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Interventions sur "LPR" de Max Brisson


6 interventions trouvées.

... ? Indéniablement, oui, puisque les crédits augmentent substantiellement : +1 milliard d’euros par rapport à 2022. Madame la ministre, je salue l’ambition forte que vous défendez et les résultats concrets que vous obtenez. Cette ambition s’articule autour de trois priorités, que vous avez rappelées : compensation pérenne de la revalorisation du point d’indice ; poursuite de la trajectoire de la LPR ; mesures nouvelles en faveur de la vie étudiante ou reconduction de mesures exceptionnelles mises en œuvre depuis la crise sanitaire. Les moyens augmentent, des efforts significatifs sont réalisés afin de répondre à l’urgence que connaissent ces secteurs stratégiques pour l’avenir de notre pays. Dans le contexte d’inflation et de crise énergétique que nous connaissons, ces hausses de crédits pe...

...e Les Républicains. Nous ne pouvons nier que l'effort est réel et que la trajectoire prévue est respectée. Comme Laure Darcos, je considère qu'il est important d'insister sur le développement de la culture scientifique si l'on pense que la raison doit l'emporter. Même si nous avons pu progresser, grâce à votre travail, dans le décorticage d'emboîtements budgétaires complexes, l'imbrication de la LPR avec « France Relance » demeure particulièrement difficile à comprendre. Pour citer une ancienne ministre, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup. S'il faut saluer cette trajectoire, le constat reste que l'Allemagne dépose 15 % des brevets en Europe, contre 6 % pour la France. C'est dire le retard pris. Je n'ai pas été convaincu par la réponse de la ministre sur l'articulation de la LPR et d...

...’étudiants et des efforts appréciables pour contrer l’inquiétante précarité croissante des étudiants, la déstabilisation financière des Crous et l’érosion du nombre d’étudiants étrangers. Pourtant, l’effort consenti par l’exécutif est au minimum affaibli par un flou budgétaire dont on se demande s’il est calculé ou innocent. Le jeu de bonneteau que vous avez animé, madame la ministre, entre PLF, LPR et plan de relance en a même fait perdre son latin aux plus latinistes d’entre nous – n’est-ce pas, cher Pierre Ouzoulias ?– et sa compréhension des équations complexes à notre rapporteur pour avis.

Le calendrier que vous avez imposé voulait-il nous mettre dans une seringue ou vous a-t-il été imposé ? Pour le moins, il a embrouillé votre message et dénaturé votre copie. Je constate en effet que nous avons débattu de la LPR alors que l’Assemblée nationale avait déjà voté les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » intégrant la première année de financement de la LPR.

De même, nous avons discuté des premières marches de la trajectoire financière de la LPR alors que la hausse des crédits pour la recherche était déjà adoptée à hauteur de 400 millions d’euros par les députés. Devant cet imbroglio, je crois qu’il faut revenir à des choses simples. Lorsque nous vous avons demandé de ramasser la LPR, vous vous êtes engagée à sanctuariser des crédits supplémentaires dès 2021 via le plan de relance afin de relever la première marche d’exécution d...

...e PLF. Ils se retrouvent dans le plan de relance sous forme d’autorisations d’engagement via l’ANR. Certes, c’est une sanctuarisation d’une partie des financements du plan de relance pour la recherche, dont les crédits, eux, ne sont nullement fléchés et encore moins sanctuarisés – c’est le résultat de notre exigence d’un engagement plus fort sur les premières années de la trajectoire de la LPR –, mais est-ce à la hauteur de nos attentes ? Je crains que non, car ce ne sont pas des crédits de paiement sur le PLF, que vous ne pouviez plus diligenter vu le télescopage des examens du PLF et de la LPR. D’où notre mécontentement, d’autant qu’en cherchant bien nous avons également décelé des financements à dimension pérenne nichés dans un plan de relance au caractère, par définition, temporai...