Photo de Marie-Pierre Monier

Interventions sur "supérieur" de Marie-Pierre Monier


6 interventions trouvées.

Depuis le début de nos auditions, les difficultés d'orientation du collège au lycée et du lycée à l'enseignement supérieur sont systématiquement évoquées. Vous avez précédemment indiqué que vos élèves ne venaient pas nécessairement des lycées agricoles. Ce constat résulte-t-il de la formation des lycées agricoles, qui affichent une volonté de s'orienter vers l'innovation ? La relation entre les attentes et l'enseignement de vos écoles est-elle difficile ?

...? Avez-vous dressé des comparaisons avec d'autres modèles étrangers ? Quel est le profil des doctorants à l'Inrae ? Sont-ils surtout issus de l'enseignement agricole ? Vers quel parcours se tournent-ils ensuite ? Je souhaite évoquer également les nouveaux enjeux liés à la transition écologique et aux fortes attentes sociétales. Estimez-vous que ce sujet fasse partie intégrante de l'enseignement supérieur agricole ? Avez-vous une vision des sujets qui pourraient s'imposer dans les années à venir ? Dans le domaine de la recherche du monde professionnel agricole, identifiez-vous un manque de vocations et de candidats ? Quels sont les leviers susceptibles d'accroître l'attractivité ? Pour ma part, j'ai toujours beaucoup apprécié ce que votre structure propose au Salon de l'Agriculture. J'ai dégusté...

...r par la mise en place de cette dernière sélection. Je termine en soulignant le paradoxe de l’article 40 de la loi du 27 janvier 2017 relative à l’égalité et à la citoyenneté, qui vient d’être modifié par la loi du 26 juillet 2019 pour une école de la confiance, afin de prolonger de trois années supplémentaires l’expérimentation d’admission de bacheliers professionnels en sections de techniciens supérieurs, ou STS.

...ut l’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France, l’IAVFF, une instance encore jeune, puisqu’elle a été créée sous cette forme en 2015, sur l’initiative du ministère de l’agriculture de l’époque, Stéphane Le Foll, dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt. La création de cet établissement visait à améliorer la coopération entre l’enseignement supérieur et la recherche agronomique, vétérinaire et forestière, afin d’acquérir une meilleure renommée internationale dans ces domaines et d’être en mesure de former les chercheurs et chercheuses qui inventeront de nouvelles solutions pour réussir la transition agroécologique. En particulier, l’institut devait permettre une meilleure coordination entre les différents établissements, pour qu’ils mènent d...

...lever le défi des 3 % du PIB consacrés à la recherche, dont 1 % pour la recherche publique. Notre proposition se fonde sur le constat que le rapporteur pour avis de la commission des finances a effectué : la programmation ne tient pas compte de l’inflation et, compte tenu des aléas politiques et économiques, la hausse des crédits destinés à la mission interministérielle recherche et enseignement supérieur, la Mires, serait non pas de quelque 26 milliards d’euros, mais de 7 milliards d’euros seulement. Notre amendement a pour objet de prévoir une programmation digne de ce nom, avec un peu plus de 45 milliards supplémentaires répartis sur sept ans sur les trois programmes.

Au-delà du problème de l'augmentation des droits d'inscription, il y a également pour les étudiants dont les familles sont en zone rurale le coût lié à leur installation : le logement, le transport, etc. Nous avons évoqué les filières surpeuplées. Quelles sont les filières déficitaires ? En réaction à votre proposition 12 qui vise à développer les liens entre le secondaire et le supérieur, je voudrais souligner que la réussite de l'orientation se joue très en amont, dès le collège, avec l'aide des professeurs principaux et des conseillers d'orientation. Enfin, en matière de sélection, j'attire votre attention sur les effets pervers du numerus clausus. C'est ce système qui fait que nous manquons de médecins généralistes aujourd'hui.