9 interventions trouvées.
... possible, le lundi et le vendredi, pour respecter les obligations du Règlement du Sénat. Il serait utile de nous rendre à Bruxelles et à Strasbourg, ainsi qu'à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), à Roissy et dans une préfecture - par exemple celle des Alpes-Maritimes - ainsi qu'à Grande-Synthe où le maire a mis en place un dispositif particulier pour accueillir les migrants après le démantèlement de la « jungle » de Calais. À l'étranger, nous pourrions nous rendre à la frontière bulgaro-turque plutôt qu'effectuer un énième déplacement en Italie ou en Grèce, où le Sénat s'est déjà rendu. Il serait opportun d'organiser des visioconférences avec Frontex - dont le siège est à Varsovie - et EASO (European Asylum Support Office, Bureau européen d'appui en matière d'asile)...
Tout à fait. Si un déplacement à Lampedusa me semble inutile, il est important de disposer d'une nouvelle analyse des arrivées, en nombre croissant, et des parcours des migrants.
En septembre 2016, il y a environ 7 000 migrants à Calais. En début d'année, ils étaient 5 500. La situation ne s'est donc pas vraiment améliorée. Je n'ai pas eu sous les yeux la fameuse circulaire aux préfets par laquelle vous leur demanderiez d'imposer l'installation de migrants sans concertation avec les élus locaux. Vous l'avez dit, et il faut l'affirmer clairement, les préfets doivent discuter avec les élus locaux. Quant aux fameux acco...
...Folco et votre serviteur. Ce déplacement s'inscrivait dans le cadre de notre mission de suivi et de contrôle du dispositif exceptionnel d'accueil des réfugiés. L'objectif était d'observer la mise en place des hotspots et la mise en oeuvre de la procédure de relocalisation. Le hotspot de Lesbos est, à ce jour, le seul à être effectivement ouvert avec celui de Lampedusa en Italie. En 2015, 856 723 migrants sont arrivés en Grèce, dont plus de 851 000 par voie maritime. Cela représente 82 % des arrivées en Europe. Lesbos en a accueilli dans les 500 000, soit 58,4 % des arrivées en Grèce et 48 % des arrivées en Europe. L'île se situe à quelques encablures de la Turquie, seul un bras de mer d'une dizaine de kilomètres sépare les deux pays. La procédure de relocalisation, créée par deux décisions du Co...
...ier à Calais, on m'a rapporté le cas d'un enfant de dix ans arrivé seul. Un homme s'est présenté, il a affirmé être son oncle ou son cousin et l'a emmené. On n'a plus jamais revu l'enfant. Globalement, à cause d'une mise en place un peu longue, nous ne pourrons véritablement mesurer l'efficacité du hotspot qu'au cours de l'année 2016. Des questions se posent sur sa capacité à accueillir d'autres migrants en effectuant les contrôles d'identité nécessaires. En revanche, les choses sont bien organisées des points de vue sanitaire et humanitaire. La vraie gangrène est la mafia - que l'exploitation s'ajoute à la misère est le plus insupportable. Pour lutter contre, il faut une coordination européenne forte ; elle est malheureusement encore balbutiante.
La préférence pour l'Allemagne et la Grande-Bretagne s'explique d'abord par des raisons historiques : de nombreux migrants y ont des liens familiaux, surtout en Allemagne. Il y a aussi, évidemment, le fait que Mme Merkel s'est dite prête à accueillir 500 000 personnes. Cette décision, qui répond aussi à des besoins économiques...
...ement du travail joue pour les pays nordiques et surtout pour l'Angleterre. Les mineurs isolés restent en Grèce pour le moment ; ils ne font pas l'objet d'une procédure de relocalisation. Que René Vandierendonck se rassure : je ne suis pas ministre ! Plus sérieusement, il faut raisonner à plusieurs niveaux. D'abord, l'Europe devrait installer des hotspots dans les pays d'origine ou voisins des migrants ; ces centres, financés par elle, fonctionneraient selon ses normes. Pour cela, une négociation internationale s'impose. Ensuite, l'Europe reste un nain politique. Faute d'un leadership fort et d'une politique migratoire claire, nous élaborons des solutions au fil de l'eau. Les outils existent, manque un patron. La France pourrait l'être parce qu'elle en est capable et tout simplement parce qu'...
a insisté sur la nécessité de favoriser le développement local des régions d'origine des migrants, tout particulièrement de celles voisines des collectivités territoriales d'outre-mer, afin de réduire la pression migratoire qui s'exerce sur elles. Relevant qu'au cours d'une conférence des bailleurs de fonds organisée à l'île Maurice au mois de décembre 2005, la France avait décidé de consacrer au redressement des Comores 65 millions d'euros pour la période 2006-2009, il a souhaité avoir des ...
a insisté sur la nécessité de favoriser le développement local des régions d'origine des migrants, tout particulièrement de celles voisines des collectivités territoriales d'outre-mer, afin de réduire la pression migratoire qui s'exerce sur elles. Relevant qu'au cours d'une conférence des bailleurs de fonds organisée à l'île Maurice au mois de décembre 2005, la France avait décidé de consacrer au redressement des Comores 65 millions d'euros pour la période 2006-2009, il a souhaité avoir des ...