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Colonel, lorsque nous avons reçu le chef d'état-major des armées, il nous a dit qu'il n'y aurait pas de victoire militaire sans restauration des États. Or, nous savons tous où nous en sommes sur cette question. Au Mali, il n'y a plus rien : plus de police, plus d'armée, plus d'enseignants, plus de médecins... Il a ajouté qu'une victoire sur le plan économique était également nécessaire. L'opération Barkhane est bien placée pour savoir ce qu'il faut faire en la matière. Il a, par ailleurs, évoqué la nécessité d'aider les populations locales, notamment les paysans qui se sont réarmés pour des raisons d'intérêt économique ; si nous ne leur donnons pas les moyens de travailler, ils iront combattre. Où en est-on en la matière ? Depuis septembre 2018, l'AFD dispose d'un chargé de mission permane...
Les agents de Frontex ont fait un travail formidable. La photo de l'opération du 24 juin en témoigne. Ils ont été intrigués par un bateau de pêche qui traînait un canot vide et l'ont suivi jusque devant les côtes italiennes : il a été tout du long survolé, par des drones notamment. À un moment, un flot de passagers a émergé du bateau pour descendre dans le canot. J'ai une autre image en tête, dans ce reportage diffusé au Journal de 20 heures. Elle montre un équipage - le m...
Je vous remercie pour la précision de vos explications, d'autant que celles de Jean-Yves Le Drian devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale - la France aurait agi pour éviter un coup d'État - n'avaient pas semblé très crédibles. Ce dernier, comme le Président de la République, a affirmé que l'intervention de l'armée française au Tchad n'avait aucun rapport avec l'opération Barkhane. Pour autant, l'avenir de celle-ci, que je soutiens, interroge. Légalement, un vote du Parlement aurait dû intervenir au moment de la régionalisation de « Serval » en « Barkhane », dans le délai de quatre mois, pour en autoriser sa prolongation.
Les casques bleus sont trop souvent un maillon faible de la présence de l'ONU. Le président Cambon a été plusieurs fois au Sahel, je m'y suis également rendu et j'ai été très frappé de voir que l'on y attaque les casques bleus ; ils meurent ou viennent se protéger auprès des troupes de l'opération Barkhane. Ne peut-on pas profiter de la présidence de la France pour poser une question de fond, celle du fonctionnement des casques bleus ? Beaucoup de pays africains fournissent des casques bleus afin de recevoir de l'argent mais leurs soldats sont parfois mal formés.
Nous vous aidons, madame la ministre. Nous allons rejeter cet amendement, qui tend à supprimer la disposition de la commission, mais laissez-vous donc convaincre ! Par ailleurs, je développerai un argument que je n’ai pas utilisé à propos des amendements n° 132 et 133 : nous ne savons pas où nous allons. De temps en temps, nous menons des opérations à la demande de l’ONU, notre collègue Bernard Cazeau l’indiquait précédemment, comme l’opération dans le golfe de Finlande ; à d’autres moments, nous intervenons avec le feu vert de l’ONU ; mais à d’autres encore, nous intervenons aussi sans son feu vert – je ne vous rappellerai pas ce qu’il s’est passé il y a quinze jours… Nous ne savons donc pas où nous allons et, pour ma part, je soutiens le...
Le tableau que vous avez dressé de Barkhane n'est pas très rassurant. Ma question porte sur le désengagement de Barkhane. J'ai d'ailleurs posé la même question à la Ministre hier, qui ne m'a pas complètement répondu. Nous savons que même si les crédits pour les opérations extérieures ont été augmentés à 650 millions d'euros, cela ne sera pas suffisant. L'option d'un désengagement est-elle à l'étude ?
Je confirme qu'auprès des parlementaires britanniques, nous avons rencontré des collègues qui ont envie de continuer une coopération privilégiée malgré le Brexit. Ils n'en ont toutefois peut-être pas les moyens. Comme vous l'avez dit, Monsieur le Président, le traité de Lancaster « bat de l'aile » concernant un certain nombre de projets. Ma question porte précisément sur un sujet qui peut concerner les Britanniques : où en est la France en matière de démonstrateurs de drones de combat ? Qui sont nos actuels et futurs concurre...
On dispose de beaucoup d'informations sur la Turquie. Vos deux interventions, très riches, nous en ont encore fourni. Je ne suis toutefois pas sûr d'être plus éclairé qu'auparavant sur la situation complexe de ce pays. Je ne poserai qu'une seule question sur l'opération à Afrin et son acceptabilité par l'opinion publique turque. Les Turcs avancent peu et découvrent des combattants redoutables : les Kurdes, qui ont permis de battre Daech ! Ils sont également équipés de missiles qui ont brisé les premiers chars Léopard, et qu'ils ont également envoyés sur certains villages turcs. L'opinion publique turque commence à savoir ce qui se passe. Les Kurdes sont aliment...