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...faire en sorte que les étudiants disposent d'un outil leur permettant d'exprimer leurs vœux pour entrer à l'université. Dans la discussion générale sur ce texte, j'avais évoqué le projet d'Alain Devaquet, en 1986, d'introduire de la sélection à l'université. De fait, dès que l'on parle de sélection, cela provoque des crispations très fortes. J'ajoutais que nous avions trois défis à relever : des candidats toujours plus nombreux ; des échecs massifs ; les difficultés d'APB. Les candidats sont toujours aussi nombreux, même si leur nombre tend aujourd'hui à se tasser en raison de la baisse du nombre de bacheliers. Nous sommes donc parvenus à un étiage plus faible que les années précédentes. Le taux d'échec est, en revanche, toujours aussi élevé en licence. À l'époque, on parlait du continuum bac–3...
...es critiques ont été très nombreuses depuis l’origine : système trop concurrentiel, lenteur, efficacité insuffisante, absence de transparence… Pourtant, le Conseil constitutionnel a reconnu la constitutionnalité du dispositif d’accès à Parcoursup le 3 avril 2020. Chaque établissement d’enseignement supérieur doit être en mesure de rendre compte des critères en fonction desquels sont examinées les candidatures dans le cadre de Parcoursup. Cette décision a stabilisé juridiquement Parcoursup et légitimé le travail des universités. Dès lors, il est difficile d’imaginer la suppression de la plateforme, même si plusieurs candidats, lors de l’élection présidentielle, l’avaient préconisée. Mais quelles seraient alors les solutions de remplacement ? À partir de là, plusieurs questions émergent. Où en est...
...ui de Parcoursup car je pense que c'est une pratique démocratique ». Je cite encore : « la clé est de [...] rendre les algorithmes publics ». Il prônait aussi, s'agissant de l'entrée à l'université, une « transparence complète ». Au-delà du discours présidentiel, qu'en est-il réellement de cette transparence ? Parcoursup, c'est d'abord un algorithme central qui transforme les listes ordonnées de candidats transmises par les formations en réponses auxdits candidats et qui ensuite les réponses des candidats. Le code source et le cahier des charges de cet algorithme ont bien été publiés, conformément à l'objet d'un amendement de notre collègue député Cédric Villani, adopté lors de l'examen de la loi ORE. Toutefois, contrairement à admission post-bac (APB), son prédécesseur, ce n'est pas au niveau c...
... que constater la paupérisation de certains établissements. Notre pays n'est pas suffisamment attractif vis-à-vis des étudiants étrangers, alors même que le Brexit aurait dû constituer une opportunité pour nos universités. Nous l'avons constaté lors de notre récent déplacement en Israël. Tous les étudiants boursiers sont-ils éligibles à l'aide à la mobilité internationale ? Pensez-vous que les candidats ont tenu compte des attendus publiés sur Parcoursup ?
...un de l'intérêt général des étudiants. Vous l'avez souligné, cette CMP fut l'une des rares à avoir abouti. À l'occasion de l'examen de la loi ORE puis de la loi sur le Règlement général sur la protection des données (RGPD), nous nous étions émus de l'absence de transparence sur les algorithmes - ou les fichiers Excel - éventuellement utilisés par les établissements pour établir le classement des candidatures ; que pouvez-vous nous dire sur l'utilisation effective de tels algorithmes par les établissements en cette première édition de Parcoursup ? Le comité éthique et scientifique a-t-il commencé à travailler sur cette question ? Les candidats à la deuxième édition de Parcoursup auront-ils connaissance des critères - notes retenues et pondérations - sur lesquels ils seront choisis avant de faire l...