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Merci beaucoup, Monsieur le Président. En 2019, à la suite du rapport que nous avons réalisé avec Maurice Antiste, nous avons indiqué qu'il faudrait juger dans la durée de la concrétisation des mesures annoncées par France Télévisions dans son Pacte de visibilité. C'est dans cette optique que nous participons au comité de suivi dont la dernière réunion s'est tenue le 3 février dernier. Nous avions mené au préalable un travail de fond sur la représentation et la visibilité des outre-mer dans l'audiovisuel public qui concluait au caractère prématuré et dangereux de la disparition de France Ô de la TNT. Nous constations également la nécessité d'une visibili...
En effet, le constat que nous dressons là est sans appel : une « invisibilité » totale. Pourtant, cette situation ne devrait pas être telle que nous la connaissons. En effet, depuis 1975, les cahiers des charges des sociétés nationales de programme, depuis France Régions 3 à ceux de France 2, France 3 et France Télévisions aujourd'hui, comme ceux de RFO en complément, prévoyaient des exigences. Nous avons scrupuleusement répertorié dans ce rapport les exigences formul...
...traignantes, les deux ministères de la culture et des outre-mer avaient une position commune : pas de position à ce jour. Nous pouvons donc être rassurés... Que dit France Télévisions ? Un prime time par mois « en tout ou partie » ? Qui sera juge de la qualité de cette « case cochée », quand on nous dit que la participation d'une jeune Wallisienne au « Grand oral » est un programme qui sert à la visibilité des outre-mer en prime time ? Parmi ces premières parties de soirées, plus de la moitié sur France 5 dans des émissions de découverte, comme en 2015 ? Quant à la meilleure visibilité sur l'ensemble des chaînes : penser que les contenus ultramarins trouveront une bonne place sur France 2, France 3 et France 5 qui devront en plus accueillir des programmes rescapés de France 4 est une chimère. Un...
...e Ô mais beaucoup plus largement ceux des stations qui sont aujourd'hui souvent géobloqués. Enfin, les contenus audio - podcasts et webradios - doivent être développés (recommandations 13 à 15). Mais la transformation numérique ne doit pas être une bascule vers une « deuxième division de l'audiovisuel » où ne serait atteint qu'un public averti. Face aux risques majeurs de pertes de publics et de visibilité que provoquerait l'arrêt brutal et précoce de la diffusion linéaire de France Ô, nous refusons la coupure du signal et avec elle la rupture du lien. Nous proposons donc un maintien à ce jour de la diffusion TNT (recommandation 16). Celui-ci devra être réévalué en 2025 en considérant les évolutions numériques du service public. Un média ne se construit pas sans une ligne directrice. C'est ce qui...
Quelles ont été les nominations déjà réalisées pour coordonner ou préfigurer les objectifs fixés et les futures commandes relatives aux outre-mer ? La visibilité des outre-mer passe aussi par la présence d'ultramarins dans les organigrammes... parmi ces nominations, combien sont des ultramarins ?
Bien évidemment non, heureusement que vous nous avez présenté ce document qui nous donne un peu d'espoir... Il faudra plus de visibilité et de lisibilité pour les outre-mer ensuite. Ainsi, France 2, France 3 et France 5 auront des programmes quotidiens plus riches. Mais nous devons en être sûrs...
Je souhaiterais revenir sur les mots importants que j'ai entendus : « impliqués », « engagés », « contribution au pays », « redonner la parole », « valoriser », « utilité sociale », « référence », « au coeur du débat », « une chaîne citoyenne », « expertise », « service public », « lien avec la population », « comprendre », « écouter », « richesses », « potentiel », « visibilité », « nos destins », « relais », « polyvalence » et « ancrage ». L'arrivée de la TNT a bouleversé les structures de vos chaînes et les impératifs à prendre en compte dans la constitution de vos grilles. Bientôt dix ans après, quels sont les enjeux d'évolution de vos stations dans le contexte concurrentiel de vos paysages audiovisuels respectifs ?
Nous le disions à M. Riester jeudi dernier, les formules se sont succédé et accumulées dans les lois et cahiers des charges pour que les grandes chaînes publiques accèdent au respect d'un aspect de leur mission de service public, à savoir la visibilité de ces territoires de la République que sont les outre-mer. Le constat est pourtant bien là et nous connaissons la très faible présence des programmes ultramarins sur les grandes chaîne publiques, encore plus aux heures de grande écoute, et nous prenions à l'instant l'exemple de France 3 sur l'information. Ce constat, madame la présidente, aboutit à une conclusion pessimiste : comment, madame...
Monsieur le ministre, les formules se sont succédé dans les lois et cahiers des charges pour que les grandes chaînes publiques puissent mettre en oeuvre un aspect de leur mission de service public, la visibilité de ces territoires de la République que sont les outre-mer. Pourtant, nous savons tous que très peu de programmes ultramarins sont présents sur les grandes chaînes, encore plus aux heures de grande écoute. Quant au journal de l'outre-mer, il a même disparu des antennes de France 3 depuis 2016, je crois ! Ce constat, monsieur le ministre, aboutit à une conclusion pessimiste : comment peut-on avo...
On ne connaît pas France Ô : la visibilité de cette chaîne n'est pas assez importante. On ne peut pas réduire nos Antilles à des cartes postales : ces territoires ont des problèmes politiques, les prix y sont trop élevés. Peut-être pourrait-on faire passer des messages importants grâce à cette chaîne, mais encore faudrait-il qu'elle soit connue !