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Tous les pays européens ont des droits d'inscription différenciés selon que l'on est membre de l'Union européenne ou non. Aller étudier au Royaume-Uni est très onéreux pour un jeune Français. Nous avons consenti des efforts considérables pour accueillir les étudiants chinois, avec l'adoption d'un texte de loi pour qu'ils puissent bénéficier d'enseignements en anglais. Or nous sommes censés nous battre pour notre langue !
Le principal enjeu du protocole irlandais est la création d'une frontière en mer d'Irlande et les tensions qu'elle crée. Les Unionistes du DUP (Democratic Unionist Party) invoquent de plus en plus l'article 16 du protocole nord-irlandais, qui autorise le Royaume-Uni à prendre des mesures de sauvegarde appropriées, donc une possible suspension des contrôles. Le 11 février dernier, Michael Gove et Maro efèoviè ont publié un communiqué conjoint sur les prochaines étapes incluant d'éventuels ajustements. Sait-on, monsieur le Commissaire, quels pourraient être ces aménagements ? Ne risque-t-on pas de remettre en cause les fondamentaux de ce protocole ? Celui-ci f...
Le principal enjeu du protocole irlandais est la création d'une frontière en mer d'Irlande et les tensions qu'elle crée. Les Unionistes du DUP (Democratic Unionist Party) invoquent de plus en plus l'article 16 du protocole nord-irlandais, qui autorise le Royaume-Uni à prendre des mesures de sauvegarde appropriées, donc une possible suspension des contrôles. Le 11 février dernier, Michael Gove et Maro efèoviè ont publié un communiqué conjoint sur les prochaines étapes incluant d'éventuels ajustements. Sait-on, monsieur le Commissaire, quels pourraient être ces aménagements ? Ne risque-t-on pas de remettre en cause les fondamentaux de ce protocole ? Celui-ci f...
Le principal enjeu du protocole irlandais est la création d'une frontière en mer d'Irlande et les tensions qu'elle crée. Les Unionistes du DUP (Democratic Unionist Party) invoquent de plus en plus l'article 16 du protocole nord-irlandais, qui autorise le Royaume-Uni à prendre des mesures de sauvegarde appropriées, donc une possible suspension des contrôles. Le 11 février dernier, Michael Gove et Maro efèoviè ont publié un communiqué conjoint sur les prochaines étapes incluant d'éventuels ajustements. Sait-on, monsieur le Commissaire, quels pourraient être ces aménagements ? Ne risque-t-on pas de remettre en cause les fondamentaux de ce protocole ? Celui-ci f...
...e souhaitais cependant vous interroger sur le sujet de la réunification de l'Irlande. 51 % des Nord-Irlandais souhaitaient en effet une réunification il y a six mois. Les élections législatives ont également démontré l'importance de ce sujet. Le Sinn Féin évoque la tenue d'un référendum. Quelles sont d'après vous les chances qu'un tel référendum puisse être organisé, sachant que les réticences du Royaume-Uni seront très fortes, comme nous avons pu le voir à l'occasion du référendum écossais ? Par ailleurs, il existe désormais un sénateur représentant les Irlandais de l'étranger. Existe-t-il un impact particulier de la diaspora sur ces questions ? Il est en effet possible d'imaginer qu'en cas de vote, celle-ci serait plus favorable à une réunification.
...ts méritent vraiment toute notre reconnaissance. Vous indiquiez qu'il nous faudrait être ambitieux et déterminés pour deux. L'un de vos prédécesseurs remarquait que nous manquions de liens plus approfondis avec les Britanniques, comme nous en avions tissé avec l'Allemagne. De nombreux échanges se sont noués dans le cadre du Traité de l'Elysée et bien au-delà. Ce n'est pas vraiment le cas avec le Royaume-Uni, en dehors du Conseil franco-britannique. Les accords de Lancaster House nous structurent. Nous nous rencontrons aussi dans des organisations internationales. Cependant, il faudra sans doute travailler plus fortement sur le sujet. S'agissant de l'Écosse, je ne suis pas aussi optimiste ou hésitante que vous. J'ai travaillé pour la commission des affaires européennes sur le référendum en Ecosse. J...
...tait journaliste. La situation semble bloquée. Je salue l'initiative conjointe de nos deux commissions qui ont constitué ce groupe de travail dès le lendemain du référendum. Je partage l'amertume de Jean Bizet. Les Britanniques n'ont pas fait tout ce qu'ils pouvaient pour empêcher ce désastre. Alors que les Anglais avaient employé les grands moyens pour convaincre les Ecossais de rester dans le Royaume-Uni lors du référendum de 2014 sur l'indépendance, les efforts déployés pour convaincre les électeurs de voter contre le Brexit ont été beaucoup plus limités. En vérité, les hauts responsables ne croyaient pas à la possibilité d'une victoire du Brexit. De plus, si tous les ressortissants britanniques vivant hors du Royaume-Uni avaient pu voter, le résultat aurait été différent. Il y a eu beaucoup d'a...
