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Interventions sur "paix" de Guillaume Gontard


7 interventions trouvées.

...conflit a reculé. La haine et le ressentiment sont à leur paroxysme, agités de chaque côté par les partisans de l'anéantissement de l'adversaire, qu'il s'agisse du Hamas ou de l'extrême droite messianique. Ces vitupérateurs, ces pourvoyeurs de haine masquent la réalité structurelle, qui n'est certes pas celle de l'instant : l'immense majorité des Palestiniens et des Israéliens aspirent à vivre en paix. Alors que Tsahal prépare une intervention terrestre dans la bande de Gaza, la perspective de paix s'éloigne non seulement pour Israël et la Palestine, mais pour toute la région, voire au-delà. Au nord d'Israël, les échanges de tirs se multiplient entre le Hezbollah et Tsahal, entraînant, le week-end dernier, l'énonciation par l'Iran de premières menaces, à peine voilées, auxquelles la diplomati...

...e de solution ne finisse par venir à bout ». Symbole s'il en est de lâcheté politique, ce principe porte pourtant une signification trop souvent oubliée : l'absence de solution provoquera une résolution simpliste du problème, dans la douleur ou par la violence. Il serait déplorable que nous en arrivions là. Depuis trop d'années, nous avons laissé prospérer le Hamas sur les ruines du processus de paix, anéanti par l'assassinat de Yitzhak Rabin, et sur celles de l'Autorité palestinienne, dévitalisée et démonétisée par l'usure du pouvoir, par la corruption, mais surtout par l'absence de toute perspective politique. Or, sans perspective politique, le choix du peuple palestinien se résume ainsi : suicide à petit feu ou explosion de violence. Je n'ai pas le temps de reprendre le cours d'une histoi...

... Palestiniens ne peuvent plus être déshumanisés comme l’a fait le ministre israélien de la défense. L’an dernier, je me suis rendu à Gaza, en Cisjordanie et en Israël avec une délégation de notre commission des affaires étrangères. Nous déplorions déjà l’inaction de la France, de l’Union européenne et de la communauté internationale. Nous formulions en outre plusieurs propositions pour bâtir une paix durable entre les peuples – seule solution à même de préserver la sécurité d’Israël. Or cette paix durable passera nécessairement par le strict respect du droit international et par l’abandon de la colonisation. Pour participer à la construction d’une solution diplomatique, pour permettre un cessez-le-feu et la paix, la France doit garder comme boussole absolue le respect du droit international...

... insoutenable. Plus que jamais, le monde doit s’engager vers la fin du « cauchemar nucléaire », pour citer – une fois n’est pas coutume – le pape François. Je formule de nouveau notre demande que la France adhère, en tant qu’observateur, au traité sur l’interdiction des armes nucléaires. L’autocrate du Kremlin joue sa survie et a entraîné le conflit au-delà d’un point de non-retour. Un monde en paix où Vladimir Poutine demeure président de la Fédération de Russie est une chimère. Nous l’avons laissé agir en Géorgie, nous l’avons laissé agir en Syrie, nous l’avons laissé agir en Crimée : cela doit cesser. L’Ukraine doit gagner cette guerre ! Cette victoire sera atteinte quand l’Ukraine aura recouvré ses frontières de 1991, Donbass compris, Crimée comprise, ou lorsqu’elle décidera que ses obj...

...européenne et d’obtenir des garanties des pays concernés. Monsieur le Premier ministre, nous saluons – une fois n’est pas coutume – la démarche de transparence et de concertation que vous entreprenez malgré la complexité de la situation, et que nous espérons durable. Cette crise conforte notre rapport au monde et à l’Europe, et notre attachement à la liberté et à la démocratie. Le chemin de la paix est, hélas !, encore long, mais il passera inévitablement par une Europe unie, plus intégrée, capable de créer par la voie diplomatique les conditions d’un avenir pacifique et la sauvegarde de l’intégrité de la nation ukrainienne.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le XXIe siècle est tourné vers l’Asie : à l’heure où la Chine vise les grands sommets, que seuls les États-Unis connaissaient jusqu’alors, le sujet qui nous occupe aujourd’hui ne doit pas nous laisser indifférents. En effet, c’est sur ce continent où les poids lourds démographiques et économiques se côtoient que la paix devra être protégée avec le plus de détermination dans les années qui viennent. Pourtant, près de soixante-dix ans après la fin des opérations militaires sur la péninsule coréenne, ce conflit est loin d’être gelé sur le tracé du 38e parallèle : les programmes d’armement nord-coréens se poursuivent, comme le rappelle le lancement par Pyongyang d’un premier missile supposément hypersonique, le 19 ...

Dans une guerre, les choses sont complexes et rarement binaires. Vous avez expliqué avoir fait cette guerre pour récupérer ce territoire, mais pourquoi alors avoir signé un accord de paix y limitant de facto votre progression, si votre domination militaire était si évidente ? Faut-il voir là un lien avec la Turquie ? Quel sera le statut administratif attribué par l'Azerbaïdjan au Haut-Karabagh ? Les institutions démocratiques qui y fonctionnent depuis vingt-cinq ans seront-elles maintenues ? Enfin, vous avez évoqué votre souhait d'un retour des réfugiés ; comment votre pays compte...