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Nos concitoyens attendent de pied ferme que nous prenions des mesures concrètes pour préserver leur santé et assurer une transition réussie et durable vers l’agroécologie, en interdisant le recours aux produits phytopharmaceutiques contenant des substances actives de la famille du glyphosate. Cet amendement vise donc à interdire l’utilisation de ce produit à compter du 1er janvier 2021, avec de très rares dérogations jusqu’au 1er janvier 2022 pour les usages et les pratiques agricoles qui, sans ce produit, pourraient être en situation d’impasse au regard des leviers d’action et des connaissances actuels. Le glyphosate a été classé comme cancérogène probable pour l’homme par le Cent...
Il est faux de dire que c'est le mauvais usage du produit qui le rend dangereux. Contrairement à ce que l'on a longtemps cru, ce n'est pas la dose qui fait le poison. Même à très faible dose, le produit est dangereux. Nous le voyons par exemple avec les perturbateurs endocriniens : des doses infimes provoquent des effets néfastes. La Commission européenne n'a pas interdit l'utilisation du glyphosate dans cinq ans, mais a prolongé son utilisation pendant cinq ans, ce qui est très différent, puisque nous n'avons aucune garantie sur ce qui adviendra dans cinq ans. Je rappelle que seules les décisions politiques réelles ont des effets. Repousser constamment les décisions conduit à repousser l'amélioration des situations. Le débat public se focalise aujourd'hui sur le glyphosate, mais je consid...
Certains risques liés au glyphosate peuvent découler d'un accident : je pense que tout le monde a entendu parler du cas de Paul François, agriculteur de Charente, empoisonné en respirant un herbicide. Il a eu les plus grandes difficultés à faire reconnaître la responsabilité de Monsanto dans sa maladie, et il continue son combat : même lorsque l'accident est avéré, il est très compliqué d'établir les responsabilités. D'autres risq...