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La Russie ne manque jamais de nous rappeler les promesses non tenues par l'OTAN, l'importance de l'Acte fondateur de 1997 et nous ne devons pas perdre de vue que la Russie sait très bien s'adapter, nous ne devons jamais oublier que la Russie peut s'avérer plus forte que les États-Unis, qu'elle peut gagner bien des batailles, on vient de le voir sur l'énergie : c'est pourquoi je crois que le partenariat avec la Russie est, et restera essentiel pour l'Europe. Vous ne mention...
J'ai quatre questions à vous poser. Tout d'abord, qu'en est-il de la politique de l'OTAN en matière de standardisation et de normalisation ? Est-ce que cette politique tient réellement compte des industries européennes de défense ? Ensuite, faut-il d'après vous croire véritablement à l'idée d'un « pilier européen » au sein de l'Alliance atlantique ? Cette expression n'est pas nouvelle, puisqu'elle date déjà de l'ère Kennedy, or elle ne s'est jamais traduite jusqu'à présent par un vé...
Je voulais également vous interroger au sujet de nos relations avec la Russie. Par ailleurs, vous avez employé le terme de « prétexte » au sujet du programme militaire nucléaire de l'Iran pour la mise en place du système de défense anti-missile de l'OTAN de protection du territoire et des populations. Est-ce que cela veut dire que le programme militaire nucléaire de l'Iran ne constitue pas réellement une menace à vos yeux ? Plus généralement, quelle appréciation portez-vous sur l'importance de ce dossier dans le contexte national et régional ? Peut-on envisager un Moyen Orient sans armes nucléaires ?
a soulevé la question des frontières de l'OTAN. Elle a souligné que les pays baltes comme les pays d'Europe centrale et orientale demeuraient préoccupés par l'attitude de la Russie, tout comme d'ailleurs la Finlande, non membre de l'OTAN. Elle a estimé qu'avec la persistance des « conflits gelés » en Transnistrie et dans le Caucase, mais également avec les incertitudes sur l'avenir de la Crimée, l'Europe était confrontée à une zone d'insécuri...
...res qui sont inquiétants - elle partait de tellement de loin -, mais son attitude. Les ventes d'armes des cent plus gros vendeurs ont augmenté et elles atteignent 290 milliards de dollars. La part de l'Europe ne représente que 31 milliards de dollars, soit quelque 10 % du total. La part de la Grande-Bretagne représente 10, 5 %, celle de la France un peu moins de 4 %. L'Europe est dépendante de l'OTAN. La puissance américaine est sans limites. L'équipement d'un soldat américain coûte 85 000 euros, contre 25 000 euros en Europe. Les Américains peuvent s'appuyer sur une armée comptant 1, 5 million d'actifs et 1, 2 million de réservistes. Ils ont envoyé 160 000 hommes en Irak, quand notre armée ne compte que 124 000 hommes. Depuis 2001, ils ont engagé 800 milliards de dollars dans la lutte contr...
...'entrer dans Naplouse et que, par conséquent, le faible équilibre qu'il essayait d'y établir allait être immédiatement détruit ! Tous ces chantiers entraînent de nombreuses dépenses. Pour conclure - je n'ai pas le temps de finir -, j'évoquerai le choix auquel nous sommes aujourd'hui confrontés. Il nous faut choisir entre une Europe de la défense autonome et une Europe de la défense intégrée à l'OTAN. Je crains malheureusement que le choix ne soit déjà fait. Pour défendre et la France et l'Europe, nous allons déléguer nos pouvoirs à un allié de référence, peut-être, en tout cas à une organisation internationale, l'OTAN, qui est une coquille vide.
Désormais, quand les Américains veulent intervenir, lorsqu'ils définissent la mission, en général, ils constituent simultanément une coalition et contournent l'OTAN. J'espère que vous nous direz, monsieur le ministre, quelle est la stratégie de la France.