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...que est nul, et les Français l'ont compris. L'appel à la sous-traitance de façon systématique et désorganisée pose un problème de sécurité nucléaire qui est au coeur du débat. Par ailleurs, un scientifique a récemment montré que 50 % de la consommation d'énergie pourrait être épargnée avec une véritable politique d'économie d'énergie. Mais pour les couches populaires, qui recourent au chauffage électrique, cela pose problème. Sur la politique d'économie d'énergie, le bâtiment français est en avance : une vraie politique publique sur ce secteur-là pourrait représenter des centaines de milliers d'emplois. Dernière chose, nous avons besoin d'un développement inédit des énergies renouvelables. De ce point de vue, l'Allemagne ne doit pas être regardée avec condescendance : elle vient de créer 400 000...
...s dit autre chose. Quand nous nous sommes déplacés en Maurienne et que nous avons abordé la question de Rio Tinto et des électro intensifs, nos interlocuteurs ont montré leur grande inquiétude face à la loi NOME : l'État français sera-t-il capable de maintenir le prix de l'électricité à un niveau abordable ? Si tel n'est pas le cas, la délocalisation aura lieu, au mieux, au Canada, là où l'hydroélectrique ne produit pas de CO2, au pire, en Chine où la production d'aluminium est 22 fois plus polluante qu'en France. Qu'entendez-vous faire pour conserver l'industrie de l'aluminium dans notre pays ? J'en viens à la filière photovoltaïque : la suspension des aides a mis un coup d'arrêt au développement d'une filière très intéressante : dans la Tribune d'hier, Bertrand Piccard disait que d'importants i...
... menace pour la filière et que la crise actuelle doit inciter à une restructuration de plus grande ampleur dans la mesure où les problématiques de réchauffement climatique et de réduction des rejets polluants devraient conduire les constructeurs à proposer de nouveaux modes de mobilité. A cet égard, il a également noté le retard pris par les groupes français dans la commercialisation de véhicules électriques, par rapport aux constructeurs japonais.
... menace pour la filière et que la crise actuelle doit inciter à une restructuration de plus grande ampleur dans la mesure où les problématiques de réchauffement climatique et de réduction des rejets polluants devraient conduire les constructeurs à proposer de nouveaux modes de mobilité. A cet égard, il a également noté le retard pris par les groupes français dans la commercialisation de véhicules électriques, par rapport aux constructeurs japonais.