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...apon a, néanmoins, déploré la régression significative de la place du français au sein des institutions européennes qu'illustrent, en particulier, trois exemples inquiétants rapportés par M. Alex Türk, président de la CNIL, devant la commission des affaires européennes : - la prochaine conférence européenne sur la protection des données personnelles à Edimbourg pourrait se dérouler dans la seule langue anglaise sans qu'aucune traduction ne soit assurée ; - il est demandé à la France d'assumer le coût des traductions nécessaires dans le cadre de la procédure d'évaluation « Schengen » qui sollicite à la fois le ministère de l'intérieur et la CNIL ; - de plus en plus de hauts fonctionnaires français s'expriment désormais en anglais. Elle s'est émue du fait que, au sein même de la CNIL, dont le ...
...f, vous avez présenté plusieurs propositions d'un grand intérêt. Vous préconisez tout d'abord un recentrage des programmes. Il n'est pas question de procéder à leur énième refonte, mais de respecter les objectifs fixés par la loi d'orientation et de programme pour l'avenir de l'école d'avril 2005. Ce recentrage sur les priorités de l'éducation me semble tout à fait nécessaire. La maîtrise de la langue française est la plus essentielle de ces priorités, elle est la raison d'être de l'école primaire, qui a pour mission première le travail sur la langue orale et écrite. Nous ne pouvons plus cultiver l'échec dans ce domaine. Ne faudrait-il pas laisser à l'enseignant une grande liberté pédagogique ? L'année 2007-2008 est celle de la définition du socle commun des connaissances et des compétences, ...
Citant un dicton selon lequel « qui ne parle qu'une langue ne vit qu'une fois » et reconnaissant que les Français avaient des difficultés dans l'apprentissage des langues, Mme Monique Papon a demandé si la Commission européenne avait établi une liste de bonnes pratiques et d'idées neuves qui seraient pertinentes pour être appliquées en France.
...'hui, se satisfaire du fait que 10 % à 15 % d'enfants ne sachent pas lire en quittant le cours préparatoire ? Peut-on se satisfaire du fait que 10 % des enfants sortent de l'école primaire en ne disposant que de 300 mots de vocabulaire à peine ? Comment expliquer que, dans notre société si bavarde, qui ne cesse de communiquer, il y ait encore tant de jeunes qui ne maîtrisent pas usuellement notre langue après douze années passées sur les bancs de l'école ? S'agissant de la lecture, vous avez affirmé, monsieur le ministre, qu'elle était la « clef indispensable » pour tout le reste. Je me garderai bien de me prononcer sur les méthodes, dont vous avez d'ailleurs confié l'étude à d'éminents spécialistes. Nous en saurons sûrement davantage dans quelques semaines, quand ils vous remettront leur rappo...