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...ts ne sont pas utilisés, car nous sommes confrontés à des difficultés d'implantation des structures dédiées. Nous ne saurions donc nous satisfaire de cette augmentation. Concernant les MNA, je vous renvoie au rapport d'information que j'ai publié avec Henri Leroy et nos collègues de la commission des affaires sociales Laurent Burgoa et Xavier Iacovelli. Il faut faire le distinguo entre les vrais mineurs non accompagnés et les jeunes majeurs errants qui se font passer pour des MNA. J'y insiste, les départements font tout ce qu'ils peuvent, avec les moyens budgétaires contraints qui sont les leurs. L'accompagnement de l'État n'est pas toujours au rendez-vous dans la durée. Les collectivités peinent à trouver des structures dédiées et des travailleurs sociaux formés pour prendre en charge les MNA. ...
Il y a certes le sujet de l'entrée de la prostitution mais aussi celui de la sortie de la prostitution. Lorsque nous avons rendu le rapport sur les mineurs non accompagnés, nous avons constaté que de nombreuses jeunes femmes d'Afrique subsaharienne étaient envoyées en France pour se prostituer. Il me semble important de traiter le sujet de la régularisation des prostituées en situation régulière, comme je l'ai évoqué hier dans une question à la ministre Élisabeth Moreno. J'ai aussi fait partie de la mission d'information sur la précarité étudiante...
Je salue la hausse du budget, mais je ne peux taire qu'elle est trop modérée pour la PJJ : 86 éducateurs et 40 postes en CEF, c'est à peine un poste supplémentaire par département, loin des besoins. La délinquance des mineurs pose de vrais problèmes, en particulier celui d'une minorité de mineurs non accompagnés multirécidivistes, qui paraissent submerger les services de la PJJ : comment traiter ce problème particulier ?