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Par ailleurs, il est important de tisser un lien plus fort entre l’Assemblée des Français de l’étranger et les parlementaires. En vertu de la réforme de 2013, les parlementaires ne siègent plus au sein de l’AFE, on le sait, mais on peut peut-être trouver une formule à la fois souple et efficace. Pour ma part, j’imagine cela sous la forme d’une commission permanente des Français de l’étranger, qui réunirait chaque trimestre le bureau de l’AFE et les parlementaires – députés et sénateurs – qui représ...
...re. Je pense qu’il faut garder ce parallélisme des formes ; il ne serait pas de bonne politique d’y contrevenir. Il existe d’autres façons de distinguer les élus consulaires, et cette idée soulève un certain nombre d’objections qui peuvent susciter l’adhésion. Pour ce qui a trait au vote électronique, la consultation prévue ferait un peu double emploi avec le fait que l’Assemblée des Français de l’étranger délègue déjà deux ou trois membres au bureau de vote électronique, qui est lui-même appelé à se prononcer sur ce fameux vote par internet. L’AFE est donc déjà, en quelque sorte, amenée à s’exprimer. En outre, je tiens à vous rassurer pleinement, nous sommes bien déterminés à mettre en place ce vote par internet dès les élections consulaires de 2020. Nous avons renforcé l’équipe du projet, nous y...
Madame Jacky Deromedi, vous évoquez là des sujets liés à la diplomatie d’influence. Vous le savez, qu’il s’agisse de l’enseignement français à l’étranger ou des alliances françaises, nous avons exprimé une volonté forte. Le Président de la République a pris des engagements très clairs lors de son discours à la communauté française de Tunis, en février dernier. Il a ainsi précisé que le budget de l’AEFE serait totalement sanctuarisé en 2018 et en 2019, ce qui permettra justement de conduire une réflexion avec les parlementaires représentant les Fr...
Madame Jacky Deromedi, vous évoquez là des sujets liés à la diplomatie d’influence. Vous le savez, qu’il s’agisse de l’enseignement français à l’étranger ou des alliances françaises, nous avons exprimé une volonté forte. Le Président de la République a pris des engagements très clairs lors de son discours à la communauté française de Tunis, en février dernier. Il a ainsi précisé que le budget de l’AEFE serait totalement sanctuarisé en 2018 et en 2019, ce qui permettra justement de conduire une réflexion avec les parlementaires représentant les Fr...
...r disposition. On pourrait toujours faire mieux, mais le Gouvernement a tenu à stabiliser en 2018 la subvention à l’Institut français. C’est un premier coup d’arrêt à une baisse qui avait lieu depuis plusieurs années. Nous serons vigilants pour que, dans le cadre du programme 185, aux côtés d’autres priorités telles que les bourses ou l’AEFE, c'est-à-dire l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, l’Institut français puisse bénéficier des moyens nécessaires pour déployer une véritable diplomatie culturelle ambitieuse et audacieuse, qui nous permette de tenir notre rang. Au reste, il faut le souligner, cet été, une université américaine a estimé que nous étions au premier rang des pays les plus influents. Nous devons partager ces lauriers avec tous ceux qui œuvrent au quotidien pour la dif...
...C. Le budget cinéma de l’Institut français représente 11 % de son budget total. Naturellement, ces fonds doivent être examinés au regard du budget international dévolu au CNC. Au total, en 2015, grâce à ces actions conjointes, près de 25 000 supports cinématographiques en langue française ont circulé dans le monde et plus de 40 000 projections publiques de films en français ont été organisées à l’étranger. Il faut s’en féliciter. Au-delà du cinéma, si on examine le livre, et si on observe d’autres organismes placés sous la tutelle des ministères partenaires, on aboutit à ce constat : une trentaine de conventions régissent les relations entre l’Institut français, Unifrance, le Centre national du livre ou encore le CNAP. Ainsi, l’Institut français manifeste son désir de ne pas rester un acteur isol...
...valoriser le français que de permettre l’acquisition du plurilinguisme. Dans un contexte où, nous le savons, un certain nombre de contraintes budgétaires ont pesé sur l’exécution de l’année 2017 en ce qui concerne l’AEFE, il n’est pas inutile que nous puissions marquer une pause et réfléchir au modèle pour l’avenir : comment faire en sorte d’assurer le mieux possible l’enseignement en français à l’étranger ? De ce point de vue, toutes les contributions sont les bienvenues, étant entendu qu’on ne peut plus réfléchir continuellement de façon paramétrique – plus ou moins 2 % chaque année. Nous devons mener une réflexion plus large ! C’est un appel à contributions que je lance…
Monsieur le sénateur, vous avez raison : pour voyager beaucoup à l’étranger, comme un certain nombre de membres de cette assemblée, je constate comme vous une indéniable envie de France. J’ai pu le constater encore ce matin en rencontrant l’AmCham Europe, les représentants des grandes entreprises américaines en Europe. Nous devons donc constamment faire preuve d’initiative, avec modestie, mais aussi la conscience que nous sommes attendus ; cela vaut dans le domaine euro...
Monsieur le sénateur, vous avez évoqué les ressources propres de l’Institut français : elles représentent en moyenne 11 % de son budget. Pour l’Institut français, Paris est central. À l’étranger, souvent, les instituts arrivent à 50 % ou 60 % de ressources propres, ce qui est heureux. En ce qui concerne la diversification des ressources, vous avez sûrement raison. Pour ce qui est de l’enseignement du français, un certain nombre de vos collègues ont insisté aussi sur la nécessité de ne pas cannibaliser les prestations offertes par les alliances françaises. On voit bien que, dans ce doma...