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... je le constate au sein de l'assemblée parlementaire de l'OTAN, il s'agit d'un élément d'encouragement pour inciter les États à se mesurer et à progresser. Des progrès très importants ont été réalisés : 3,8 % du PIB pour la Grèce, ou encore 2,4 % pour la Pologne. S'agissant de la désinformation, je suis catastrophée de constater à quel point les fake news sont en train de se diffuser partout en Europe. Face au manque actuel de coordination, j'avais interrogé le secrétariat général de l'OTAN. Il m'avait été répondu qu'il revenait à chaque État de travailler car l'OTAN ne souhaite pas s'ingérer dans la pratique des pays. Cela me parait une erreur. Des think tanks français ne pourraient-ils pas mieux nous aider à contrer cette désinformation ?
... la crise sur les libertés de nos citoyens transnationaux. J'ai été la première à demander des tests sur des personnes en provenance de Wuhan et j'ai déploré le manque de masques. On est aujourd'hui dans la même situation avec les vaccins. Mais la crise a également des conséquences très graves pour des centaines de milliers d'Européens qui ne peuvent pas avoir accès à leur territoire national. L'Europe a favorisé les échanges, et je m'en félicite. Mais aujourd'hui des milliers de citoyens habitent hors de leur pays et les Français ne peuvent revenir en France. Beaucoup d'étudiants paniqués m'appellent. Des familles ne savent pas comment faire pour organiser le retour de leurs enfants, et ne disposent d'aucune information valable. Des couples attentent depuis des mois pour se marier. On constate...
Concernant les priorités de la présidence française, il me paraît très important de renforcer l'« Europe des langues ». La France a porté l'idée de donner la priorité à deux langues au sein de l'UE, afin de stopper la prééminence de l'anglais. La deuxième priorité essentielle est pour moi celle de la santé. En 2019, la présidence finlandaise avait mis en place un programme pluriannuel de soutien à l'Europe de la santé. L'expérience de la pandémie nous montre à quel point ce sujet est devenu essenti...
Je suis impressionnée par les progrès accomplis depuis 2015 et je vous félicite pour votre action. Comment pouvons-nous lutter contre la frilosité de nombreux États membres sur la coopération en matière de sécurité ? En 2018, l'ancien directeur général d'Europol m'avait confié que 85 % des informations étaient apportées par seulement deux pays. Certains pays du nord de l'Europe sont moins sensibles que nous ne le sommes au danger du terrorisme, en particulier du terrorisme venant du sud de la Méditerranée. Par ailleurs, je suis membre de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN où vous n'êtes encore jamais encore venu vous exprimer. Je vous propose d'organiser une rencontre identique à celle d'aujourd'hui, même si la Turquie est membre de cette Assemblée. Ce serait l'occasio...
Madame la ministre, la moitié du nombre de victimes du Covid-19 en Europe se répartit entre l'Italie, la France et l'Espagne. La gestion de la crise diverge selon les pays et les moyens politiques. Hier, le Président de la République a évoqué notre dépendance concernant le matériel de protection. Il est primordial que les Vingt-Sept aillent au-delà de la coopération sanitaire et s'entendent pour acquérir une véritable souveraineté médicale et sanitaire. Quelles soluti...
... passaient en URSS. Les gens avaient peur ! Je tiens en revanche à féliciter Mme Jourda pour son excellent rapport. Elle relate avoir vu partout le drapeau de l'OTAN ; en 2014, sur la place Maïdan, parmi les révolutionnaires, il n'y avait que des drapeaux européens. Je rejoins donc, malgré tout, les dernières phrases de René Danesi : il est vrai que les Ukrainiens ont été extrêmement déçus par l'Europe.
Toute l'Europe centrale et orientale fait le lien entre UE et OTAN. Je regrette beaucoup, de ce point de vue, les annonces du Président de la République sur l'élargissement de l'Union, qui sont très décourageantes pour ces pays. Heureusement, le discours de M. Le Drian à Prague les a quelque peu rattrapées. Il est important que notre commission travaille sur ces sujets.
