20 interventions trouvées.
A l'UMP, ce sujet a été abordé, et nous sommes d'accord sur le fait que parler de l'Afghanistan, qui n'est plus au coeur de l'actualité, et en pleine opération au Mali, n'est pas forcément opportun. Donc un report à un moment plus serein nous ne choquerait pas, après tout le retrait devrait se faire dans de bonnes conditions. Automatiquement, dans le débat, Afghanistan et Mali vont être liés, je ne suis pas certain que ce soit dans l'intérêt des opérations actuelles.
J'ai trois questions à vous poser. Tout d'abord, qu'en est-il du financement des forces de sécurité afghanes après 2014 ? Lors d'un séminaire sur la transition en Afghanistan, organisé en novembre à Londres, dans le cadre de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, on nous a affirmé que le coût des forces de sécurité afghanes était actuellement de 12 milliards de dollars et qu'il était assumé à plus de 95 % par les américains. On nous a également indiqué que les évaluations actuellement menées au sein de l'OTAN reposeraient sur un coût d'environ 4 milliards de dollars pa...
Comme vous le savez, l'Afghanistan représente la plus importante opération de l'OTAN. Alors que ce pays se prépare à assumer l'entière responsabilité de sa sécurité, d'ici la fin de l'année 2014, il semblait particulièrement utile de faire le point sur les priorités de l'opération conduite par l'OTAN (FIAS) et les différents aspects du processus de transition, dont la montée en puissance des forces de sécurité afghanes, la gouvern...
...lement pour les unités d'infanterie, une version à canon court pour les autres. La cible du programme, toutes armées confondues, est de 60 000 pour la version standard. Le coût sera de l'ordre de 400 millions d'euros pour les trois armées. D'ici 2013, sera lancée l'appel d'offres et le matériel retenu devra bien sûr être compatible avec le FELIN. Plusieurs missiles JAVELIN ont déjà été tirés en Afghanistan, notamment ces derniers jours, lors d'une opération de soutien à l'armée afghane. Tous ceux qui ont été dans la vallée de la Kapisa ont pu constater l'importance des distances entre les mouvements de terrain. Or un MILAN ne tire qu'à 2000m, alors qu'un JAVELIN tire à 4000m. Il s'est donc avéré être un moyen complémentaire intéressant alors que certains postes étaient impuissants face à des tirs d...
On a parfois l'impression que le processus de réconciliation est avant tout une discussion inter-Pachtouns, et que les autres ethnies qui composent l'Afghanistan ne sont pas prises en compte dans ce mouvement. Dr Abdullah Abdullah - L'utilisation de la réconciliation pour le jeu du pouvoir ne peut avoir que des conséquences négatives. Le président Karzai essaie probablement de s'assurer le soutien pachtoun à travers cette politique. Les talibans sont essentiellement pachtouns, ils se battent pour eux-mêmes et ne tiennent pas compte des autres ethnies. Né...
Votre intervention a eu le mérite de répondre à la plupart de nos interrogations. Je souhaiterais toutefois vous interroger sur deux points. D'une part, quelle est votre position concernant le drone Male, dont l'absence nuit à l'efficacité de nos interventions, en Afghanistan ou en Libye ? Comme vous le savez, avec notre collègue Daniel Reiner, nous avons proposé de dissocier le besoin opérationnel, qui est urgent, de la problématique industrielle. Je souhaiterais donc savoir si vous entendez officiellement solliciter General Atomic pour qu'il présente une offre concernant le drone Reaper. Comptez-vous réunir prochainement le Comité ministériel d'investissement ? M...
Personnellement, je trouve que nous ne communiquons pas assez sur les succès de l'intervention française en Afghanistan et les opérations réussies sur le terrain dans la lutte contre les insurgés. Par ailleurs, je voudrais vous interroger à propos du transfert à l'armée afghane de la zone de Surobi. Pensez vous que ce transfert pourra intervenir cet été ou au début du deuxième semestre de cette année ? Ce transfert ne pourrait-il pas s'accompagner d'un retrait d'une partie des soldats français ?
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, comme les quarante-neuf pays membres de la Force internationale d’assistance à la sécurité – FIAS –, la France est présente en Afghanistan dans le cadre de la résolution 1386 du Conseil de sécurité des Nations unies avec, pour mandat, de stabiliser le pays et de créer les conditions d’une paix durable. Comme le rappelait le Premier ministre, François Fillon, « Nous poursuivrons notre stratégie de sécurisation, de reconstruction et de responsabilisation des autorités afghanes ». Cet effort de la communauté internationale pour sécur...
... la coopération civilo-militaire française ou des PRT américaines, les Provincial Reconstruction Teams, qui font un énorme travail : réhabilitation d’écoles, construction d’infrastructures, de bâtiments administratifs, d’un terrain de sport à Tagab, au sud de la Kapisa, d’un tribunal à Nijrab – c’est le symbole de l’État afghan qui est de retour ! –, ni de l’aide à l’agriculture, secteur clé de l’Afghanistan, où nous multiplions non seulement la réalisation d’infrastructures hydrauliques, mais aussi la fourniture d’engrais et de semences, ainsi que de silos de stockage sans lesquels les Afghans doivent brader leurs récoltes, faute de pouvoir les conserver.
