui ont un médecin référent, ne faudrait-il pas davantage insister auprès des généralistes pour qu'ils puissent eux-mêmes orienter correctement leurs patients ? On sait que les généralistes sont débordés et qu'ils n'ont pas le temps de se former. Néanmoins, ne pourrait-on pas leur fournir une information assez percutante et concise, qui l...
Premièrement, pour avoir, jusqu'à récemment, été médecin praticien à temps partiel à l'hôpital, j'ai vu le stress que l'accréditation pouvait occasionner dans un service. L'accréditation met tout le monde en effervescence : on travaille plus... mais on s'occupe moins des patients ! Faut-il poursuivre ces procédures d'accréditation, qui ont malgré tout quelques avantages ? Deuxièmement, que pensez-vous du temps partagé entre centres hospitaliers univer...
Monsieur le secrétaire d’État, je connais votre attachement à la question de la santé de l’enfant. Actuellement, vingt examens de dépistage sont obligatoirement pratiqués par le pédiatre ou un autre médecin, en particulier en ce qui concerne l’amblyopie et les troubles de la réfraction. Je sais que nous manquons de médecins, mais il est probable qu’en déléguant les tâches les familles renoncent à aller chez le médecin généraliste ou le pédiatre et abandonnent complètement le suivi pédiatrique. L’orthoptiste est formé pour la rééducation, pas forcément pour le diagnostic. Par conséquent, c’est un m...
...langage et des troubles du comportement. L’article R. 2132-1 du code de la santé publique liste ces examens obligatoires et en organise le calendrier. Il y aura donc redondance d’actes pour le visuel, car le suivi pédiatrique s’intéresse à l’enfant dans sa globalité et tend à éviter le morcellement de la prise en charge. Le risque est l’abandon par les familles de ces examens complets auprès des médecins spécifiquement formés à cet effet. D’autre part, l’article 40 ne dit rien de la responsabilité de l’orthoptiste dans le cas où il n’aurait pas détecté une pathologie nécessitant une prise en charge médicale rapide. Il paraît dangereux pour la qualité des soins et le dépistage des pathologies oculaires d’autoriser les orthoptistes à réaliser ces dépistages. Pour rappel, cela a été dit, le certi...
Vous contestez ce chiffre, monsieur le ministre, et considérez qu’il s’agirait plutôt de 5 % des lits de médecine qui seraient temporairement fermés, les situations étant hétérogènes sur le territoire. La Fédération hospitalière de France (FHF) estime quant à elle que le taux moyen de lits fermés serait de 6 %. Comment expliquer une telle discordance ?
Merci pour ce travail important. Comme professionnelle de santé, je veux souligner le poids toujours plus grand des tâches administratives. Quand j'ai fermé mon cabinet en devenant sénatrice, je n'avais pas actualisé mes données numériques depuis un an, c'est un casse-tête pour les médecins. Je connais bien des médecins qui, atteignant la soixantaine, arrêtent leur activité par lassitude envers ces tâches administratives.
Quel est votre sentiment sur la façon dont les médecins sont traités dans la mise en oeuvre de cette stratégie vaccinale ? Certains ne disposent que d'un petit flacon par semaine et se voient contraints de ne convoquer leurs patients qu'au maximum deux jours à l'avance pour utiliser le flacon. Alors qu'ils ont commencé à bien organiser leur système de vaccination, on leur indique finalement qu'ils ne le pourront pas cette semaine. Or on constate des ...
... monsieur le ministre, mes chers collègues, en cette fin d’après-midi, on nous demande d’examiner brièvement une proposition de loi qui se voudrait la traduction du Ségur de la santé. Les défis sont de taille et nous appellent à redoubler d’efforts. À l’issue du Ségur, comme l’indiquait le communiqué de presse du ministère de la santé, il s’agissait de « faire tomber les murs entre l’hôpital, la médecine de ville et les établissements médico-sociaux, de lutter avec une énergie nouvelle contre les inégalités de santé, de donner plus de voix aux soignants dans la gouvernance des établissements de santé, de mieux tenir compte des enjeux environnementaux, de mettre le numérique au service de la santé de tous, et tout cela dans l’intérêt supérieur des patients et de leur santé ». La proposition de l...
...ormations allez-vous donner au corps médical et au grand public ? Avez-vous une visibilité en fonction des différents vaccins proposés ? Quel sera le protocole de vaccination pour ceux qui ont déjà contracté la maladie, notamment dans les maisons de retraite ? Ces personnes seront-elles d'ailleurs vaccinées ? Dans certaines maisons de retraite, les personnes ont été malades mais non testées. Les médecins ont insisté sur l'importance de relancer le carnet de vaccination électronique.