Étant élue des Français de Grande-Bretagne et d'Irlande depuis 31 ans, je vis moi aussi au Royaume-Uni, et je me sens donc particulièrement concernée. Je voulais vous remercier de votre présence et rappeler tout ce que nous devons au peuple britannique. J'étais aux cérémonies du débarquement et en particulier à la cérémonie franco-britannique qui était extrêmement émouvante et nous ne pouvons l'oublier. Parler des questions de défense est fondamentale, et vous avez bien fait de parler de l'OTAN. ...
Merci pour votre engagement et votre lucidité quand vous parlez des échecs de l'Union européenne en matière de communication. Merci aussi pour votre volontarisme que nous partageons, puisque nous souhaitons réformer l'Europe pour qu'elle s'adapte aux défis de demain, et en particulier à ceux portés par le Brexit. L'éventuel report d'une année ne manque pas d'inquiéter, en particulier au Royaume-Uni. Une étude du cercle d'Outre-Manche a montré que si 31 % des entreprises ne croyaient pas au no deal, 42 % ne voulaient plus investir au Royaume-Uni. L'incertitude pèse sur quasiment toutes les entreprises. En tant que responsable industriel, sans langue de bois, pensez-vous que ce report est une mauvaise solution ? Ne vaudrait-il pas mieux favoriser une décision beaucoup plus rapide ? Quelles se...
Moi aussi je suis désespérée. Élue depuis trente ans des Français de Grande-Bretagne et d'Irlande, j'ai du mal à réaliser l'ampleur du désastre. Beaucoup de Britanniques pensaient, comme moi, qu'une solution serait trouvée, que Mme May imposerait sa sortie négociée. Le Royaume-Uni est un des seuls pays avec lequel nous avons un excédent commercial. La France serait donc très touchée en cas de no deal. Les Britanniques sont désorientés. Le travail a été fait avec les pays du Commonwealth et d'autres pays. Le Royaume-Uni est un pays de commerçants, pragmatique, et il a déjà commencé à développer de nouvelles relations, à signer des contrats. Beaucoup de patrons britanniques...
...e reprise dans le débat britannique alors qu'elle constitue un élément de réflexion important. Je m'inquiète enfin pour les 300 000 ressortissants britanniques installés en France. La situation pour un certain nombre d'entre eux est délicate puisqu'ils ne bénéficieront plus des avantages liés à la citoyenneté européenne et se trouvent dans le même temps dans l'impossibilité de pouvoir rentrer au Royaume-Uni où ils n'ont plus de biens. Ces gens sont aujourd'hui piégés. Je milite pour que soit mis en place un comité franco-britannique, chargé de défendre l'intérêt de cette communauté mais aussi des Français installés au Royaume-Uni. Il pourrait être associé à l'actuel Conseil franco-britannique, créé en 1972 sur une initiative conjointe du Président Georges Pompidou et du Premier Ministre Edward Heath...
Dans le contexte de grande incertitude que nous connaissons, on me permettra de penser tout d’abord, en tant que sénatrice des Français établis hors de France, mais surtout en tant que résidente française au Royaume-Uni, épouse d’un ressortissant britannique depuis près de trente-cinq ans, élue des Français du Royaume-Uni et d’Irlande depuis trente ans, à mes compatriotes vivant au Royaume-Uni, ainsi qu’aux quelque 300 000 Britanniques résidant en France, que le risque aujourd’hui avéré d’un Brexit « dur », sans accord, plonge dans une angoisse croissante. Madame la ministre, vous avez rassuré les membres du gr...
Je partage ce qui a été dit par Éric Bocquet. Je vis depuis trente-cinq ans au Royaume-Uni : c'est un peuple travailleur, qui sait saisir les opportunités. Même des responsables politiques pro-remain comme le directeur de Chatham House, l'Institut royal des affaires internationales, veulent aller de l'avant et sont devenus pro-Brexit. Revenir sans cesse à de Gaulle qui ne voulait pas de la Grande-Bretagne dans le marché commun revient à entretenir une atmosphère contreproductive. La ...
Il me semble que les Britanniques sont moins inquiets qu'il n'y paraît à l'extérieur du Royaume-Uni. La situation économique du pays n'est pas si mauvaise ; en particulier, le chômage est plus faible que dans les autres États européens, notamment en France. Le directeur de Chatham House, institution dont j'ai été membre pendant des années, m'assure que, désormais, les Britanniques ont réellement envie que le Brexit ait lieu, ce qui m'a beaucoup étonnée. Vous êtes un très fin observateur du sys...
