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Monsieur le directeur général, vous n'avez pas parlé du cancer pédiatrique, sujet à propos duquel j'ai réalisé un rapport. J'aimerais surtout aborder la question des séquelles. Savez-vous ce qui va être mis en place pour y remédier ? J'ai entendu dire que le traitement de certains cancers de l'adulte, comme le cancer du poumon, pourrait servir aux enfants, mais que ce n'est aujourd'hui pas possible. Quelles en sont les raisons ?
En effet, le constat que nous dressons là est sans appel : une « invisibilité » totale. Pourtant, cette situation ne devrait pas être telle que nous la connaissons. En effet, depuis 1975, les cahiers des charges des sociétés nationales de programme, depuis France Régions 3 à ceux de France 2, France 3 et France Télévisions aujourd'hui, comme ceux de RFO en complément, prévoyaient des exigences. Nous avons scrupuleusement répertorié dans ce rapport les exigences formulées cahier des charges après cahier des charges, contrats d'objectifs et de moyens après contrats d'objectifs et de moyens et, parfois même, dans la loi. Depuis la loi égalité et citoyenneté, il est ainsi écrit dans la loi de 1986 sur l'audiovisuel que les ...
... substituer. Sans compter la fracture numérique qui est une réalité de l'hexagone comme des outre-mer, le Gouvernement propose donc un changement brutal - dans moins d'un an - de mode de consommations de l'audiovisuel. Les publics ne « basculeront » pas sur le numérique en un clic. La coupure du signal hertzien, c'est aussi la perte sèche d'un public non ultramarin qui, par curiosité, regarde aujourd'hui France Ô et enrichit ses connaissances sur ces territoires éloignés et oubliés. La transformation de France Ô, précipitée et non concertée, apparaît comme une expérience hasardeuse. Si les outre-mer sont souvent pionniers, ils n'ont pas vocation à être cobayes des évolutions numériques de l'audiovisuel. Quant aux 10 millions d'euros « sanctuarisés », dont une partie pour des co-financement...
...emain : faisons de France Ô le média global des outre-mer partout en France. Cette transformation doit s'appuyer sur une plateforme permettant d'agréger des contenus vidéo, audio et d'information. Celle-ci doit être réactive et relayer les informations des sites des stations La 1ère. Elle doit aussi héberger les contenus vidéos de France Ô mais beaucoup plus largement ceux des stations qui sont aujourd'hui souvent géobloqués. Enfin, les contenus audio - podcasts et webradios - doivent être développés (recommandations 13 à 15). Mais la transformation numérique ne doit pas être une bascule vers une « deuxième division de l'audiovisuel » où ne serait atteint qu'un public averti. Face aux risques majeurs de pertes de publics et de visibilité que provoquerait l'arrêt brutal et précoce de la diffusi...
...bat dans lequel nous sommes pris pour des idiots. Je pense qu'il appartient désormais à chacun d'entre nous de défendre nos territoires, d'en faire la promotion. Avec mes racines ultramarines, j'ai un attachement à France Ô. Cette chaîne incarne un lien et vous avez fait état de cette situation particulière qu'assume France Ô. France Ô était-elle suffisante, satisfaisante ? Non. Il ne s'agit pas aujourd'hui de la supprimer mais bien de lui donner les moyens de sa mission.
Télévision, radio, internet : je note que vous n'oubliez pas la télévision dans vos analyses alors qu'on nous annonce aujourd'hui presque la mort de ce média. Cela est sans doute vrai pour les jeunes, mais les plus anciens y restent très attachés. Je pense également aux conséquences sociales de ces nouveaux modes de consommation des médias, et à la perte de conversation dans les familles...
...mmes de France Ô ? Rien, si ce n'est l'annonce à 20 h 30 des programmes du soir sur l'ensemble des chaînes du groupe : quelques secondes. Étiez-vous contraints sur ce point ? Cette chaîne est dans l'hexagone une fenêtre sur les outre-mer, mais elle est aussi et surtout une passerelle, entre les outre-mer et l'hexagone et entre les territoires eux-mêmes. C'est une symbolique forte et nous avons aujourd'hui le sentiment, avec la décision précipitée du Gouvernement, qu'un grand gâchis est en train de se produire. Mais quels sont les moyens de cette chaîne ? On nous parle de 25 millions d'euros. Est-ce exact ? Cela représente 1,16 % du coût de la grille du groupe France Télévisions. Cela vous semble-t-il correspondre à la mission dévolue à cette chaîne ? Concrètement, quelle économie produira ...
...dente, aboutit à une conclusion pessimiste : comment, madame la présidente, peut-on avoir confiance dans le respect futur d'exigences qui en plus de 20 ans n'ont jamais été satisfaites... ? Comment avoir confiance en la solution avancée d'éventuels indicateurs qui apparaissent comme autant de totems dont les garanties apportées sont plus qu'incertaines ? Surtout, comment, si nous ne pouvons pas aujourd'hui avoir confiance dans le respect du cahier des charges, les citoyens peuvent-ils avoir confiance en l'audiovisuel public pour les représenter, pour leur ressembler ? Si les formules se sont succédé, je le disais, cette exigence ne devrait même pas avoir à être inscrite dans des textes normatifs contraignants : il en va de la mission du service public. Aussi, ma question est simple, madame ...
...nt prenez-vous en compte le fait que, dans de nombreux territoires, l'accès à internet est parfois inexistant sur des régions entières ? Quels obstacles voyez-vous en termes de droits de diffusion ? Le Gouvernement annonce une « plateforme numérique » qui proposerait des contenus en ligne et une création renforcée. Quel bilan tirez-vous de l'offre en ligne actuellement disponible ? Quelles sont aujourd'hui les audiences des programmes disponibles en vidéo à la demande ? Qu'attendez-vous de la future offre ?