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Cet amendement va dans le même sens que celui de Joël Labbé. Nous cherchons à mener une expérimentation consistant en l’obligation de proposer, chaque jour, un repas de substitution végétalien quotidien dans les services de restauration collective qui propose au moins deux entrées et deux plats principaux distincts. En effet, la législation impose de servir de la viande, du poisson et des produits laitiers à une fréquence définie. Il nous paraît indispensable d’assouplir cette norme pour celles et ceux qui en feraient la demande, en introduisant des menus de substitution végétaliens, dès lors que la capacité du restaurant colle...
...isson ; aussi, je n’ai pas d’opinion tranchée. J’ai également un enfant qui n’en mange pas, belle illustration de la diversité ! Je n’ai vu, dans les amendements en discussion ici, aucune disposition contraignante. Ce qui est proposé, c’est d’offrir un menu de substitution, dans le cadre d’une expérimentation sur un temps donné. Je trouve que nous n’imposons rien. Il est vrai que, au-delà de la restauration scolaire, il est important que les EPHAD et les hôpitaux puissent proposer aussi ce type d’alimentation. Notre proposition consiste à laisser le choix, ce qui est assez facilement possible avec un menu végétarien. Je voudrais que l’on soit clair là-dessus : nous n’avons pas l’intention d’imposer la suppression de la viande. Par ailleurs, il faut évidemment privilégier une démarche de qualité pou...
Faute d’amendements – ils ont été déclarés irrecevables, comme cela a été dit précédemment –, cette prise de parole me donnera l’occasion de préciser nos positions sur cet article fondamental. Nous nous félicitons vivement que nos rapporteurs redorent la réputation du Sénat en proposant de rétablir l’objectif de 20 % de produits bio dans la restauration collective. C’était essentiel ! Mais nous souhaitions aller plus loin et fixer un cap ambitieux, en engageant les collectivités dans une démarche vertueuse. En effet, pour le dire schématiquement, 20 % de produits bio dans un repas, cela correspond à un morceau de pain et à un fruit : rien d’inaccessible ! Nous ne doutons pas une seconde que les établissements publics s’adapteront sans effort et...
...ns de six ans. Sans phase d’expérimentation, nous rendons obligatoire l’affichage des menus mentionnant l’origine des produits, ainsi que le nom des producteurs. Il s’agit ici de répondre à une attente sociétale forte, tout en promouvant les producteurs locaux et les producteurs responsables ; nous revenons ainsi au débat que nous avons eu précédemment sur l’information des consommateurs dans la restauration collective.
Vous affirmez, madame la rapporteur, que mon amendement est très contraignant, mais j’estime, pour ma part, qu’il est plutôt logique : nous demandons simplement que les menus soient affichés, que les gestionnaires des services de restauration aient l’obligation d’informer des parents et les élèves et que l’origine des produits soit mentionnée, ainsi que le nom des producteurs. Nous en avons parlé précédemment, il s’agit d’une mesure pédagogique, qui me semble plutôt de bon sens.