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Interventions sur "intégration" de Mickaël Vallet


2 interventions trouvées.

... est donc normal que nous nous interrogions sur ce niveau. Pourquoi avons-nous, un peu au doigt mouillé, ces discussions qui se réfèrent uniquement à l'étude d'impact du Conseil d'État, qui n'est pas davantage composé de linguistes ou de spécialistes de la pédagogie ? Parce que nous ne disposons pas en France, à la différence de ce qui existe dans d'autres pays ou dans d'autres domaines, comme l'intégration, l'égalité femmes-hommes, les lieux de privation de liberté ou encore les droits, d'un office de la langue qui aborderait ces sujets de manière transversale et qui les objectiverait. Monsieur le ministre, nous ne tomberons peut-être pas d'accord sur le niveau exigé et le temps imparti, mais un certain nombre d'entre nous seraient prêts à ne pas voter contre votre sous-amendement si vous acceptie...

...onale. En France, espérons-le pour encore longtemps, il n'y a qu'une seule langue commune et aucune autre n'est capable de s'imposer à elle. La question du niveau de français des immigrés tient donc moins à la vivacité de notre langue face à celles de chacun d'eux qu'à leur propre capacité à travailler, vivre, avoir des interactions sociales et suivre la scolarité de leurs enfants. En plus de l'intégration à la québécoise en français, c'est l'idée de l'intégration par le français. C'est donc non pas la langue qui est menacée, mais la facilité pour les immigrés à l'utiliser à des fins d'intégration indispensable. Or ce qui nous est présenté au moyen de ce texte, c'est-à-dire exiger demain pour un titre de séjour annuel ce que nous exigeons aujourd'hui pour un titre de séjour pluriannuel, ne semble ...