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Mes chers collègues, les arguments peuvent paraître redondants, mais l’affaire est importante. La crise de notre République procède aussi d’une distance croissante entre une partie de la population et nos forces de police. Il faut donc renouer la confiance réciproque. Or ce n’est pas en mettant en place des dispositifs qui cachent davantage les réalités et en permettant que les forces de l’ordre, au motif de la provocation à l’identification, puissent s’opposer à des prises d’images que l’on réglera ce problème. Tout d’abord, on peut s’étonner que les autorités policières et l’ensemble de l’État ne se soient pas ...
... Cela pose un problème collectif, car, au-delà de la libre administration des communes, la délinquance dans un lieu finit par avoir des effets sur l’ensemble. Une politique nationale est donc nécessaire. Ces trois amendements visent à rappeler que mettre en place ces politiques partenariales devrait être un devoir. J’ai eu l’occasion dans le passé d’animer ce genre de conseil avec la justice, la police, et nous avons pu améliorer les choses, notamment pour les enfants dont les mères n’étaient plus en mesure d’assurer l’autorité. Tous ces sujets doivent être traités. Il faut donc que ces conseils existent, aient les moyens d’agir et aborder ce travail très en amont - comme d’ailleurs pour l’éducation populaire, autre grave sujet dans notre pays. Je vous rappelle que de nombreux d’enfants vivent...
...e les mots « respectueux des libertés » dans le titre de votre texte, cela ne trompera personne. Non, il n’est pas vrai que cette loi fait progresser les libertés ! Pour ma part, j’attends une loi de programmation déclinant de manière globale la stratégie nationale de sécurité dans toutes ses dimensions, qu’il s’agisse de cybersécurité, de lutte contre le terrorisme, de maintien de l’ordre ou de police de proximité. Beaucoup, et j’en fais partie, veulent défendre la police républicaine. Dans ce cas, commençons par lui donner les moyens d’agir. Respectons les conditions de travail et de vie des agents. Accompagnons-les quand ils rencontrent des difficultés. Mais cessons de les leurrer avec des durcissements législatifs qui ne sont la plupart du temps jamais mis en œuvre !
...au du Sénat a été reçu à l’Élysée, voilà un an et demi ou deux ans, il nous avait dit qu’il était sur le point d’arbitrer sur l’avenir de la métropole du Grand Paris et des départements franciliens. Manifestement, il a dû considérer qu’il n’y avait pas suffisamment de consensus local et il laisse la situation en suspens, ce qui n’est pas souhaitable. Parlons plus précisément de la question de la police. Personnellement, j’ai l’intime conviction que l’on ne peut plus considérer que la préfecture de police de Paris doit rester une structure spécifique, une sorte d’État dans l’État, même si la formule est excessive. En effet, la métropole parisienne ne peut pas continuer à être organisée, en matière policière, comme elle l’est aujourd’hui, Paris constituant un îlot au sein du reste de l’aggloméra...