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L'éthique, certes louable, peut constituer un frein au développement économique. Les Européens sont parfois trop naïfs ; ils subissent les conséquences des règles qu'ils s'imposent à eux-mêmes. Nous devons nous engager fermement sur le dossier de l'intelligence artificielle. À l'époque du traité de Maastricht, je me souviens d'un débat sur les ...
Cette situation que nous regrettons tous n'est-elle pas, en définitive, une source d'opportunités ? En effet, on constate de réels changements d'orientation. Vous avez mentionné le cas de l'Allemagne laquelle, à l'instar des autres pays du Nord de l'Europe, refusait totalement toute implication dans la défense au niveau européen. Or, une prise ...
...ois que l'Asie du Sud-Est est bien trop méconnue dans notre pays et que nous avons du retard à rattraper. J'ai effectué une mission il y a trois ans au Japon, nos échanges ont été très positifs, mais il n'y a pas eu de suivi, c'est regrettable. Nous avons des progrès à faire en matière de defence diplomacy - l'IHEDN, du reste, n'est ouvert que depuis peu à l'international. Enfin, je crois que les Etats-Unis ont fait le pivot et que les Américains - je le sais de source directe - considèrent que les Européens peuvent se défendre tout seuls : en d'autres termes, le parapluie américain s'est refermé.
...utres types de créations que les oeuvres bâties, n'étaient pas représentées dans cette liste. La convention de 2003 vise donc à compléter cette approche en y intégrant le patrimoine culturel immatériel, défini comme « les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire que des communautés reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel ». C'est à la demande d'Etats du Sud, exprimée pour la première fois par la Bolivie en 1973, que cette notion de patrimoine immatériel, caractérisée par sa vulnérabilité, a été prise en compte par l'UNESCO. Avant même l'adoption de cette convention, l'UNESCO avait déjà défini successivement en 2001, 2003 et 2005 trois listes de chefs-d'oeuvre immatériels. Le présent texte vise donc à formaliser juridiquement cette évolution...
La convention est d'ores et déjà entrée en vigueur en avril 2006, trois mois après sa ratification par 30 Etats. Mme Joëlle Garriaud-Maylam, rapporteur, a souligné l'importance que revêtait une rapide ratification par la France, qui lui permettrait de siéger au sein du comité directeur créé par le présent texte, et en a donc recommandé l'adoption. La commission, suivant les recommandations de Mme Garriaud-Maylam, a alors adopté le projet de loi.