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Interventions sur "d’urgence" de Hélène Conway-Mouret


5 interventions trouvées.

...tes arrêtés le 31 décembre 2019. Toutefois, l’article 11 de l’ordonnance n° 2020-321 limite la faculté de se réunir à huis clos au 30 novembre 2020. En adoptant un excellent amendement du rapporteur dont je partage à la fois la philosophie et la lettre, la commission a introduit dans le projet de loi cet article 3 undecies, qui prolonge cette faculté jusqu’à la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire. Cette rédaction est la bonne, mais il me semble qu’il faut y ajouter une précision. La date de sortie de l’état d’urgence restant incertaine – les débats qui nous animent ce soir en attestent cruellement –, il faut prévoir l’hypothèse où l’état d’urgence cesserait avant le 30 avril 2021 sans que la période transitoire qui suivra soit achevée à cette date. Dans ce cas, certaines person...

...esoins, en réalité colossaux. Dans le cadre d’une enveloppe contrainte, on ne peut pas répondre à tous les besoins. Or si nous ne répondons pas aux besoins des familles, le risque est que les enfants soient déscolarisés à la rentrée prochaine. Nous ne pouvons pas laisser ces familles sans aide ! Je crois que le ministre Le Drian a pris toute la mesure de l’effort nécessaire en annonçant un plan d’urgence, mais je m’inquiète que nous devions attendre le troisième projet de loi de finances rectificative pour que le Gouvernement débloque enfin des crédits, alors que c’est aujourd’hui que les familles se demandent si elles maintiendront ou non leurs enfants dans nos établissements à la rentrée prochaine. Il y a urgence, c’est pourquoi nous défendrons nos propres amendements et les maintiendrons si, c...

En défendant cet amendement au nom de Claudine Lepage, je vais rouvrir une discussion que nous avons déjà eue en début de séance. Les Français sont las des effets d’annonce et des promesses ; ils veulent des actes concrets. Or quoi de plus concret que le vote des crédits du plan d’urgence annoncé par le ministre Le Drian, dont ce projet de loi de finances rectificative ne prévoit pas, pour l’heure, le financement ? À l’Assemblée nationale, vous avez donné l’impression, monsieur le secrétaire d’État, qu’il n’était pas dans vos intentions d’abonder les crédits de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). En effet, vous avez dit ne pas constater de tension sur son b...

...onnées ne peuvent plus se tenir. Les bibliothèques sont fermées. Les personnels, souvent vacataires, y compris les professeurs, se retrouvent sans emploi. Les petites Alliances françaises, en particulier, peinent à survivre et risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Certaines quittent désormais des locaux dont elle ne peut plus payer le loyer. Je propose la création d’un fonds de soutien d’urgence aux Alliances françaises, doté de 1 million d’euros. Ce montant peut paraître modeste, mais il devrait leur permettre de traverser cette crise dans les pays où il n’y a pas d’allocations chômage pour garantir les postes des personnels et la pérennité du réseau. Ce sont en effet des centaines d’enseignants de français langue étrangère qui risquent de se retrouver sans emploi. On peut craindre que...

... de bourses qui se tiennent ou vont se tenir bientôt devraient nous y aider, mais nous sommes tous dans l’estimation au doigt mouillé, comme le dit Claude Raynal, des demandes à venir. Cependant, s’il n’y a pas de consensus sur les montants, il y en a un sur la nécessité absolue d’anticiper une demande supérieure à la normale. Après l’annonce officielle du ministre de la mise en place d’un plan d’urgence qui est en préparation au bénéfice de l’ensemble du réseau, on voit mal comment ce plan ne serait pas financé. S’il ne l’est pas dans ce PLFR, quand le sera-t-il ? On imagine mal des annonces sans suite, surtout quand elles sont publiées sous le sceau du ministère. En tout cas, sachez que nous soutenons le ministère de l’Europe et des affaires étrangères ; cette proposition l’atteste.