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...nformations sur le sujet. De nombreux médicaments sont délivrés, en dehors des anticorps monoclonaux, notamment le molnupiravir. La France a procédé à un achat massif en promettant que les Français seraient les premiers à en bénéficier. Or son résultat s'avère décevant. Où en est-on ? Je suis pédiatre. Nous avons le recul de trois millions d'enfants américains entre cinq et onze ans qui ont été vaccinés. Rendre la vaccination optionnelle suffira-t-il ? Qu'en est-il des enfants fragiles, par exemple asthmatiques ? Disposons-nous des bons éléments pour cibler les enfants à risque ?
Sur quoi s'est-on appuyé pour décider qu'il fallait un tiers de la dose de vaccin Pfizer-BioNTech pour vacciner les enfants ? Des syndromes pseudo-Kawasaki ou syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques (PIMS) sont-ils toujours recensés chez les enfants infectés par le virus, alors que la contamination progresse dans cette population non vaccinée ? La vaccination semble enfin particulièrement intéressante pour les enfants asthmatiques, plus susceptibles de dévelop...
Rapporteure de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) sur la stratégie vaccinale, j'ai mené beaucoup d'auditions sur la fragilité des vaccins, dont le Cominarty, notamment durant leur transport et leur conservation. Or cela ne semble plus poser problème, ce qui est surprenant eu égard aux précautions prises au départ. Quelles procédures de contrôle qualité attestent de la régularité des produits ? Par ailleurs, en tant que pédiatre, je m'interroge sur la vaccination des e...
Ce débat arrive un peu tardivement par rapport au déploiement et à l’efficacité de ce vaccin que nous avons eu la chance d’avoir contre une maladie qui est, je le rappelle, mortelle. Nous ne parlons pas d’une verrue ou d’un petit rhume ! Ce vaccin a donc été une chance exceptionnelle, même si nous regrettons qu’il ne soit pas français. C’est mon seul regret. Toutefois, son déploiement soulève la question de l’obligation vaccinale. Il y a quelques mois, j’y étais favorable. J’ai regrett...
Mieux vaut poursuivre nos efforts pour convaincre ceux de nos concitoyens qui ne sont pas vaccinés. En revanche, il ne faut administrer une troisième dose de vaccin qu’aux personnes qui en ont besoin.
Lorsque le vaccin Spoutnik a été rendu disponible, à peu près en même temps que le vaccin AstraZeneca, il a été dit que l’un et l’autre étaient quasiment similaires et, certainement, d’une efficacité comparable. Aussi, pourquoi l’Agence européenne des médicaments, l’EMA, ne l’a-t-elle manifestement toujours pas expertisé ? Pourquoi l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ne ...
Aussi, il faudrait tout de même que l’EMA aille plus vite dans sa procédure d’évaluation de ces vaccins. Et si on ne le demande pas, on n’obtiendra rien. La situation des Français de l’étranger soulève une vraie question. Je le répète, ce vaccin Spoutnik est le quasi-jumeau de l’AstraZeneca.
J'aborderai les aspects scientifiques et technologiques de la pharmacovigilance. Les vaccins, comme tout médicament, sont soumis à des règles strictes de mise sur le marché. Les autorités sanitaires doivent en permanence évaluer si le rapport bénéfices/risques est favorable, c'est-à-dire si les effets thérapeutiques attendus l'emportent sur les risques associés. Les vaccins sont cependant des médicaments particuliers : ils concernent majoritairement des personnes en bonne santé, pour l...
Je pense que pour le vaccin d'AstraZeneca, c'est largement positif, même à l'échelle de toute la population, avec ce bémol.
Cette approche comparative dépend aussi des classes d'âges. On parle ici des accidents de l'AstraZeneca chez les moins de 55 ans. Pour les vaccins de Pfizer ou de Moderna, le sujet est plutôt les myocardites chez les adolescents. Selon le vaccin, il peut y avoir des effets secondaires différents.
