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...ementaires de l’OTAN présents, les avions assurés de notre soutien total et de nos efforts pour que cette adhésion soit ratifiée dans les meilleurs délais. Elle répond en effet à une impérieuse nécessité, car l’Histoire s’est accélérée et a pris une tournure dramatique le 24 février dernier, avec l’attaque brutale et injustifiable de l’Ukraine, pays souverain, indépendant et démocratique, par une Russie violant tous les principes de la coopération internationale et causant dévastation, morts et souffrances ainsi qu’une crise humanitaire et alimentaire à l’échelle de la planète. L’ONU estime ainsi à 255 millions le nombre de personnes risquant de souffrir de famine dans le monde, à la suite de cette guerre. Il nous fallait être à la hauteur de l’Histoire et c’est une grande satisfaction de voir ...
...nt de vous à l'étranger, pour vos qualités professionnelles mais également personnelles, qui sont très appréciées. Monsieur Vallini, nous avons déjà abordé le thème de l'Ukraine, et nous suivons la situation au jour le jour. L'Assemblée parlementaire n'est pas sûre de se tenir : cela dépendra des circonstances. Mais sur le principe, nous ne devons pas céder aux intimidations et au chantage de la Russie. Ce n'est pas la première fois qu'elle agit ainsi. Rien ne nous empêche de nous réunir en Ukraine, pays associé à l'OTAN. Précédemment, nous devions tenir une réunion très importante sur l'Arctique au Svalbard. La Russie avait exercé des pressions considérables sur la Norvège pour annuler la réunion. Nous avons tenu bon et heureusement ! J'ai l'impression que plus personne ne s'intéresse à la Bi...
Ne pensez-vous pas que la Russie ne fait que du bluff ? Son PIB est fragile, sa démographie chute, prendrait-elle le risque de perdre des milliers de jeunes ? Cette démonstration de force de M. Poutine me semble liée à l'image que celui-ci veut renvoyer à l'intérieur. Certes, une étincelle pourrait faire exploser la situation, et il est important de poursuivre le dialogue, que nous soyons unis et solidaires et que nous le montri...
Je voudrais vous féliciter de votre action en Russie, car vous avez largement contribué à redresser une situation très compliquée. En 2010, j'avais rencontré, à la demande de votre prédécesseur Jean de Gliniasty, le président de la commission des affaires étrangères du Sénat russe pour établir une commission conjointe, mais cela a mis cinq ans à aboutir. Je suis intervenue à plusieurs reprises contre les sanctions économiques et pour le dialogue, n...
...s Américains l'ont utilisée pour vendre leurs armes, c'est peut-être aussi de notre faute. C'est un réseau d'influence important, au sein duquel nous n'avons pas été assez présents. Il fallait investir cette enceinte pour promouvoir nos idées, et notamment le projet européen. Beaucoup de membres de l'OTAN sont reconnaissants aux États-Unis. Ainsi, des pays scandinaves. Certes, le dialogue avec la Russie est indispensable. Mais il ne faut pas être naïf, il y a des dégâts collatéraux : cyberattaques, assassinats, sans parler de l'affaire Skripal... Je comprends les craintes des pays du Nord et de l'Est. À nous de les rassurer ! La commission sur la dimension civile de la sécurité de l'AP-OTAN, que j'ai l'honneur de présider, s'est réunie au Sénat le mois dernier pour parler du terrorisme.
... désespérée par la situation actuelle. On constate un véritable brain drain, avec une forte émigration vers la Pologne, notamment. Il y a en Ukraine une déception considérable vis-à-vis de l'Union européenne - alors que je n'avais jamais vu autant de drapeaux européens qu'à Maïdan ! Les élections anticipées convoquées en juillet seront-elles sincères ? Quels sont les liens des oligarques avec la Russie ? J'avais rencontré M. Porochenko avant son élection, et le décalage entre les discours et les actes m'avait frappée. Il y a une forte demande d'adhésion à l'OTAN. Je n'y suis pas favorable, car cela donnerait un mauvais signal, mais cela pose un vrai problème. L'Ukraine, en fait, attend énormément de nous, et nous ne sommes pas capables de répondre à ses attentes. Que fait la France pour souteni...
