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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le 8 septembre, nos forces ont effectué leur premier vol de reconnaissance au-dessus de la Syrie : deux appareils Rafale, de l’escadron Lorraine, basés à Al Dhafra aux Émirats arabes unis, appuyés par un ravitailleur C-135 du groupe de ravitaillement Bretagne, ont mené une mission de reconnaissance de plus de six heures, visant à recueillir des renseignements sur le groupe terroriste Daech. Le lendemain, le 9 septembre, c’est un avion de patrouille Atlantique 2, doté d’équipements de recuei...
...a Russie et l’Iran, grandes et vieilles civilisations ; Israël, angoissé pour sa sécurité ; la Turquie enchaînée au boulet kurde ; la Jordanie, transpercée par les exodes massifs ; le Liban, violé et violenté ; l’Arabie Saoudite, royale et secrète. Dans l’Orient compliqué, il est très difficile de démêler l’écheveau politique. Peut-être est-il plus sage de s’en tenir à quelques constats. Un, la Syrie doit renaître de ses cendres, avec un gouvernement de modérés, représentant toutes les parties et toutes les composantes. C’est la solution politique. Deux, en attendant son avènement, il faut détruire Daech et éloigner M. al-Assad. Trois, l’expérience irakienne commande que la coalition occidentale n’intervienne pas au sol. Quatre, en débusquant ses ennemis là où ils ourdissent leurs attentat...
La plupart des analystes de la crise syrienne mettent en avant des facteurs politiques et religieux ; je suis quant à moi attentif à ses sous-jacents économiques et sociaux, et en particulier aux déséquilibres engendrés par la captation des richesses par le clan alaouite, et la communauté d'affaire chrétienne et druze autour des alaouites. Les aspirations de la petite bourgeoisie arabe ont sans doute été un facteur déclenchant sous-estimé...
Quel bloc, selon vous, pourrait se substituer au bloc de gouvernement actuel en Syrie ? S. Exc. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie - Je ne suis pas suffisamment connaisseur de la Syrie pour vous répondre. Je pense que ce sont davantage des raisons politiques, économiques et sociales que des raisons confessionnelles qui ont poussé les gens dans la rue en Syrie.