Merci pour ce très intéressant rapport, qui fait suite à celui de 2013, qui, au sujet de l'Europe de la défense, parlait d'un « fatras conceptuel intraduisible pour nos partenaires européens ». C'est encore un peu le cas : les Européens n'en veulent pas et les Américains exercent une pression considérable, encore récemment sur le Parlement européen au sujet des achats. Lors du dernier conseil d'administration de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), il a été annoncé q...
Merci pour votre engagement et votre lucidité quand vous parlez des échecs de l'Union européenne en matière de communication. Merci aussi pour votre volontarisme que nous partageons, puisque nous souhaitons réformer l'Europe pour qu'elle s'adapte aux défis de demain, et en particulier à ceux portés par le Brexit. L'éventuel report d'une année ne manque pas d'inquiéter, en particulier au Royaume-Uni. Une étude du cercle d'Outre-Manche a montré que si 31 % des entreprises ne croyaient pas au no deal, 42 % ne voulaient plus investir au Royaume-Uni. L'incertitude pèse sur quasiment toutes les entreprises. En tant que res...
Merci pour le recadrage de la notion d'Europe de la défense dans le cadre otanien. Nos partenaires, notamment au sein de l'OTAN, ne nous comprennent pas toujours lorsque nous en parlons. Je vous félicite pour vos remarquables brochures - je pense notamment à celle sur les enjeux de la coopération avec les Etats baltes. Nous ne faisons pas suffisamment connaître nos travaux auprès de l'OTAN. Comme d'autres ici, je suis membre de l'Assemblée p...
...ssent les conséquences des règles qu'ils s'imposent à eux-mêmes. Nous devons nous engager fermement sur le dossier de l'intelligence artificielle. À l'époque du traité de Maastricht, je me souviens d'un débat sur les pertes considérables causées par l'absence de collaboration entre États membres en matière de recherche et de développement. Trente ans plus tard, la situation n'a guère progressé. L'Europe devrait également s'unir dans le domaine de la cybersécurité. La commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées a entendu le général Olivier Bonnet de Paillerets, commandant de la cyberdéfense, qui regrettait le manque de coopération européenne, y compris franco-allemande, dans ce secteur crucial.
...re de l'OTAN, car ils veulent aussi adhérer à l'organisation atlantique. Nous devons penser ce processus comme une chance historique d'exiger la mise en place de mesures de lutte contre la corruption et d'amélioration de la gouvernance et des droits de l'Homme. Les pays des Balkans ont fait des progrès, mais ils ne sont pas suffisants. Pour autant, nous devons leur laisser l'espoir de rejoindre l'Europe, et je suis persuadée qu'ils le feront. Sur l'immigration, il est clair qu'il sera très difficile de trouver une solution. Il faut évidemment travailler au développement des pays d'origine ; des initiatives existent en la matière, par exemple entre le Royaume-Uni et la France pour des pays du Sahel. La vie en Europe continue de faire rêver, parce que ceux qui ont migré ne peuvent pas montrer leu...
...ns nombreux qu'aujourd'hui, mais nous avions tous cette espérance chevillée au corps, nous pensions que l'Union européenne allait se développer avec ses citoyens. Comme l'a dit Nicole Fontaine, peut-être avons-nous commis l'erreur de ne pas mettre suffisamment les citoyens au coeur de cette construction européenne. Nous devons insister là-dessus : les citoyens doivent être à nouveau au coeur de l'Europe ; nous ne devons pas prendre de mesures sans penser à eux et je pense en cet instant particulièrement aux plus de trois millions d'Européens en Grande-Bretagne, très inquiets du Brexit.
...our Suprême d'hier ne devrait pas avoir de conséquence sur le calendrier prévu. Durant cette période de négociation, nous maintiendrons des relations étroites avec nos partenaires. Nous devrons continuer à travailler pour répondre aux défis posés par la crise migratoire en Méditerranée. Nous avons des navires en mer, des agents en Italie et en Grèce qui travaillent dans les hot spots. Partout en Europe, le Royaume-Uni reste et restera engagé. Nous sommes et serons vos voisins, vos alliés et vos amis. Nous avons toujours soutenu l'Alliance Atlantique, pierre angulaire de notre sécurité commune. Actuellement, la situation sécuritaire est plus précaire que nous ne le souhaiterions. Pour cette raison, nous devons continuer à travailler ensemble et renforcer l'Otan. Le Royaume-Uni a déjà atteint l...
