Photo de Josette Durrieu

Interventions sur "palestinien" de Josette Durrieu


14 interventions trouvées.

...eil de sécurité de l'ONU. Disons-le plus fort ! Rien qu'à cause de cela, cette conférence est réussie ! Je remercie aussi l'ambassadeur Vimont. À l'ONU, j'ai entendu un expert affirmer que les pays arabes étaient démunis et réticents à la perspective de deux États. Faisons attention ! Cela n'est pas forcément vrai... M. Netanyahou constate l'impasse, il fait primer le statu quo. Les institutions palestiniennes sont faibles, en l'absence de Conseil législatif depuis 2006, car les élections gagnées par le Hamas n'ont pas été reconnues. Pour M. Abbas, il ne reste de légitimité que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).Travaillerons-nous sur un rapprochement entre le Hamas et le Fatah ?

...ion de la France, même si elle paraît impossible. Rien n'est jamais impossible ! Vous avez évoqué les paramètres : il faut les réaffirmer. Certains changent : la colonisation fait qu'il ne reste rien du deuxième État voulu - ou presque. La question de l'État juif constitue un élément nouveau, qui est assez dérangeant. Il y a trois ou quatre ans, on n'en parlait pas. Quant à la désespérance des Palestiniens, je rencontre souvent ce qui reste des élus du Conseil législatif palestinien, dont leur président. Non seulement ils ne croient pas à la mission de la France, mais ils n'en parlent pas, et cela me dérange beaucoup. Nous sommes obligés de les corriger en soulignant qu'un effort est fait : s'ils n'y croient pas, qui va y croire ? Cependant, vous avez eu raison de rappeler l'accord de Beyrouth de...

...par l'existence de deux Etats et la fin d'un statu quo insupportable. Des négociations bilatérales ne peuvent aboutir, malgré l'intervention des Etats-Unis. À juste titre, vous voulez élargir le cercle des intervenants et vous remettez au centre des discussions la notion de droit. L'intervention de l'ONU est donc indispensable. J'ai été il y a un mois et la semaine dernière dans les territoires palestiniens : à Gaza, l'urgence humanitaire est pressante : la reconstruction n'a pas redémarré à cause du blocus qui interdit l'arrivée du ciment et de l'acier. La situation très tendue me fait dire que nous n'avons pas forcément beaucoup de temps. À côté, je note une réelle dynamique et j'en remercie la Suède. En Grande-Bretagne, seulement douze voix contre ! Entre cette urgence et cette dynamique, nous...

Les printemps arabes sont effectivement au coeur du débat. Nous ne pouvons qu'être préoccupés par la situation en Syrie et ses répercussions. La mèche est allumée et les difficultés sont devant nous. Il faut nous y préparer. S'agissant du conflit israélo-palestinien, tous les ingrédients d'un accord sont sur la table mais en fait, ce que veulent les autorités israéliennes, c'est le statu quo. La colonisation fait que l'Etat palestinien est virtuel, c'est un état hors sol. Face à cela les Palestiniens déploient une stratégie politique fondée sur le droit et la justice. En matière de prolifération, l'Iran peut à bon droit nous reprocher une politique de deux...

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, mes chers collègues, mon propos sera, lui aussi, centré sur le conflit israélo-palestinien, et probablement plus sur la Palestine. Je salue Mme la déléguée générale de la Palestine et celui qui nous accompagne à Ramallah régulièrement. Autrement dit, les Palestiniens sont présents dans nos tribunes pour écouter notre débat. La situation est bloquée, monsieur le ministre. À qui profite ce statu quo ? Sûrement au Hamas à Gaza en ce moment, mais à Israël aussi probablement. Au-d...

Les Palestiniens sont divisés, nous l’avons également tous dit. Monsieur le ministre, nous avons une lourde responsabilité concernant les élections de 2006 remportées par le Hamas. C’est un déni de démocratie : on ne reconnaît pas le résultat d’élections que nous sommes allés observer et que nous avons pourtant validées ! Nous devons en assumer les conséquences : la guerre et le blocus de Gaza. La réconciliatio...

