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...e Sénat dont vous témoignez, monsieur le ministre. C'est une façon inhabituelle de travailler, mais nous savons que ces transpositions sont urgentes et doivent être incluses dans ce projet de loi Ddadue. Je forme le voeu que votre optimisme quant à un projet de loi à venir soit fondé ; je n'y crois, quant à moi, pas beaucoup. Une question sur la directive SMA : avez-vous recueilli l'adhésion des chaînes de télévision ? Les associations d'auteurs y sont favorables, les plateformes se verront imposer des contraintes, c'est le but, mais qu'en est-il des chaînes de télévision ? Pour la bonne application de la mesure, leur soutien est nécessaire. De même, la rémunération proportionnelle fait-elle consensus ? L'Assemblée nationale a adopté un compromis, allons-nous vers quelque chose de consensuel, à...
Ce phénomène de télévision sociale est un enjeu majeur pour une marque comme NRJ. Le rapport entre la taille de la chaîne NRJ12 et sa capacité de mobilisation est spectaculaire : 1,4 million de tweets. Vous rendez-vous compte du niveau de mobilisation que cela implique ? Ce point amène à s'interroger sur les scores d'audience et sur la façon dont les personnes regardent l'émission. En effet, une autre façon de regarder et de partager est en train de se développer. Ce million de tweets a peut-être été vu par trois ...
En ce qui concerne les émissions s'adressant à un public adolescent, relevant donc plutôt de la téléréalité, l'impact est réel, dû à l'effet boule de neige. Les jeunes n'en parlent pas devant la machine à café, mais sur les réseaux sociaux ! De plus, point intéressant, aujourd'hui tous les participants des téléréalités ouvrent et alimentent des comptes Twitter à la demande de la chaîne qui les diffuse. Il serait d'ailleurs intéressant de savoir si la chaîne apporte à ses participants un soutien technique leur permettant de répondre à des tweets. Je ne sais pas si les agriculteurs de L'Amour est dans le pré ont tous des comptes Twitter...
Dans le prolongement de ce que dit Nicolas About, nous pourrions imaginer qu'une chaîne ou une radio aura tendance à inviter un homme politique qui a énormément de followers : en produisant un effet de levier, sa venue serait beaucoup plus avantageuse par rapport à quelqu'un qui n'est pas suivi.
...énomène d'autorégulation des réseaux. Plus largement, je crois qu'il ne faut pas se faire d'illusion. Nous n'avons ni la compétence juridique ni les moyens techniques de la contrôler. Ce qui est interdit sur ces réseaux est ce qui est contraire à l'ordre public. Par exemple, dans le cas d'un tweet incitant à la haine raciale, c'est au ministère de l'intérieur d'intervenir directement. Contre une chaîne extracommunautaire qui, via le satellite, est quand même diffusée sur une partie du continent européen et qui relève de la juridiction française, nous pouvons intervenir mais avec le soutien du ministère de l'intérieur en cas d'atteinte à l'ordre public. Nous connaissons l'arsenal juridique et les dispositifs nationaux qui sont applicables. L'expression « télévision sociale » est un peu abusive...
...yTF1, le vidéo club de TF1, qui est évidemment « dans les clous » et en respecte la signalétique et le classement des écrans ; de l'autre, vous trouvez Youtube qui est un dispositif de partage de vidéos où vous pouvez mettre tout et n'importe quoi. À ce propos, je citerai le cas d'une vidéo, qui avait été proscrite par le CSA et qui était pourtant en ligne sur Youtube. Cette émission venait d'une chaîne extracommunautaire et proposait une méthode pour battre sa femme, je ne plaisante pas. Sa mise en ligne sur Youtube est un problème pour lequel nous n'avons évidemment aucune compétence.
C'est intéressant ce que vous dites. Bizarrement, on observe une vraie demande d'« éditorialisation ». On a longtemps pensé qu'avec les web TV et Internet, le spectateur serait plus actif et composerait lui-même son programme. Or, tel n'est pas le cas. Les téléspectateurs continuent de regarder le grand téléviseur familial tel qu'il est programmé par les chaînes. C'est la raison pour laquelle les rediffusions de films attirent toujours autant de public. Même si vous avez Rabbi Jacob dans votre vidéothèque, vous le regarderez quand même sur TF1 le dimanche soir et sa diffusion fera un score d'audience élevé. En somme, nous sommes de plus en plus paresseux ! Bien que nous ayons de plus en plus de facilités, nous avons envie que quelqu'un décide à notre ...
... vous êtes accroché par un programme : vous allez regarder tous les épisodes d'une série sur un écran ou sur un site auquel vous êtes abonné. D'un autre côté, vous avez quand même besoin de revenir sur des programmes « éditorialisés ». Tout le travail des acteurs proposant des bouquets, comme Canal Sat - qui arrive quand même à garder ses abonnés -, est de proposer à leurs clients un bouquet de chaînes correspondant à leurs attentes. Aujourd'hui, ils sont capables de dire : « vous aimez le sport et vous avez un bouquet sport, on va enrichir votre bouquet en vous faisant découvrir une nouvelle chaîne ». Si vous avez un abonnement familial, Canal Sat va vous proposer d'autres chaînes pour vos enfants ou adolescents, parce que leurs commerciaux vont estimer ou même connaître l'âge de vos enfants....
...e livre numérique, de nombreuses inquiétudes subsistent, néanmoins, quant aux conséquences du développement de ce livre dématérialisé. Avec le numérique, le marché du livre doit s’adapter à de nouvelles contraintes. Il tente peu à peu de se structurer. Les éditeurs, les bibliothécaires et les libraires investissent et expérimentent de nouveaux modèles économiques. Malheureusement, c’est toute la chaîne de production qui est déstabilisée, voire en grand danger : l’imprimerie, mais aussi la filière papier. Par ailleurs, la dématérialisation des livres, ainsi que celle des relations commerciales, est dramatique pour le maillage culturel de notre territoire. Certaines petites librairies souffraient déjà de la concurrence des grandes enseignes. Elles doivent désormais compter avec la concurrence im...
...dois avouer ma stupéfaction, madame le ministre. Le Sénat sera bientôt saisi du projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision. Or, vous nous demandez d’adopter un projet de budget qui comporte une compensation des pertes de ressources publicitaires pour France Télévisions et Radio France, alors même que la suppression de la publicité sur les chaînes publiques n’a pas encore été définitivement votée. Qui plus est, elle est largement contestée, y compris au sein même de votre majorité. Dès lors, il me semble que nous sommes en droit de nous interroger sur le respect accordé aux travaux du Parlement. De plus, vous me permettrez de m’interroger sur l’opportunité d’une réforme d’une telle ampleur du paysage audiovisuel français au moment où une...