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Interventions sur "terroriste" de Jean-Marie Bockel


6 interventions trouvées.

...lle a vocation à s'impliquer très fortement dans les différents pays, là où la sécurité revient. Cela ne fonctionne pas toujours comme on le souhaiterait, par exemple à Ménaka : le retour de l'AFD s'est fait alors que les engagements sécuritaires non tenus limitaient l'action de développement. Je reformule la question de notre collègue Todeschini sur le dialogue avec certains groupes djihadistes terroristes. Cela mérite au minimum certains éclaircissements. Avec qui négocie-t-on ? Et avec qui ne négocie-t-on pas ? Avec quels objectifs ? À quelles conditions ? Avec quelles limites ? S'il doit y avoir discussion, ce qui a été dit sur la nature de certains groupes et le fait que l'on a vocation à les combattre doit être réaffirmé. Il faut être au clair là-dessus. L'ambiguïté serait la pire des choses....

...s êtes engagé en première ligne, à la fois le respect que commandent votre courage et votre action, mais aussi l'assurance de notre solidarité sur tous les sujets qui méritent que nous nous rassemblions. Il peut y avoir des débats, des divergences, comme c'est de règle en démocratie, mais il y a des sujets sur lesquels il faut qu'on se rassemble. Vous avez parlé dans votre présentation du risque terroriste aggravé. Dans la presse, aujourd'hui dans le Figaro, mais j'ai lu exactement la même chose dans un autre média - ce sont des articles étayés faisant état d'auditions de hauts responsables du renseignement devant les assemblées parlementaires - on évoque la guerre civile ; quant à moi, je préfère parler de troubles graves. Le lien avec la question précédente, c'est que provoquer des clivages pouva...

Alors que le péril djihadiste se diffuse en Méditerranée, la question libyenne est plus que jamais préoccupante. Depuis près d’un an que Daech a pris Syrte, la situation de la population locale est dramatique. La menace, réelle et imminente, se propage à l’ensemble de la Libye. Nous ne pouvons laisser prospérer un sanctuaire terroriste à quelques centaines de kilomètres des côtes européennes sans faire courir à nos populations un risque majeur. Le chaos libyen suscite, vous le savez, des flots immenses de réfugiés, avec leur lot de djihadistes infiltrés. C’est une menace pour la France, pour l’Europe, mais aussi, au sud, pour l’Afrique, qui a déjà fort à faire avec AQMI et Boko Haram. Plus que jamais une telle situation attes...

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, monsieur le ministre, mes chers collègues, permettez-moi d’emblée de saluer le travail de nos services de renseignement, intérieurs comme extérieurs, qui veillent au quotidien à la sécurité des Français et à la défense de nos intérêts vitaux. Les attentats de janvier dernier, la montée plus générale de la menace terroriste, le départ de centaines, peut-être bientôt de milliers, de Français pour combattre dans les rangs de Daech réaffirment la nécessité pour la France d’être dotée de services de renseignement efficaces avec des moyens à la hauteur de leurs objectifs. Je considère que le projet de loi relatif au renseignement va dans la bonne direction, dans la mesure où il vise à moderniser les moyens de ces servic...

...triotes qui ont perdu la vie depuis le début de cette intervention. Les forces françaises ont rempli avec honneur et efficacité les missions qui leur ont été confiées. Qu’elles soient assurées de notre soutien ferme et indéfectible ! Les objectifs fixés par les autorités françaises dès le commencement de l’opération semblent avoir été atteints, ou sont en passe de l’être. L’offensive des groupes terroristes faisant craindre une percée jusqu’à Bamako a été stoppée, ce qui garantit la préservation de l’État malien, et le déploiement des troupes françaises, appuyées par les soldats tchadiens, et quelque peu par les éléments maliens qui étaient en état de le faire et quelques contingents africains, dans un premier temps, devrait permettre un passage progressif de témoin à la MISMA, puis à la force de l...

...s engagements ou non-engagements de demain... Je voudrais à présent revenir sur les défis qui restent à relever au Mali. Une intervention militaire, aussi efficace soit-elle, ne peut suffire. Ces défis nous invitent d’ailleurs à réfléchir sur notre propre diplomatie et sur notre engagement aux côtés de nos partenaires africains. Le premier défi, bien sûr, est d’ordre sécuritaire. Si l’offensive terroriste a été repoussée et les villes maliennes libérées, les forces djihadistes, même réduites et affaiblies, n’ont pas pour autant abandonné le combat et semblent décidées à user de méthodes asymétriques – IED, attentats, etc. –, comme on l’a vu à Gao. La question sécuritaire au Mali, où résident 6 000 de nos compatriotes, doit être suivie avec attention, d’autant que la vie de nos otages enlevés dans...