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... à tous les niveaux et un conseil d'administration où les Chairmen ont le pouvoir de direction exécutive à la place des présidents exécutifs. Il a précisé que cette gouvernance bicéphale avait été la condition de création d'EADS, dans la mesure où, sans ce compromis de préservation des intérêts nationaux dans un secteur hautement stratégique, cette entreprise n'aurait pas vu le jour. Il a ensuite jugé que la troisième cause de dysfonctionnement résidait dans des erreurs graves de management, marquées par des rivalités franco-françaises pour la direction du groupe EADS et des erreurs industrielles non décelées dans la chaîne de contrôle. La quatrième cause était la faiblesse du dollar par rapport à l'euro. En effet le dollar, monnaie de facturation dans l'aéronautique, défavorise Airbus dont l...
...erait la création d'une action préférentielle (golden share), possible du fait de la soumission de l'entreprise au droit néerlandais, ou une modification du pacte d'actionnaires permettant aux Etats de s'assurer que la majorité du capital ne basculerait pas entre les mains d'investisseurs n'offrant pas les garanties suffisantes au regard des intérêts essentiels français et allemands. a également jugé indispensable que la gouvernance soit simplifiée, avec un seul président du conseil d'administration (Chairman) et un seul président exécutif (CEO), qu'elle permette une meilleure intégration pour dépasser les logiques nationales et que l'exécutif du groupe soit dans les mains du CEO, et non des Chairmen. Il a enfin estimé qu'avec une gouvernance efficace et une organisation restructurée, EADS p...
En réponse, M. Jean-François Le Grand, rapporteur, a jugé que la restructuration opérée chez Boeing constituait une prise de risques importante pour cette entreprise, alors qu'Airbus continue pour sa part à produire la plupart des éléments. M. Roland Ries, rapporteur, tout en récusant l'idée de prendre Boeing pour modèle, a jugé intéressant de développer les concepts d'entreprise étendue et de partenariat industriel. En réponse à M. Gérard César, il a p...
...s de délocalisation vers la zone dollar. Enfin, il a relevé que l'A380 présentait, outre un intérêt économique dont attestait l'ampleur des commandes, un avantage écologique certain, puisque la consommation de carburant par passager était plus faible. A ce sujet, il a indiqué que l'intention affichée par Boeing de faire voler ses avions avec des biocarburants ne lui paraissait pas réalisable et a jugé préférable de disposer, à l'horizon 2050, d'avions de plus en plus économes en carburant.
...irement un impact sur le cours de Bourse de la société et pouvant rendre plus difficile son financement dans les mois à venir, ce qui serait particulièrement fâcheux dans la perspective du lancement de l'A350 XWB ; - sur le plan commercial, car Boeing serait tenté d'utiliser cet argument pour fragiliser l'image de son concurrent auprès des clients, mais aussi des institutions internationales. a jugé que le second inconvénient d'une telle procédure serait la mise en évidence de la relative vulnérabilité de la gouvernance d'EADS, ce qui serait peu opportun au moment où celle-ci pouvait être amenée à évoluer suite à la réduction de la participation des deux actionnaires industriels. Reconnaissant qu'il était permis de s'interroger sur les règles de gouvernance d'EADS, qui aboutissaient à priver...