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Interventions sur "métropole" de Michel Magras


3 interventions trouvées.

...ir. Longtemps ils se sont dirigés vers la Guadeloupe ou Saint-Martin, voire vers les Sables-d'Olonne, en raison d'un projet de privilégier un département français pour favoriser l'implantation d'une communauté d'accueil. Aujourd'hui ils sont éparpillés dans le monde entier, là où ils disposent de connaissances ou de relations. Je ne suis pas sollicité par les gens de Saint-Barthélemy installés en métropole. Les difficultés se posent uniquement au moment de leur retour dans l'île. J'avais proposé, lors de l'examen du projet de loi relatif au statut de Saint-Barthélemy, d'instaurer une préférence à l'emploi, à compétence égale, en faveur des personnes originaires ou déjà installées sur l'île. Le ministre avait alors déclaré « que la France n'était pas prête à accepter ce type de discrimination ». Mê...

...ion des affaires économiques, qui ont notablement fait évoluer le texte sur des points qui le méritaient. En effet, les dispositions du projet de loi destinées à agir sur le fonctionnement du marché liaient très explicitement la cherté de la vie au comportement des entreprises. Or il est incontestable que les relations économiques exclusives qu’entretiennent les collectivités d’outre-mer avec la métropole et plus généralement avec l’Europe pour l’approvisionnement de leurs marchés ne peuvent qu’entraîner un enchérissement du coût de la vie, du fait, en premier lieu, du coût du transport des marchandises. Il est en outre indéniable que l’étroitesse de ces marchés engendre une propension naturelle à l’établissement d’oligopoles, voire de monopoles sur bien des segments. Cela s’explique par la diffi...

...ltés à suivre le raisonnement qui inspirent les amendements n° 373 rectifié bis et 374. Par l’amendement n° 373 rectifié bis, M. Peyronnet propose d’ajouter, à l’alinéa 14, à la fin du 1°, la notion d’intérêt métropolitain. Si cette précision est insérée à cet endroit, elle s’applique donc aux a, b et c du 1°. Il s’agit alors d’un amendement de fond qui prévoit que la métropole ne s’intéresse qu’aux affaires métropolitaines.