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Je comprends bien l’argumentation développée tant par M. le rapporteur que par M. le ministre. Toutefois, notre collègue pose un vrai problème. L’enseignement agricole s’intéresse depuis déjà une vingtaine d’années aux formations assez pointues, dans des domaines où l’innovation est particulièrement recherchée. Or il existe une sorte de concurrence entre les établissements de régions différentes. J’ai en tête quelques exemples très précis, que j’emprunte à l’expérience que j’ai acquise en Basse-Normandie, où j’ai exercé des responsabilités au sein du ...
...re » est toujours l’occasion d’entendre des propos paradoxaux. L’éducation nationale mobilise 20 % des crédits de la Nation. C’est le premier budget de France. Pourtant, depuis des dizaines d’années, des orateurs se succèdent à la tribune de l’Assemblée nationale et du Sénat pour dénoncer l’incapacité des gouvernements, quelle que soit leur couleur politique, à affecter les crédits nécessaires à l’enseignement de nos enfants.
..., cela devient particulièrement préoccupant. Mon quatrième point concerne les personnes handicapées. Nous ne faisons pas les efforts qui s’imposent pour accueillir les enfants handicapés, je parle non pas de ceux qui sont accidentellement et provisoirement déficients, mais de ceux qui ont des difficultés à s’insérer dans la société et qui sont néanmoins aptes à apprendre un métier. J’en viens à l’enseignement agricole privé. Dans un département rural comme le mien, l’enseignement agricole privé contribue largement à former des jeunes à des métiers qui existent et pour lesquels il y a de grands besoins. Or, en dépit des postes maintenus, ce secteur rencontre de graves difficultés. Il souffre notamment d’un manque de locaux techniques et de bâtiments adaptés pour accueillir les élèves, qui viennent sou...