C'est dommage. N'aurait-on pas intérêt à relancer la francophonie au sein d'une Europe post-Brexit ? Les expatriés ont l'impression d'être pris en otages. Un article du Financial Times, avant Noël, évoquait le blocage des transferts d'avoirs financiers hors de Grande-Bretagne des expatriés, français ou italiens... Dans les années 1960, le plan Fouchet prévoyait une Europe de la défense. Tous les pays se réarment, et l'Europe a aussi progressé grâce à l'Europe franco-britannique d...
Merci pour vos exposés. J'ai été frappée par le pessimisme de M. Trichet au sujet de la comparaison qu'il a établie entre la situation d'avant la crise et l'absence de lucidité que l'on retrouve aujourd'hui : mêmes causes, mêmes effets ! Mme Giraud parle d'envie d'Europe. Pour susciter cette envie, il faut que l'Europe soit attractive. Or, ce n'est pas le cas. Elle ne le redeviendra que si nous arrivons à réduire les questions économiques, les questions de déficit public. Vous l'avez dit, c'est de la responsabilité des États. Vous avez souligné les efforts de l'Allemagne, qui a réussi à réduire ses déficits de 10 %, tout comme la Suède. Qu'attendons-nous ? Comme...
...nglo-saxons. C'est un point de détail, mais j'aimerais savoir comment avancer rapidement sur ce sujet. À Malte, par exemple, les progrès de l'économie sont considérables grâce à une politique d'attractivité en direction des entreprises, de manière extrêmement pragmatique, bien que parfois discutable, parce qu'en liaison avec la citoyenneté : on attire des entrepreneurs venant de l'extérieur de l'Europe en leur offrant la citoyenneté maltaise, qui leur permet d'aller ensuite partout dans l'Union européenne. On devrait y réfléchir et adapter ce dispositif chez nous. Il faut cesser de faire preuve de bons sentiments et être plus pragmatique. S'agissant des écosystèmes et des normes, vous avez entièrement raison : il nous faut absolument avancer dans ce sens. Comment pourrions-nous faire ? Comment...
Cette situation que nous regrettons tous n'est-elle pas, en définitive, une source d'opportunités ? En effet, on constate de réels changements d'orientation. Vous avez mentionné le cas de l'Allemagne laquelle, à l'instar des autres pays du Nord de l'Europe, refusait totalement toute implication dans la défense au niveau européen. Or, une prise de conscience des enjeux s'y est opérée très récemment. Lorsque le Président Obama avait donné l'exemple de la Grèce, qui était seule capable de consacrer 2,5 % de son PIB à la défense, dans le contexte de désengagement de l'OTAN, il avait souligné l'absence de motif légitime pour les autres États qui ne cons...
... le contraire de ce qui a été dit ! J'avais organisé une conférence de presse lors de l'entrée en vigueur du traité de Maastricht : pas une ligne ! Idem lorsque les travaillistes ont réduit le droit de vote des Britanniques. C'est un vrai problème. Lord Stephen Keith Green. - Il y a en effet, depuis des décennies, une symbiose entre la presse et la classe politique qui n'est guère favorable à l'Europe. Les causes de ce problème sont complexes. En partie, c'est une question de conception de l'identité nationale. Mais le Royaume-Uni n'est pas le seul pays à y être confronté. Lord Michael Hastings Jay. - La démocratie suppose une presse libre. Si cette presse est irresponsable...
...en matière de défense a considérablement arrimé la Grande-Bretagne à l'Union européenne. Vous proposez un traité de défense non communautaire. Pourquoi pas, mais de quel format ? L'Allemagne n'a guère fait d'efforts en la matière, et son budget de défense est très modeste. Inversement, celui de la Pologne représente plus de 2 % de son PIB. Ne faudrait-il pas inclure ce pays dans un tel traité ? L'Europe de la défense n'avance pas, depuis des années, parce que nos partenaires se contentent du parapluie américain, qui est pourtant un peu fictif... Européenne convaincue, je crois que la France ne doit pas laisser passer l'opportunité qui lui est offerte de renforcer son influence au sein de l'Union européenne. Par exemple, depuis l'élargissement - voulu par les Britanniques - on ne parle plus franç...