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Permettez-moi de faire un rapide rappel historique. En 2011, le titre de séjour « étranger malade » qui n'est pas, madame Vogel, un titre délivré non pas de manière discrétionnaire, mais lorsque le dossier présenté par l'étranger concerné est conforme aux critères définis, a été créé à cette condition qu'il pourrait être accordé à un étranger ne disposant pas d'un traitement dans son pays d'origine. Jusqu'en 2016, plusieurs majorités présidentielles – au moins deux – se sont succédé, mais ri...
Ce n'est pas n'importe quoi, monsieur Iacovelli, vous le verrez. Il ne s'agit évidemment pas de vouloir être malade, mais de se dire que si on l'est, on bénéficiera d'une très bonne prise en charge, qui n'est pas la même dans beaucoup d'autres pays d'Europe. Cette motivation doit donc être prise en compte. Il y en a peut-être une autre ; j'espère que vous me laisserez l'exposer, car vous jugerez sans doute que cette motivation manque de fraternité, d'empathie, ou qu'elle est profondément égoïste.