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Interventions sur "aujourd'hui" de Jean-Patrick Courtois


3 interventions trouvées.

Les départements se justifient encore plus aujourd'hui alors que les grandes régions ont été créées. Nous avons déjà des difficultés à identifier qui fait quoi. Si la politique sociale du département était faite à Besançon, on ne s'y retrouverait pas. Je considère que le département est à la fois assez éloigné des gens pour faire de la politique mais assez proche pour que cette politique soit humaine et, dès qu'on est dans le domaine social, l'humain...

... faible. Les coûts de fonctionnement finissent par excéder la subvention versée. Nous ne disposons pas de la compétence générale et les intercommunalités ne souhaitent pas l'avoir. Quelle est la seule entité qui peut l'avoir, à part le département ? Il existe effectivement des soucis de représentation, aussi avions-nous envisagé l'idée d'un conseiller territorial pour servir d'intermédiaire. Mais aujourd'hui je trouve qu'il est dommage de se priver du département alors que le système de binôme des conseillers départementaux permet de couvrir un champ plus large que les conseillers régionaux, généralement plus urbains que ruraux. Ils sont plus hors sol et représentent généralement davantage les formations politiques que les conseillers départementaux. Il faut donc conserver le département et je le ga...

...seil d'administration. Cela est une grosse erreur. Nous n'avons plus aucun pouvoir. Nous avons connu une grève aux urgences et ils sont venus me voir. En tant que président du conseil de surveillance, je ne peux être d'aucune utilité. Je dois valider les directives et les informations qu'on me donne par l'intermédiaire des ARS, ce qui complique d'autant les questions des urgences et des travaux. Aujourd'hui, dans l'hôpital de Mâcon, il y a cinq EHPAD. Il faut que mon directeur discute avec le département et avec l'ARS, fonctionnaire d'État qui pense à sa carrière. Quand l'ARS conseille de ne pas embaucher de médecin pour ne pas mettre en péril les finances de l'hôpital alors que nous, au conseil de surveillance, recommandons de les embaucher, nous ne pesons d'aucun poids. In fine c'est l'ARS qui déc...