On ne parle pas non plus des MEDCAP, les Medical Civic Assistance Program, ces cliniques temporaires qui permettent d’assurer le suivi médical des populations. Alors, monsieur le ministre, quand et comment allons-nous enfin réussir à présenter aux médias ce volet positif et essentiel de notre action, sans lequel il n’y aura pas d’avenir pour l’Afghanistan ?
On évoque la présence en Afghanistan de quelques 85 000 personnels privés recrutés par contrat. Qu'en est-il ?
Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, nos concitoyens suivent régulièrement, notamment au travers des médias, l’évolution de la situation en Afghanistan et l’engagement de nos soldats dans un environnement difficile. Les deux déplacements organisés par le président du Sénat, M. Gérard Larcher, et par le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, M. Josselin de Rohan, ainsi que ce débat, nous permettent de dépasser cette simple vision, parfois tragique mais naturellement réductrice, et d’essayer de fai...
...les présidents des groupes politiques de la Haute Assemblée, je tiens à rendre un hommage appuyé à ces hommes et à ces femmes, qui sont dotés d’un haut moral et ont une grande conscience de l’importance de leur mission. Nous avons admiré et salué leur professionnalisme, leur détermination et leur sens élevé du service de la France. Vous devez savoir, mes chers collègues, qu’avant la projection en Afghanistan ils bénéficient d’une préparation opérationnelle spécifique de six mois, avec, bien sûr, déclinaison des fondamentaux du combat, mais aussi prise de connaissance du théâtre afghan au travers de nos retours d’expérience. Après le net durcissement des combats, à l’été 2008, et la généralisation de la pose par les talibans d’Improvised Explosive Devices, ou IED – ces mines artisanales, souve...
Cependant, l’opinion publique occidentale, spécialement en France et en Grande-Bretagne, se pose toujours la question légitime d’un retrait possible, face à la durée et au durcissement du conflit, notamment après la perte, depuis le début de l’engagement en 2002, de 1 300 soldats, dont 36 Français. Je tiens à saluer la mémoire de ces hommes tombés en Afghanistan pour assurer la mission qui leur a été assignée et participer à la sécurisation et à la reconstruction de ce pays. Les forces alliées sont fortes de 76 000 hommes, dont 3 694 Français, ce qui fait de notre pays le cinquième contributeur. Elles disposent de moyens militaires importants et d’un niveau technologique élevé, même si le ratio entre le nombre de soldats alliés et la population n’est qu...
...eurs soldats. Après nos déplacements sur place, où nous avons participé à des échanges et des rencontres diverses, il apparaît comme évident qu’un désengagement à court terme est inenvisageable. Au-delà de la « défaite médiatique » de l’ONU et de l’OTAN et des répercussions qu’un tel retrait aurait, dans l’avenir, sur les autres crises que ces deux organisations auraient à gérer, il ramènerait l’Afghanistan à la situation de 2001, avec le retour rapide des talibans et la reconstitution d’un refuge pour les terroristes internationaux. Il signifierait pour les populations le retour de l’obscurantisme, la fin des droits de l’homme et, surtout, de la femme. Enfin, la situation serait aggravée, certains l’ont déjà évoqué, par une instabilité accrue dans la région. Pour toutes ces raisons, l’ensemble des ...
...l’effort de sécurité et de reconstruction dans les secteurs peuplés et, comme le demande le général McChrystal, dans les zones où la population est le plus menacée par la violence, la peur, l’intimidation des talibans, qui éliminent les « barbes blanches », les anciens, et mettent en place des dirigeants radicaux extrémistes. Quatrièmement, notre pays, pour sa part, doit maintenir ses troupes en Afghanistan au minimum au niveau des effectifs actuels et recentrer son action sur la province de Kapisa et le district de Surobi. Cinquièmement, au niveau diplomatique, la coalition devrait apporter une réponse régionale à la situation en Afghanistan en obtenant un engagement accru du Pakistan dans la lutte contre le terrorisme, ce qui suppose aussi une coopération avec l’Inde, dont le Pakistan craint une ...
a également rendu hommage à la qualité des journalistes de France 24, en regrettant l'absence de cette chaîne dans un pays comme l'Afghanistan.
...e a été réglée, l'autre est en cours de règlement. Il a également indiqué, s'agissant de l'adaptation réactive, qu'elle permet de satisfaire les besoins nouveaux et d'améliorer les équipements anciens, à hauteur d'une centaine d'opérations. Par ailleurs, sur le long terme, il faudrait vraisemblablement accélérer le remplacement des VAB qui sont de bons engins, mais très sollicités, notamment en Afghanistan.
a rappelé l'extrême complexité de la situation et les difficultés à en appréhender les multiples dimensions. Citant l'ambassadeur de France à Kaboul, il a rappelé qu'un séjour de trois jours en Afghanistan permettait d'écrire un livre, qu'un mois autorisait la rédaction d'un article et que, au bout de six mois on ne savait plus quoi dire. Il a rappelé que 90 % du territoire est vide et que les populations, au sein desquelles les insurgés sont mêlés, sont concentrées dans les vallées. Depuis huit ans, 200 milliards de dollars ont été promis à l'Afghanistan dont une partie significative a été dépens...
a souhaité avoir des précisions sur la sécurisation des zones confiées à l'armée et à la gendarmerie françaises. Il s'est également interrogé sur les conditions de travail actuelles des ONG en Afghanistan.