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...ement vise à permettre aux masseurs-kinésithérapeutes de prescrire une activité physique adaptée aux patients atteints d’une affection de longue durée. Cette mesure permettra de lever les freins sur le développement de ce dispositif dont l’efficacité n’est plus à prouver en matière de santé publique. Les kinésithérapeutes sont en effet des professionnels de santé, mais aussi des professionnels du sport, qui, dans leurs activités de soin et de prévention, utilisent l’activité physique et sportive. Dans son rapport sur la prévention de la perte d’autonomie des personnes âgées, la Cour des comptes soulignait « l’échec de la prescription médicale d’activité physique adaptée », considérant que cet échec était notamment imputable à la « restriction de la prescription aux seuls médecins traitants, al...
Dans la continuité des propos de Michel Savin, que pensez-vous de la prescription de l'activité physique sur ordonnance et surtout de son remboursement dans certaines pathologies ? Avec la crise sanitaire, on assiste à un arrêt complet du sport collectif et individuel, notamment pour les étudiants. Auriez-vous d'ores et déjà des préconisations ? Le couvre-feu aggrave considérablement le déficit sportif. L'addition de la crise va encore s'alourdir en raison du manque d'activité physique. Je pense en particulier au cancer du sein, qui touche une femme sur cinq. L'absence de prévention par le sport me semble catastrophique.
J'ai été longtemps associée au réseau de prévention de l'obésité pédiatrique de Nouvelle-Aquitaine, qui était très vertueux dans sa démarche, avec des consultations de trois quarts d'heure, des entretiens avec un diététicien, et des activités sportives. Proposer ces dernières à l'enfant était beaucoup plus facile en milieu urbain et beaucoup plus difficile en milieu rural. Pour autant, les efforts étaient réels de la part des familles, mais la durée des prises en charge ne dépassait pas deux ans. Après deux ans, les familles étaient à nouveau livrées à elles-mêmes, et l'on revenait à la case départ. Il s'agissait surtout de familles assez d...
Dans la continuité des propos de Michel Savin, que pensez-vous de la prescription de l'activité physique sur ordonnance et surtout de son remboursement dans certaines pathologies ? Avec la crise sanitaire, on assiste à un arrêt complet du sport collectif et individuel, notamment pour les étudiants. Auriez-vous d'ores et déjà des préconisations ? Le couvre-feu aggrave considérablement le déficit sportif. L'addition de la crise va encore s'alourdir en raison du manque d'activité physique. Je pense en particulier au cancer du sein, qui touche une femme sur cinq. L'absence de prévention par le sport me semble catastrophique.
J'ai été longtemps associée au réseau de prévention de l'obésité pédiatrique de Nouvelle-Aquitaine, qui était très vertueux dans sa démarche, avec des consultations de trois quarts d'heure, des entretiens avec un diététicien, et des activités sportives. Proposer ces dernières à l'enfant était beaucoup plus facile en milieu urbain et beaucoup plus difficile en milieu rural. Pour autant, les efforts étaient réels de la part des familles, mais la durée des prises en charge ne dépassait pas deux ans. Après deux ans, les familles étaient à nouveau livrées à elles-mêmes, et l'on revenait à la case départ. Il s'agissait surtout de familles assez d...
...e l’activité physique en termes de prévention primaire et tertiaire du cancer du sein et de la récidive, ainsi que de mortalité liée au cancer. Ainsi, selon une étude de l’Inserm, l’activité physique « améliore la qualité de vie et réduit les effets secondaires liés au cancer et aux traitements ainsi que les récidives ». Plusieurs autres études scientifiques indiquent qu’une pratique régulière du sport diminue de 50 % le risque de récidive d’un cancer du sein. L’étude intitulée La vie cinq ans après un diagnostic de cancer, publiée en juin 2018 par l’Institut national du cancer, l’INCa, montre que la santé des personnes concernées est toujours affectée cinq ans après le diagnostic. Or, cette étude met aussi en évidence que 53 % d’entre elles ont réduit ou cessé leur activité physique. L...
Mme Florence Lassarade. Je vous remercie de votre réponse, madame la ministre. En théorie, ces mesures d’accompagnement du malade vers l’activité sportive sont vertueuses. En pratique, mon expérience familiale récente m’amène à constater que l’on est très loin de proposer des activités physiques à tous les patients atteints de cancer. Bien sûr, le bilan proposé dans le cadre du parcours de soin est intéressant, mais sa portée est faible, presque dérisoire, au regard de l’enjeu. Il faut consentir un effort beaucoup plus important.