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Interventions sur "dollar" de Jean-François Le Grand


3 interventions trouvées.

...intérêts nationaux dans un secteur hautement stratégique, cette entreprise n'aurait pas vu le jour. Il a ensuite jugé que la troisième cause de dysfonctionnement résidait dans des erreurs graves de management, marquées par des rivalités franco-françaises pour la direction du groupe EADS et des erreurs industrielles non décelées dans la chaîne de contrôle. La quatrième cause était la faiblesse du dollar par rapport à l'euro. En effet le dollar, monnaie de facturation dans l'aéronautique, défavorise Airbus dont la moitié des coûts est en euros : lorsque le dollar baisse de 10 cents, Airbus perd 1,2 milliard d'euros de recettes. Or depuis 2001, date de lancement de l'A380, le dollar a perdu 40 % de sa valeur. En six ans, la perte de compétitivité liée à la baisse du dollar par rapport à l'euro est...

...ration (Chairman) et un seul président exécutif (CEO), qu'elle permette une meilleure intégration pour dépasser les logiques nationales et que l'exécutif du groupe soit dans les mains du CEO, et non des Chairmen. Il a enfin estimé qu'avec une gouvernance efficace et une organisation restructurée, EADS pourrait affronter trois défis majeurs sur le long terme. Evoquant tout d'abord la faiblesse du dollar, il a jugé plus que jamais nécessaire de rééquilibrer les monnaies et a cité à ce sujet les récentes déclarations du Président de la République indiquant : « On n'a pas fait l'euro pour qu'on ne puisse plus produire un seul avion en Europe ». Il a relevé qu'en l'absence d'un tel rééquilibrage, EADS serait contraint de délocaliser sa production en zone dollar. Abordant le deuxième défi, celui du ...

...ppelé que les rapporteurs s'étaient efforcés précisément d'aborder le dossier sans présupposé idéologique. Il a précisé, s'agissant de la question de la moralisation soulevée par M. Jean Desessard, qu'il existait déjà une Agence des participations de l'Etat (APE) et que le président de la République s'était engagé à régler le problème des parachutes dorés. Il a ensuite souligné que la parité euro/dollar entraînait des risques réels de délocalisation vers la zone dollar. Enfin, il a relevé que l'A380 présentait, outre un intérêt économique dont attestait l'ampleur des commandes, un avantage écologique certain, puisque la consommation de carburant par passager était plus faible. A ce sujet, il a indiqué que l'intention affichée par Boeing de faire voler ses avions avec des biocarburants ne lui par...