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Interventions sur "enseignement" de Mathilde OLLIVIER


5 interventions trouvées.

...otre politique, à travers Parcoursup, est rattrapée par ses échecs, car une plateforme ne saurait cacher le manque d'investissement dans l'orientation et l'avenir des jeunes étudiants. Le nombre de conseillers d'orientation a fortement diminué entre 1980 et 2022, alors même que le nombre de lycéens, sur cette période, est passé de 1, 4 million à 2, 2 millions. De plus, le manque de places dans l'enseignement supérieur est très important. Ce qui se joue derrière le budget et les moyens alloués à cette fameuse frontière entre lycée et enseignement supérieur, c'est l'accès de tous les jeunes étudiants à un enseignement supérieur de qualité, qui réponde à leurs aspirations. Les élèves qui n'ont pas les clés, qui ne disposent pas des codes pour s'orienter dans un système d'enseignement supérieur toujour...

...imposaient-ils pas une revalorisation ? Argentine, Égypte, Liban, Turquie : dans de nombreux pays, les besoins sont criants et, pour des économies de bouts de chandelle, des centaines de personnes sont laissées dans la précarité et la pauvreté. J'en viens à l'AEFE et aux bourses scolaires. Cette année encore, vous allez demander aux parents qui ont des enfants boursiers inscrits dans le réseau d'enseignement français, de contribuer davantage, en relevant le taux de la CPS de 2 % à 7 %, pour compenser l'insuffisance de la dotation. Cette année encore, l'enveloppe des bourses ne permettra pas de répondre aux besoins. En 2023, déjà, la sous-dotation de ce programme a obligé le Gouvernement à débloquer des moyens supplémentaires conséquents. En 2024, l'AEFE sera pour la première fois dépourvue de la fam...

En 2023, quelque 105, 75 millions d'euros ont été votés en loi de finances initiale pour l'accès des élèves français au réseau de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE), dont 104, 4 millions pour les bourses scolaires. En réalité, 98, 1 millions d'euros seulement étaient disponibles, après déduction des crédits placés dans la réserve de précaution et de ceux ayant fait l'objet du surgel en cours d'année budgétaire : ce montant correspond à peine à la dotation versée à l'AEFE en 2017 ! Les élus, les parents d'élèves, les association...

...ntre toute forme de discrimination et de haine, il faut changer d'échelle. C'est pour cela que nous proposons de mettre en place une formation annuelle pour l'ensemble du corps enseignant des premier et second degrés. Ce type de formation pourrait aider à identifier des situations à risque et, surtout, permettre de tenir davantage compte des enjeux liés aux discriminations et à la haine dans les enseignements dispensés. Je me permets de préciser que la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah) recommande la mise en place de formations annuelles obligatoires. Or aucun financement dédié ne figure dans ce budget. C'est ce à quoi nous voulons remédier avec cet amendement.

...ntal du « faire société ». Un principe qui va mal, qui se trouve dans une impasse aujourd’hui. Cependant, je souhaite vous alerter sur certains points. Vous évoquez à plusieurs reprises, au sujet des premiers articles de la proposition de loi, la forte fluctuation législative de ces dernières années. Je m’interroge alors sur la logique de légiférer, à notre tour, encore et encore sur le cours d’enseignement moral et civique et sur la journée défense et citoyenneté. Pour l’enseignement moral et civique, nous restons convaincus que c’est la liberté d’enseignement de nos professeurs qui permettra la meilleure compréhension et le meilleur apprentissage de la citoyenneté. Faisons confiance au corps enseignant et apportons-lui les moyens pour faire de ce cours une matière centrale dans le quotidien des é...