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...éer plusieurs centaines d'emplois chacune : d'abord, TLD, une entreprise aéronautique qui exploite un brevet israélien ; ensuite, Mecachrome, qui innove dans le domaine des matériaux ; enfin, les biotechnologies. Je n'ai certes pas une vision nationale ni planétaire, mais sur le terrain, des choses qui n'avançaient plus depuis un certain temps se sont débloquées. Ma première question porte sur l'innovation - non pas l'innovation technique et technologique des ingénieurs, mais l'innovation dans les usages, celle que portent notamment les jeunes dans le domaine de l'Internet, du numérique, du graphisme : Bpifrance va-t-elle faire quelque chose à ce sujet ? Ma seconde question porte sur la place financière de Paris : lors de l'audition conjointe organisée ce matin par la commission des finances, Domi...
Ce que nous faisons évoque le passage de la messe en latin à la messe en français : on modifie le capitalisme sans le supprimer. Les États-Unis se sont désindustrialisés, car l'exigence excessive de rentabilité a chassé les industries autres que de haute technologie. Ce modèle trouve ses limites. Le premier défi européen concerne le financement de nos investissements, y compris dans l'innovation et la haute technologie. Cela suppose un coût raisonnable de l'argent. Rappelez-vous la faillite de Lehmann Brothers et de l'assureur américain AIG, qui a englouti 180 milliards de dollars. S'ajoutent des inquiétudes liées aux produits dérivés. Aux États-Unis, il n'y a qu'une seule chambre de compensation, refinancée par la FED. Il est très français de décider qu'il n'y a ni États-Unis, ni Chine,...
... la messe en latin à la messe en français : nous comprenons mieux ce qui se passe. Cependant, on modifie le capitalisme sans le supprimer. Les Etats-Unis se sont désindustrialisés, car l'exigence excessive de rentabilité a chassé les industries autres que de haute technologie. Ce modèle trouve ses limites. Le premier défi européen concerne le financement de nos investissements, y compris dans l'innovation et la haute technologie. Cela suppose un coût raisonnable de l'argent. Rappelez-vous la faillite de Lehmann Brothers et de l'assureur américain AIG, qui a englouti 180 milliards de dollars. S'ajoutent des inquiétudes liées aux produits dérivés. Aux Etats-Unis, il n'y a qu'une seule chambre de compensation, refinancée par la FED. Il est très français de décider qu'il n'y a ni Etats-Unis, ni Chine,...