Je remercie notre rapporteure. Des structures de type PASI existent dans les pays nordiques. Depuis le plan Ma Santé 2022, la pratique infirmière avancée ne s'est pas encore suffisamment développée. Nous manquons toujours de médecins, d'infirmiers, de kinésithérapeutes. L'offre de soins s'est démultipliée, sans que l'on sache toujours qui est le meilleur interlocuteur. Pendant la crise du Covid-19, la demande médicale s'est effondrée et les cabinets médicaux étaient vides : voilà qui relativise le besoin en soins immédiats ! Mais c'est une catastrophe pour la prise en charge des maladies chroniques. Concernant les PASI, je...
J'ai bien noté l'enthousiasme de M. Chasseing, mais les médecins que j'ai rencontrés semblent plus perplexes. La rémunération supplémentaire proposée par l'assurance maladie de quelques euros par cas contact renseigné est curieuse. Qu'en sera-t-il aussi des patients qui n'ont pas de médecin traitant ? Finalement, j'étais beaucoup plus favorable à l'application StopCovid, qui était anonyme, grâce à son fonctionnement décentralisé, et qui avait un champ plus la...
En Gironde, la cellule d'accueil d'urgences des victimes d'agressions (CAUVA) au sein du CHU de Bordeaux a permis de libérer la parole des médecins, des pédiatres et de les conforter dans leur volonté de signalement. La CAUVA est constituée d'une équipe pluridisciplinaire et est accessible très facilement à tout le monde.
En Gironde, la cellule d'accueil d'urgences des victimes d'agressions (CAUVA) au sein du CHU de Bordeaux a permis de libérer la parole des médecins, des pédiatres et de les conforter dans leur volonté de signalement. La CAUVA est constituée d'une équipe pluridisciplinaire et est accessible très facilement à tout le monde.
...oyens et la grande place laissée aux suspicions dans les médias contribuent à une mauvaise appréciation de l'utilité de la vaccination elle-même. Le troisième axe est celui d'une défiance, voire d'une méfiance, à la fois vis-à-vis des autorités de santé et de l'industrie pharmaceutique, parfois qualifiée à ce propos de « Big Pharma » par une partie de l'opinion publique, mais aussi par certains médecins qui, pour une part non négligeable d'entre eux, ne s'estiment pas confiants dans la vaccination. Comme cela avait été le cas dès l'introduction de l'obligation de la vaccination contre la variole, le caractère rendu obligatoire de certaines vaccinations a encore suscité beaucoup de réactions négatives début 2018. Jérémy Ward, sociologue, spécialiste de la question, nous proposera une analyse s...
Merci pour cette excellence analyse. La bonne compréhension des biais psychologiques et cognitifs qui conduisent à une mauvaise adhésion à la vaccination et leur utilisation pour améliorer la couverture vaccinale, avec l'aide de médecins, constitue une piste qu'explore Coralie Chevallier, chercheuse en sciences cognitives au Laboratoire de neurosciences cognitives et computationnelles de l'École normale supérieure. Madame Chevallier, nous aimerions connaître les résultats de vos travaux sur le sujet, et les pistes de solutions qu'ils permettent d'envisager.
Merci Mme Isabelle Bonmarin pour toutes ces explications. Une petite parenthèse : jusqu'à il y a peu, la formation des médecins en matière de vaccination se faisait souvent en partenariat avec les laboratoires avec qui les vaccinations ont été mises au point. Certes, les médecins se forment au fil de leur expérience et de leur pratique, mais je pense qu'il est important qu'il existe un outil indépendant d'information, ne serait-ce que pour assurer une information impartiale, extérieure à l'industrie pharmaceutique, auprè...
...e ainsi contre plusieurs maladies en une seule injection. Pr. Alain Fischer. - Ajoutons aussi que la quantité d'aluminium contenue dans ces vaccins est de deux à trois ordres de grandeur inférieure à la part de l'aluminium ingéré qui est absorbée par notre organisme. Pr. Henri Partouche. - Une remarque pour faire le lien entre ce qu'a dit Isabelle Bonmarin et votre remarque sur la formation des médecins par l'industrie. Aujourd'hui la formation médicale continue est en marche, notamment avec la collaboration du Collège de la médecine générale et de Santé publique France, et ce, indépendamment de l'industrie pharmaceutique.
Mes chers collègues, je vous écoute depuis plusieurs heures. À l’instar d’Élisabeth Doineau, j’irai complètement à contre-courant de vos propos. Vous présentez les jeunes médecins comme de mauvais sujets. J’espère qu’ils ne nous écoutent pas trop ce soir, faute de quoi il n’y en aura plus beaucoup pour vouloir s’installer dans les zones désertifiées :