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Interventions sur "conflit" de Josette Durrieu


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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, mon propos sera, lui aussi, centré sur le conflit israélo-palestinien, et probablement plus sur la Palestine. Je salue Mme la déléguée générale de la Palestine et celui qui nous accompagne à Ramallah régulièrement. Autrement dit, les Palestiniens sont présents dans nos tribunes pour écouter notre débat. La situation est bloquée, monsieur le ministre. À qui profite ce statu quo ? Sûrement au Hamas à Gaza en ce moment, mais à Israël aussi...

...ion et sans doute protéger la résistance palestinienne. Monsieur le ministre, je partage la position exprimée par M. Solana juste avant de quitter ses fonctions : devant l’incapacité des uns et des autres, il faudra mettre une solution sur la table. Puisque vous avez rencontré des émissaires de haut rang, pouvez-nous nous dire si les États-Unis préparent réellement un plan de paix pour régler ce conflit dans les deux ans, comme l’affirme le journal Maariv ? Ce sera ma dernière question, tout autant qu’un vœu !

... des images terribles. Cela est insupportable ! Incontestablement, l’émotion nous gagne. Pour autant, elle ne doit pas altérer l’objectivité de notre analyse politique et des opinions ou des avis que nous sommes susceptibles d’exprimer. Je voudrais, en ce qui me concerne, m’interroger, d’une part, sur le rôle et la responsabilité de la communauté internationale, et, d’autre part, sur l’issue du conflit : la paix est-elle envisageable ? Qui, réellement, la veut ? Monsieur le ministre, vous avez souligné tout à l’heure les efforts de la communauté internationale, ceux de la France. Cependant, la communauté internationale est diverse, et sa responsabilité me semble lourde et grave. Trois États ont une grande influence dans la région : les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les États-Uni...

...n mesure de faire évoluer le Hamas ? Aujourd’hui, nous assistons à une guerre annoncée entre le Hamas et Israël, doublée d’une guerre civile qui n’était pas non plus improbable. Le Hamas ne sera pas renversé : présent à Gaza, en progression en Cisjordanie, il restera un interlocuteur incontournable. La boucle est bouclée, nous voilà revenus à la case départ ! Monsieur le ministre, la solution du conflit ne peut être que politique, bien sûr, mais elle ne sera durable que si elle est juste. Croyez-vous qu’Israël veut la paix, monsieur le ministre ? Je me pose très souvent cette question ; vous aussi, j’en suis sûre. Quelle issue au conflit envisage-t-il ? Kissinger le disait volontiers : « Israël n’a pas de politique étrangère, il n’a qu’une politique intérieure. » Nous en avons la preuve tous les...

...a relance du processus de négociations ; - le plan de paix établi à Beyrouth en 2002 ouvre la voie à une normalisation israélo-arabe dans une logique séquentielle et globale. Une conférence internationale sous l'égide de l'ONU pour une paix globale paraît nécessaire ; - il existe une troisième voie entre « bouder » et « céder ». La communauté internationale peut aider à trouver une solution aux conflits sans pour autant revenir à une logique de sous-traitance ; - une approche globale de règlements des conflits pourrait avoir des effets positifs sur le contexte des relations entre le Liban et la Syrie, et entre tous les acteurs impliqués dans le conflit israélo-arabe.

Après avoir estimé qu'aux quatre conflits enchevêtrés cités par M. Terje Roed-Larsen, il fallait ajouter celui de l'Afghanistan, qui s'aggrave sous l'effet notamment de la politique pakistanaise, Mme Josette Durrieu a jugé essentiel le rétablissement d'une nécessaire cohérence dans le discours de la communauté internationale sur cette région du monde. Estimant que ce discours ne pouvait être fondé que sur une exigence de droit et de jus...