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Interventions sur "allemagne" d'Olivier Cadic


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L'Allemagne a fait partie des pays engagés militairement au Sahel. Quel est le regard de votre pays sur la situation dans cette région ?

...e un projet politique, il doit rester un projet industriel si nous voulons qu'il fonctionne. Cependant, la stratégie d'Airbus de se développer dans le domaine militaire ne risque-t-elle pas d'être contradictoire avec la stratégie de Dassault Aviation ? Vous dites aussi que, lorsque l'on attaque Airbus, on attaque l'Europe, mais c'est faux. Sur ce dossier, Airbus ne représente pas l'Europe mais l'Allemagne et l'Espagne. Nous sommes aujourd'hui avec un concurrent du Rafale et la difficulté est d'avoir deux concurrents qu'il faut faire converger ensemble vers un nouveau système. Airbus est-il prêt à se ranger derrière le leadership de Dassault sur le SCAF ? Ce point ne doit pas être contesté selon nous. Par ailleurs, ce travail de coopération ne va-t-il pas coûter plus cher, notamment avec l'entrée ...

...ponse à votre boutade, j'aimerais que l'on traite le Brexit sans affect et que l'on observe la situation telle qu'elle est : aujourd'hui, le Royaume-Uni est toujours membre de l'Union européenne. À bon entendeur, salut ! Cela étant, je vais soutenir le traité qui nous est soumis. Je rappelle que, avec le texte, le Gouvernement a présenté quinze projets prioritaires pour rapprocher la France et l'Allemagne. Ce serait bien qu'on nous les présente concrètement. Sur les accords 50/50, je suis très dubitatif. D'expérience, je sais qu'ils ne marchent jamais. Vous avez dit, monsieur le président : « Ou on fait ensemble, ou on meurt ». Je me suis alors souvenu de mon expérience chez Dassault aviations au début des années quatre-vingt. On devait faire un avion de combat européen avec les Britanniques, les...

...e loi au crible de dix questions, telles que : « Faut-il vraiment faire quelque chose ? Faut-il faire une loi ? »... Mais le nombre de lois n'a cessé d'augmenter. C'est en 2005 que fut créé un service à la Chancellerie chargé de vérifier la qualité des projets de loi. On a alors calculé la valeur cumulée des charges bureaucratiques au niveau fédéral : elle a été estimée à 50 milliards d'euros. L'Allemagne s'est alors fixé comme objectif de réduire ces coûts de 25 %, comme l'a fait la Suède : l'Allemagne, elle, y est parvenue quatre ans plus tard. Si bien que la politique de simplification a permis de dégager 14 milliards d'euros d'économie au terme de la législature. Ce chiffre ne peut laisser indifférent. Quel est donc le secret de ce succès allemand ? Tout d'abord, de l'avis unanime, l'efficac...

L'équipe du NKR est composée de représentants politiques, de scientifiques, de hauts fonctionnaires et d'économistes, donc de profils complémentaires. La création de cette institution en Allemagne ressemble à la mise en place d'un service qualité dans une entreprise. Lorsqu'une entreprise se dote d'un service qualité, elle corrige en premier lieu les plus gros problèmes, et affine ses résultats par la suite. Il en a été de même avec la législation allemande : les gros champs de réduction ont été mobilisés lors des cinq premières années, et ont permis de réaliser 14 milliards d'euros d'écon...

...ment par la Délégation. Ainsi, pourquoi retenir un engagement de non-cession de douze ans comme condition pour une exonération de 100 % des droits de succession ? La reprise d'une entreprise est une lourde responsabilité et tous les enfants ne sont pas forcément intéressés. L'objectif de l'exonération doit être, avant tout, la pérennisation de l'entreprise. La remarque sur le salaire minimum en Allemagne était très intéressante : dans mes propres visites en Norvège et en Suède, est régulièrement revenu le souhait de laisser cette thématique aux acteurs sociaux dans le cadre d'accords de branche. Nous devons désormais travailler ensemble avec les entreprises et définir des priorités pour la suite. Nous devons pouvoir dépasser l'opposition entre le politique et l'entreprise et la caricature mutue...

En Allemagne, deux apprentis sur trois sont embauchés dans l'entreprise qui les a formés, contre un sur trois en France. Comment justifier cet écart ? Un chef d'entreprise s'intéresse davantage aux compétences des personnes qu'il recrute qu'à leurs diplômes. J'ai créé ma société dans l'électronique à 20 ans. À 24 ans, Marcel Dassault me faisait confiance pour dessiner les commandes de vol du premier Rafale. L...

Comment expliquez-vous que deux tiers des apprentis sont embauchés par les entreprises d'accueil en Allemagne, et seulement un tiers en France ? Quel est le coût d'un apprenti dans notre pays ? Comme les entreprises allemandes assurent une grande part de la formation en apprentissage, à combien s'élèveraient les économies sur le budget de l'éducation nationale si on appliquait la même organisation en France ?