...ous devons remettre un peu de morale dans cette situation. Soixante ans après, la paix est loin, comme le dit Bachar el-Assad, que j’ai eu la chance de rencontrer deux fois cette année. L’absence de guerre – ou le statu quo, pour certains, pas pour moi – est peut-être ce dont on peut se satisfaire. Monsieur le ministre, comment peut-on assurer la sécurité et la paix des Israéliens et des Palestiniens de la région ? Quels sont les risques nucléaires et les risques de prolifération nucléaire au Moyen-Orient si la situation ne change pas ? Quelles solutions et avec quels acteurs sont possibles ? « Pouvons-nous vivre sans solution ? », disait Moshe Dayan. Certainement pas ! Dans l’immédiat, nous avons quelques objectifs qui sont des postulats premiers : arrêt de la colonisation et de l’occupati...

... grande partie du chemin, notamment avec le plan de paix du roi Fahd d’Arabie saoudite lancé à Beyrouth en 2002. Il existe des États médiateurs, comme l’Égypte et la Turquie, que vous avez mentionnés, et auxquels j’ajoute la Syrie. Qu’il s’agisse du plateau du Golan, du Hezbollah, du Hamas ou du Liban, la Syrie est concernée. Elle veut normaliser sa situation et sans doute protéger la résistance palestinienne. Monsieur le ministre, je partage la position exprimée par M. Solana juste avant de quitter ses fonctions : devant l’incapacité des uns et des autres, il faudra mettre une solution sur la table. Puisque vous avez rencontré des émissaires de haut rang, pouvez-nous nous dire si les États-Unis préparent réellement un plan de paix pour régler ce conflit dans les deux ans, comme l’affirme le journa...

...t appliquées, à l’instar de la dernière d’entre elles, la résolution 1860, et le droit international est bafoué. Je voudrais maintenant insister avec force sur ce que je considère comme une erreur majeure commise par la communauté internationale en 2006. L’année précédente, Mahmoud Abbas, président du comité exécutif de l’OLP et porteur d’un certain espoir, avait été élu président de l’Autorité palestinienne dans des conditions tout à fait normales, tandis que le Hamas gagnait les élections municipales. En 2006 se tinrent les élections législatives, marquées par un face-à-face entre le Fatah et le Hamas. Ces élections voulues, observées – j’ai fait partie des observateurs – et validées par la communauté internationale furent remportées par le Hamas, ce qui a été vécu comme un événement dramatique,...

Était-ce vraiment la chose à faire ? Quel tort fait à la démocratie et à la crédibilité de la communauté internationale ! Nous en payons encore maintenant les conséquences. J’ajoute que quarante-huit membres du Conseil législatif palestinien sont aujourd’hui en prison. Qui en parle ? Personne !

Dans ces conditions, je veux bien saluer le soldat Shalit et rencontrer sa famille, mais je tiens aussi à saluer les 12 000 prisonniers palestiniens et les quarante-huit parlementaires qui croupissent dans une prison du Néguev. Monsieur le ministre, refuser le résultat des élections, était-ce vraiment la bonne stratégie ? Je me souviens d’une audition par la commission des affaires étrangères du Sénat du ministre de l’époque, M. Douste-Blazy, au cours de laquelle nous nous étions déjà posé la question. Aujourd’hui, avec le recul, je le dis...

a souligné le déséquilibre entre les exigences formulées à l'égard des Palestiniens et des Israéliens. Si l'on demande au Hamas de respecter la feuille de route, pourquoi ne pas en faire autant à l'égard d'Israël ? Elle a considéré que le reversement des droits de douane par Israël à l'Autorité palestinienne était une obligation minimale. Elle a évoqué une dissymétrie dans le sort réservé à l'Iran pour l'application du traité de non-prolifération, alors que les Etats-Unis s'app...

a souligné que nul n'avait prévu les résultats des élections palestiniennes et que le Hamas s'était engagé dans le processus démocratique en pensant qu'il resterait minoritaire. Elle s'est demandé s'il fallait voir là un éventuel signe de pragmatisme de la part des dirigeants de ce mouvement. Indiquant que l'électorat féminin avait contribué au succès du Hamas, elle s'est interrogée sur l'attitude que prendrait ce dernier quant à la place des femmes dans la société. E...

a observé que la Russie entendait préserver sa mainmise sur l'espace qu'elle a perdu en Asie centrale et dans le Caucase. Evoquant ensuite les élections palestiniennes, elle a considéré que la position française devait, certes, être ferme, mais aussi faire preuve de subtilité et de diplomatie, sans négliger le fait que ce processus électoral s'était déroulé dans un pays occupé. Elle a estimé que nul n'avait souhaité la victoire du Hamas, liée à la sanction par les électeurs palestiniens du bilan du Fatah, mais a rappelé que le texte de campagne de ce mouveme...