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Interventions sur "boeing" de Jean-François Le Grand


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...irmées au Salon international du Bourget : près de 30 milliards d'euros de commandes fermes pour 425 appareils. La gouvernance de l'entreprise a toutefois connu des désordres qui ont provoqué des difficultés industrielles, notamment dans le programme A380. Dès lors, la nécessité d'une restructuration s'impose, surtout pour Airbus, afin de rendre au groupe sa compétitivité dans la concurrence avec Boeing : ceci est d'autant plus nécessaire que l'aéronautique est une industrie primordiale pour les économies européennes en matière de progrès technologiques, d'exportation et d'emplois. Après avoir souligné que l'ambition du rapport était de mettre en lumière les défis à relever pour relancer Airbus et EADS, M. Jean-François Le Grand, rapporteur, a abordé la présentation du groupe. Il a été créé en...

...cesseur de l'A320) devraient également être pris en compte et pourraient apparaître dès 2009, il a ajouté qu'un développement des activités militaires permettrait de réduire l'exposition au cycle sectoriel. Enfin, s'agissant du troisième défi, la concurrence des Etats-Unis dans le secteur stratégique de l'aéronautique, il a souligné qu'actuellement les aides, indirectes mais réelles, reçues par Boeing constituaient une vraie distorsion de concurrence et jugé d'autant plus étonnant que le dispositif européen d'avances remboursables soit attaqué à l'OMC par les Etats-Unis. Ce système, a-t-il estimé, doit être défendu par l'ensemble des partenaires européens. Enfin, il est nécessaire d'augmenter le soutien public au secteur de l'aéronautique, surtout dans le domaine de la recherche, notamment pou...

En réponse, M. Jean-François Le Grand, rapporteur, a jugé que la restructuration opérée chez Boeing constituait une prise de risques importante pour cette entreprise, alors qu'Airbus continue pour sa part à produire la plupart des éléments. M. Roland Ries, rapporteur, tout en récusant l'idée de prendre Boeing pour modèle, a jugé intéressant de développer les concepts d'entreprise étendue et de partenariat industriel. En réponse à M. Gérard César, il a précisé que si les résultats ne s'améliorai...

... parachutes dorés. Il a ensuite souligné que la parité euro/dollar entraînait des risques réels de délocalisation vers la zone dollar. Enfin, il a relevé que l'A380 présentait, outre un intérêt économique dont attestait l'ampleur des commandes, un avantage écologique certain, puisque la consommation de carburant par passager était plus faible. A ce sujet, il a indiqué que l'intention affichée par Boeing de faire voler ses avions avec des biocarburants ne lui paraissait pas réalisable et a jugé préférable de disposer, à l'horizon 2050, d'avions de plus en plus économes en carburant.