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...le monde adulte doit prendre toutes ses responsabilités pleines et entières : la victime doit être protégée et avoir foi en notre justice. De son côté, le harceleur doit réaliser que ses actes sont répréhensibles et être lui-même accompagné dans sa souffrance. Sinon, quels citoyens seront-ils demain ? J'ai déposé le 21 février dernier une proposition de loi visant, dans le cadre d'un harcèlement scolaire, à poser le principe d'une mesure d'éloignement du harceleur pour protéger la victime. Son objet est d'affirmer un principe simple : ce n'est pas à la victime de fuir et de quitter son établissement et son environnement pour échapper à son harceleur, ce n'est pas non plus à sa famille de s'adapter à ce changement, mais au petit harceleur. Les maires m'indiquent signer les dérogations avec la boul...
Je vous remercie, madame la rapporteure pour avis, de votre travail éclairé sur ce sujet infiniment douloureux. Vous avez parfaitement raison : on ne peut pas se payer de mots. Le harcèlement scolaire est une vraie tragédie. Comme vous l'avez souligné, il s'agit souvent de violences commises par des mineurs sur d'autres mineurs. Depuis la nuit des temps, l'adolescence est un âge sans pitié, et les réseaux sociaux sont un outil terrible, puisque, comme chacun le sait, internet reste un royaume sans roi, ni loi, ni frontière, malgré tout ce que l'on peut essayer de mettre en place. Il faut peut...
Voilà deux ans, monsieur le ministre, vous exposiez, dans un long entretien accordé à un hebdomadaire, vos préconisations et vos objectifs dans cette noble tâche de ministre qui est la vôtre. Vous disiez alors que vous vouliez que les élèves progressent et qu’il ne fallait pas cacher les problèmes sous le tapis. En revanche, vous n’aviez pas parlé de la médecine scolaire, sauf au détour de la question des certificats médicaux. La médecine scolaire était pourtant déjà dans un état catastrophique, voire alarmant, avec moins de 1 000 médecins scolaires pour 12, 5 millions d’élèves… Or la médecine scolaire, c’est la prévention, l’éducation à la santé, l’hygiène, le bien-être. Nous allons en avoir besoin. Le déconfinement aura révélé des drames. Des élèves ont décro...
...Éduquer, c’est ex ducere, « emmener au-dehors » : il faut emmener dans la société des enfants en bonne santé. Le ministère des solidarités et de la santé va mettre en place des brigades d’« anges gardiens ». Pourquoi ne pas instituer l’équivalent dans votre ministère ? En tout état de cause, votre réponse montre, pour reprendre l’une de vos expressions, que vous ne mettez pas la médecine scolaire sous le tapis !