...dais qui vivent en Grande-Bretagne et qu'ils jouissent de droits importants et même plus importants que ceux des ressortissants de l'Union européenne. Ils ont eu le droit de vote aux élections locales bien avant les ressortissants européens. D'ailleurs, je me suis battue -sans résultat, hélas- pour que les ressortissants européens aient le droit de voter au referendum de 2016 car les Irlandais du Royaume-Uni ont eu de droit et ils ont participé au referendum. J'ai moi aussi connu la terrible période des années noires de l'Irlande avant 1998 et je me réjouis que l'Accord du Vendredi Saint y ait mis un terme. Je m'interroge aujourd'hui sur la possibilité de mobiliser les citoyens irlandais qui vivent au Royaume-Uni pour qu'ils deviennent un groupe pression et exigent un nouveau referendum. Rappelons-n...
... pour que les ressortissants européens puissent avoir une voix. C'est d'autant plus fondamental que l'on voit les conséquences de l'absence de représentation de ces citoyens européens pour le Brexit par exemple. Ainsi les ressortissants européens vivant sur le sol britannique n'ont pas une voix au chapitre. De la même manière, tous les ressortissants britanniques vivant dans un autre pays que le Royaume-Uni n'ont pas pu voter.
...aît déjà les grands principes qui devront être respectés. Dans le discours de Lancaster House, Theresa May arbitre en faveur de la souveraineté et du contrôle de l'immigration, et assume enfin la sortie du marché unique et de l'union douanière. Ainsi, le gouvernement britannique va au bout de la logique de retrait et opte pour une sortie claire et rapide. Une fois sorti de l'Union européenne, le Royaume-Uni espère négocier un accord bilatéral de libre-échange avec l'Union et maintenir un accord de coopération en matière de défense et de sécurité, voire d'autres secteurs sensibles intéressant les deux parties. Il est clair, à la lecture du discours de Theresa May, que le Royaume-Uni assume la rupture. Ce discours, qui se veut rassurant, décline la feuille de route des deux ans à venir. Theresa May v...
...e notre gouvernement puisse s'en prévaloir en vue du Conseil européen des 18 et 19 février où seront discutées les propositions du « paquet Tusk » en réponse aux demandes formulées par le gouvernement britannique. L'objet de cette résolution est de rappeler l'attachement du Sénat aux principes fondateurs de l'Union, en soutien de la position du gouvernement dans le cadre des négociations avec le Royaume-Uni, sans trop fermer la négociation mais en fixant des lignes rouges. L'euroscepticisme croissant au Royaume-Uni depuis les années 1990 et l'émergence du Parti de l'indépendance (UKIP) ont conduit le Premier ministre David Cameron, le 23 janvier 2013, à annoncer que s'il remportait les élections législatives générales de 2015, il organiserait un référendum avant 2017 sur la question du maintien ou...
... de leur PIB au budget de défense ». Notre commission souhaite en effet que tous les États de l'Union accroissent leurs efforts en la matière. Mme Hélène Conway-Mouret a mentionné l'Ecosse et l'Irlande du Nord. À la commission des affaires européennes, j'ai moi-même travaillé sur le référendum d'indépendance en Ecosse. On a évoqué l'hypothèse selon laquelle les Ecossais ont voulu rester dans le Royaume-Uni afin de participer au référendum. Le Brexit pourrait les faire changer d'avis. Soyons prudents sur tout projet de déplacement de parlementaires à Paris ou à Londres, qui pourrait être contre-productif. Il me paraît en revanche très intéressant et utile d'auditionner le nouvel ambassadeur du Royaume-Uni à Paris, arrivé il y a une semaine. Je l'ai rencontré et il me semble brillant et très au fait...
...ranco-britannique et ailleurs. Là encore, je voudrais vous remercier d'avoir bien positionné ce sujet dans le contexte britannique, avec les différents éléments. J'aurai quand même un certain nombre de questions plus précises à vous poser... En ce qui concerne le projet de loi d'organisation du référendum, quels aménagements ont été réalisés et comment cela pourrait-il nous aider à maintenir le Royaume-Uni dans notre ensemble européen ? Deuxièmement, les acteurs de la campagne électorale me paraissent constituer un sujet fondamental, 6 millions de livres sterling devant être répartis entre les deux camps. Comment les choses vont-elles se passer au niveau de la presse ? C'est vraiment notre « ennemi » le plus important. Cela fait des années et des années que la presse britannique s'oppose à tout ce...