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Interventions sur "ratification" de Jean-Pierre Bel


4 interventions trouvées.

...ics, premier pas vers une Europe sociale. Parce qu'il n'y a pas de temps à perdre dans un contexte mondial inquiétant, parce que nous n'avons pas le droit de pratiquer la politique de l'autruche ou de nous en remettre à des lendemains incertains, parce qu'il faut bien offrir une sortie à la crise politique de l'Europe, nous sommes favorables au traité de Lisbonne et nous voterons en faveur de sa ratification, comme l'ensemble des partis socialistes d'Europe. Il reste que, pour nous, l'engagement européen se vit comme une ambition, mais également comme une exigence. Si l'on veut demeurer fidèle à la fois aux principes fondateurs de notre république et au rêve d'une démocratie européenne, il n'est pas possible d'ignorer l'ampleur du débat de 2005 et de ne pas vouloir en tirer les conséquences. Aujour...

Nous ne pouvons ni donner notre blanc-seing au Président de la République en approuvant la méthode qu'il a choisie, ni empêcher, si tant est que nous en ayons les moyens, la révision, préalable incontournable à la ratification d'un traité auquel nous sommes favorables. Nous marquerons donc notre désaccord en nous abstenant sur la révision constitutionnelle. C'est pour nous une question de cohérence

...bouche sur une vraie concrétisation. Parce qu'il n'y a pas de temps à perdre dans un contexte mondial inquiétant, parce que nous n'avons pas le droit de pratiquer la politique de l'autruche ou de nous en remettre à des lendemains incertains, parce qu'il faut donner une perspective de sortie à la crise politique de l'Europe, nous sommes favorables au traité de Lisbonne et voterons en faveur de la ratification du traité, ...

...ence, celle de construire une Europe des citoyens. Si la construction européenne est un succès indéniable pour la paix du continent, il n'en demeure pas moins que le désenchantement des citoyens face au projet européen montre qu'elle a aujourd'hui besoin d'un nouvel élan, d'un nouveau projet et, surtout, d'une nouvelle méthode. Ce n'est pas véritablement une avancée que d'éviter de soumettre la ratification du traité de Lisbonne au peuple français alors que ce dernier, cela a été dit plusieurs fois, avait rejeté le traité constitutionnel européen en 2005. C'est au contraire un mauvais service à lui rendre, ou plutôt à ne pas lui rendre. Qu'on ait été pour le « oui » ou pour le « non » en 2005, il est une leçon indéniable : la participation active des citoyens aux orientations de la construction eur...