...adame l'ambassadeur, j'aimerais obtenir des éclaircissements au sujet des relations avec l'Iran dans le cadre de la question syrienne, de la rivalité avec la Chine au sujet des voies de transport maritimes dans l'Arctique, où on a l'impression que les tensions s'exacerbent, et enfin de l'entrée possible de la Géorgie dans l'OTAN. Au sommet de Galles, on avait évoqué les pressions exercées par la Russie sur Mme Merkel et sur la France pour que l'on refuse l'entrée de la Géorgie dans l'OTAN. La Géorgie désire à nouveau y entrer avec force. Quel sera le point de vue russe aujourd'hui ?
On estime qu'il y a 5 000 Européens parmi les 20 000 combattants djihadistes, dont 200 Français. Est-ce le cas ? Par ailleurs, il y a eu des enlèvements d'Italiens et de Canadiens en Libye. Quelle est la présence française dans ce pays aujourd'hui et de quelles protections bénéficient nos compatriotes ? Ensuite, contrairement à ses engagements internationaux, la Russie emploierait des bombes à fragmentation. Peut-on faire pression pour qu'elle n'utilise pas ces armes ? Enfin, je regrette que la rupture du cessez-le-feu en Syrie n'ait pas été plus condamnée par les chancelleries européennes.
... pourrait aisément glisser vers le rapport de force militaire. Certains États membres de l’OTAN pourraient d’ailleurs être tentés de défendre une telle évolution lors du prochain sommet de Varsovie. Il me semble pour ma part indispensable de travailler sur toute la palette d’outils dont nous disposons pour défendre la souveraineté de l’Ukraine tout en renouant des relations constructives avec la Russie. Face aux violations manifestes du droit international dont s’était rendue coupable la Russie à la fin de 2013 et au début de 2014, et que j’avais pu constater directement en me rendant à Kiev sur la place Maïdan, j’avais réclamé une réaction vigoureuse, sous forme de sanctions personnelles et ciblées. De manière générale, et pas seulement en Russie, je suis favorable au gel d’avoirs de dirigea...
Cela permettrait en effet de concilier fermeté et dialogue, et d’adapter notre positionnement en fonction des progrès constatés dans l’application des accords de Minsk. La Russie est un allié incontournable dans la lutte contre le terrorisme. Mais nous ne devons pas être naïfs quant aux ambitions territoriales de ce grand pays. Nous devrions également écouter ses voisins européens en Europe du Centre-Est, mais aussi les États baltes.
Face au renforcement des efforts de défense de la plupart des États baltes et des États limitrophes de la Russie, quelle est votre position sur la question des sanctions ? Sans rouvrir le débat que nous avons eu sur le sujet, il est important pour nous d'entendre le spécialiste que vous êtes.
...ai trouvé ce texte excellent, et son analyse et ses propositions équilibrées. J'ai hâte de lire le rapport ! Il représente une certaine évolution de notre politique étrangère. C'est une évolution récente dont je me félicite : pendant longtemps, nous avons été seuls à demander que l'on renoue le dialogue, et à insister sur le fait que nous ne gagnerions jamais contre Daech sans une ouverture à la Russie et à l'Iran. Un point que vous avez indiqué est extrêmement important : il s'agit de l'influence des États-Unis qu'il conviendrait de limiter. Nous devons rester vigilants au sein des organisations internationales, notamment de l'OTAN. Nous avons un rôle considérable à jouer si nous voulons retrouver la place qui était celle de la France en matière de politique étrangère. Au sein de l'OTAN, beau...
... seule ligne américaine, ni à se figer dès que les Russes montrent les muscles : si la France ne plaide pas la cause de la Géorgie, à tout le moins pour le Plan d'adhésion, qui reste en dehors de l'article 5, si nous ne tenons pas notre promesse de 2008, ce sera un très mauvais signal pour l'ensemble de l'Europe orientale. Je le dis en étant très favorable au renforcement de nos relations avec la Russie.
...les, car nous devons renforcer le dialogue avec les Russes, tout en donnant un signal aux Géorgiens ; ceci est possible avec le Plan d'adhésion qui, je le répète, ne relève pas de l'article 5. Les Russes s'adaptent, à nous de montrer que nous ne sommes pas dupes et que nous résistons, je le dis d'autant plus aisément que je suis russophile et que je prône le développement de nos relations avec la Russie...