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Interventions sur "production" de François Bonhomme


4 interventions trouvées.

... d’hectares ont été ravagés par la jaunisse cet été, et vous nous expliquez qu’il n’y a pas de débat à avoir, que c’est juste une mauvaise année ! Comme s’il ne s’était rien passé ! Comme si la réalité n’était pas sous vos yeux ! Votre posture est tout de même étonnante ! En outre, qu’allez-vous dire aux salariés dont l’emploi est directement concerné, à tous les planteurs, à toute la filière de production dont les sites menacés ? Je le rappelle, 45 000 emplois directs et indirects sont en jeu, avec, en sus, un risque majeur lié aux importations – et que l’on ne me parle pas de sucre bio du Brésil car, que je sache, les conditions sanitaires dans ce pays ne sont pas du tout équivalentes à celles que l’on trouve en France. Il y a donc, à la fois, une question technique, une question économique, une...

...lus qu’il n’était pas au service des grands producteurs de néonicotinoïdes. Malgré cela, il y avait déjà l’accusation de groupes de pression. Je me souviens même que certains avaient soupçonné Stéphane Le Foll d’être le VRP de l’agrochimie. Il n’y a donc pas grand-chose de nouveau dans ce débat depuis quatre ans, et la réalité est effectivement brutale et parfois douloureuse pour des filières de production qui ont été fortement impactées par cette interdiction générale. Pour la qualité des débats qui s’annoncent ce soir et cette nuit, j’espère qu’on évitera les réflexes pavloviens et qu’on partira d’une réalité qui, elle, s’obstine à être sous nos yeux.

... venir par avion des produits alimentaires, que l’on pourra assurer notre souveraineté alimentaire et permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier ? Sûrement pas ! La France, monsieur le ministre, fera-t-elle jouer son droit de veto pour s’opposer aux accords de libre-échange qui se profilent ? Ferez-vous obstacle à la réduction de la superficie des terres agricoles, afin de privilégier la production locale ?

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la proposition de résolution qui nous est soumise cet après-midi met en exergue une réalité qu’aucun d’entre nous ne saurait contester. Sécheresses, catastrophes naturelles ou encore inondations affectent directement notre production agricole. Nos agriculteurs doivent faire face à des phénomènes de plus en plus nombreux fragilisant leurs exploitations. Il est évidemment de la responsabilité de l’État de prendre en compte cette situation afin d’assurer une meilleure protection de nos agriculteurs, mais aussi de la population. De ce point de vue, l’État a très largement échoué à assumer pleinement ce rôle de prévention qui lui...