Je propose d'ajouter une phrase disant que le suivi se poursuivra dans les années à venir, afin de déceler des effets indésirables sur le long terme. Le deuxième chapitre traite de la vaccination contre la Covid-19 de la population mineure. Quelle est la situation actuelle ? Depuis plusieurs mois, divers essais cliniques ont été entrepris afin d'évaluer l'efficacité et l'innocuité des vaccins sur la population mineure. Parmi les essais arrivés à leur terme, le vaccin Pfizer-BioNTech a montré conduire à une immunité de 100 % pour des enfants âgés de 12 à 15 ans, tout comme le vaccin ...
Je ne suis plus tout à fait objective quant au contenu du rapport. Est-ce qu'il ressort bien qu'il ne faut pas se précipiter pour vacciner les plus petits ? Nous manquons d'essais cliniques pour prendre une décision fondée.
Nous en avons discuté avec des pédiatres. Entre un adolescent de 15 ans et un de 12 ans, il y a une grande différence. On s'interroge en particulier sur le caractère éclairé du consentement : les pédiatres qui vaccinent estiment qu'à 11-12 ans, le consentement ne l'est pas vraiment. La responsabilité revient aux parents ; nous ne pouvons pas exiger avoir un consentement éclairé à 12 ans. Le rapport n'en parle pas.
rapporteure. - On dit que toute la population israélienne est vaccinée, mais cela ne concerne que la population adulte. Comme le pays compte une proportion importante d'enfants, la couverture vaccinale globale n'est que de 60 %.
Il reste cependant les personnes fragiles : diabétiques, en surpoids, etc. dont trop peu sont vaccinées.
Il faut rappeler que, pour la rougeole, il est nécessaire que plus de 90 % de la population totale soit vaccinée pour éviter le développement d'une épidémie. C'est extrêmement élevé.
Quel est votre sentiment sur la façon dont les médecins sont traités dans la mise en oeuvre de cette stratégie vaccinale ? Certains ne disposent que d'un petit flacon par semaine et se voient contraints de ne convoquer leurs patients qu'au maximum deux jours à l'avance pour utiliser le flacon. Alors qu'ils ont commencé à bien organiser leur système de vaccination, on leur indique finalement qu'ils ne le pourront pas cette semaine. Or on constate des inégalités, sur le terrain, parmi les personnes de plus de 50 a...
...te succession de mesures, prises ou annoncées. Quelle est votre influence sur les décisions du gouvernement à ce sujet ? La possibilité d'un « chèque psy » pour les étudiants a été évoquée. J'ignore si le remède est à la hauteur des dégradations psychologiques constatées. Le CCAS de ma commune a mené une enquête pour savoir quelles personnes de plus de 75 ans devaient être conduites au centre de vaccination - à supposer que les vaccins arrivent un jour jusque-là. Or nous avons constaté de très nombreux refus de vaccination dans cette tranche de population. Ils pourraient s'expliquer en partie par le fait que cette commune se situe en Nouvelle-Aquitaine, jusqu'alors peu touchée par l'épidémie. Ceci me semble néanmoins très alarmant quand on sait que le pays tout entier est à l'arrêt pour protége...
En Suisse, le débat a émergé sur la possibilité d'un passeport vaccinal ; en France, on a évoqué l'opportunité de lancer le carnet électronique de vaccination. Qu'en est-il dans les autres pays européens, concernant, par exemple, l'utilisation qu'on pourrait faire d'un tel passeport pour réguler les voyages ?
Cette semaine nous avons auditionné le professeur Alain Fischer et Clément Lacoin, qui, au cabinet du ministre, supervise la task force. Dans les conclusions du rapport du 15 décembre, nous avions souhaité que les soignants de plus de 50 ans soient vaccinés, et le Gouvernement est allé dans le sens de cette recommandation. Nous avions aussi souligné que le Royaume-Uni avait probablement payé plus cher les vaccins. Effectivement, il les a payés trois fois plus cher que l'Union européenne, afin de les obtenir rapidement. En France, la crainte porte sur le variant britannique. Une course de vitesse s'engage, et l'on espère que les vaccins actuels s...