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Interventions sur "russie" de Hélène Conway-Mouret


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Nous vous félicitons d'avoir pris l'initiative de cette tournée européenne, indispensable pour rassurer nos partenaires, notamment nos interlocuteurs au nord et à l'est de l'Union européenne. D'ores et déjà, avez-vous identifié un certain nombre de dossiers sur lesquels la Russie est prête à avancer ? Dans l'affirmative, quels sont-ils ? Et menez-vous la même démarche envers les Américains ? Pour eux, il est très pratique et commercialement très profitable de présenter la menace russe comme le seul péril ; ce faisant, elle entretient un très fort atlantisme de la part d'un certain nombre de pays.

Le Président Trump s'est prononcé en faveur d'une militarisation de l'espace. Est-ce la résurgence d'une forme de course dans l'espace dont la Russie, qui semble y consacrer l'ensemble de ses richesses au risque de devenir exsangue économiquement, et la Chine sont les autres champions ? Une volonté internationale d'encadrer juridiquement cette nouvelle exploitation de l'espace s'est-elle faite jour ?

Quelles sont les forces politiques en présence dans l'élection présidentielle à venir, et quelle influence ont les tensions avec la Russie ? Il est important que votre pays soit stable pour négocier et planifier sa relation avec l'Europe. Enfin, quel est l'état de vos relations avec la Hongrie ?

J'ai du mal à comprendre l'intérêt politique du pouvoir russe dans les tentatives d'assassinat d'un ex-agent double et de sa fille à Londres. Il en résulte une crise diplomatique exacerbée entre l'Union européenne et la Russie. La prégnance des questions de politique extérieure, en Russie, s'explique-t-elle par un besoin de stature internationale de Vladimir Poutine ? S'agit-il de faire oublier les mesures prises - ou non - au plan intérieur ? Ou est-ce un esprit collectif qui s'exprime, la grandeur de la Russie passant avant toute chose ?

Je posais cette question en raison du rapprochement de ce pays avec la Russie et de son positionnement ambigu vis-à-vis du conflit syrien.

Je suis étonnée qu'on emploie le terme d'affaiblissement. Les co-rapporteurs ont décrit un climat favorable et cette résolution m'apparaît comme une volonté de reprendre le dialogue. On peut parler de l'Otan et de bien d'autres choses mais il faut se concentrer sur l'objectif de ce texte qui est, pour moi, la sortie de l'isolement de la Russie et la reprise d'un dialogue nécessaire entre l'Union européenne et ce grand pays. Par le passé, nous avons sans doute manqué des opportunités et ce serait aujourd'hui un moyen de renouer ce dialogue.

...l est cependant toujours possible de se remarier, et l'on peut donc vivre dans l'espoir. Vous avez également fait référence au travail que l'Allemagne et la France sont capables de mener avec les accords de Minsk et les discussions dans le cadre du format Normandie. Il me semble que l'Europe occidentale, avec les pays baltes et la Pologne, est plutôt dans une logique de rapports de force avec la Russie, entraînant un durcissement des relations entre ce pays et l'Union européenne. La Russie se veut un interlocuteur sérieux, mais il semble que Bruxelles ait échoué à s'imposer, même si l'Union européenne avait perdu de sa crédibilité bien avant l'affaire ukrainienne. Vos propositions sont assez ambitieuses. Ne pensez-vous pas que tout ce qui relève de la relation entre l'Union européenne et la Ru...

Les Etats-Unis ont déployé des troupes dans les pays baltes et la Russie a fait de même à ses frontières, ce qui participe d'une escalade des tensions. Au fond, partageons-nous la même vision que les Etats-Unis sur la situation en Europe et avons-nous les mêmes réticences quant à l'émergence d'une nouvelle guerre froide sur notre continent ?

Au regard de l'évolution de la société civile, l'équipe actuelle au pouvoir de la Russie pourra-t-elle perdurer ?