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...helon - un délégué interministériel -, alors que je pensais de façon intuitive qu'il nous fallait plutôt moins d'échelons, moins d'agences, moins de conseils et de hautes autorités, pour être efficace. De plus, nous avons presque tous constaté sur nos territoires que la gestion aurait pu être plus efficace si, au lieu d'une cogestion plus ou moins heureuse selon les départements entre préfets et ARS, nous n'avions eu qu'un chef de file, qui aurait été le préfet. Nous pourrions faire le même constat au niveau national : le ministère de l'intérieur aurait pu être chef de file, étant peut-être mieux placé pour gérer une crise que le ministère de la santé, même dans le cas d'une crise sanitaire. Il s'agit non pas d'une affirmation, mais d'une interrogation, et d'une piste de discussion. Enfin, ...
La coopération entre l'hôpital public et le privé passera-t-elle plus par la constitution de CPTS que par le truchement de l'ARS ? Face à ce que tout le monde a appelé une crise de l'hôpital, plusieurs solutions ont été préconisées, dont une diminution du personnel administratif au profit d'une augmentation du personnel soignant. Partagez-vous cette position ? Le ratio entre personnel administratif et personnel soignant est-il le même dans le secteur privé que dans le public ?
Selon vous, madame la directrice générale, un des acquis de cette crise a été de permettre aux ARS de prendre des décisions dans des délais plus courts qu'habituellement. Vous avez notamment évoqué les autorisations pour les lits de réanimation. Quel est le délai habituel et quel fut-il durant la période de crise ? Accorder plus d'autonomie aux ARS constituerait selon vous une piste pour l'avenir. Quelle est aujourd'hui l'autonomie des ARS par rapport à la direction générale de l'offre de so...