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Interventions sur "production" d'Olivier Jacquin


5 interventions trouvées.

...rchés agricoles sont dorénavant très différenciés, entre les circuits courts, la restauration de luxe ou haut de gamme, ou encore le fast food. Je vois à l'horizon 2050 des risques importants pour la sécurisation des filières alimentaires qui seront concurrencées par d'autres utilisations du sol. Je citerai la perte de surface agricole d'une part, et la concurrence de l'énergie d'autre part. La production de gaz végétal ou de biomasse combustible pourrait en effet concurrencer sérieusement la filière alimentaire.

... suis agriculteur bio par ailleurs, je le précise. Qu'en pensez-vous ? Il y a un débat qui oppose agriculture de conservation et utilisation des pesticides, mais, en réalité, sans glyphosate, les promesses de l'agriculture de conservation ne s'accompliront pas. J'aimerais avoir votre avis sur ce sujet. Dernier débat sur lequel j'aimerais avoir votre opinion : l'utilisation du sol à des fins de production énergétique. Je suis partisan de la méthanisation utilisant des effluents d'élevage, mais dans certaines régions, on méthanise les sous-produits qui étaient utilisés par l'élevage, ce qui renchérit les coûts alimentaires et menace au final les activités d'élevage elles-mêmes.

Le présent amendement vise à prendre en compte le développement de la méthanisation agricole et la production de biogaz au titre des objectifs de la politique énergétique française. Le gaz renouvelable constitue l’un des moyens de la décarbonation du secteur énergétique et des transports et de l’indépendance énergétique des territoires. Sa production fait appel à deux atouts dont dispose la France : l’agriculture et un savoir-faire en matière d’économie circulaire. Afin de prendre en compte les risques...

Je retire l’amendement n° 433 rectifié, tendant à soutenir et à encadrer la production d’énergie par méthanisation au profit, non du sous-amendement de M. le rapporteur, qui vise la valorisation de la biomasse à des fins énergétiques, mais de l’amendement du Gouvernement, dont la précision est intéressante.

Nous soutenons Catherine Conconne dans sa volonté d’apporter des précisions concernant l’information sur l’origine géographique des spiritueux – il s’agit en l’espèce des rhums. Actuellement, certains rhums industriels viennent concurrencer le rhum produit en outre-mer dans les conditions du terroir. Les coûts de production industrielle de ces rhums importés étant bien inférieurs, cet amendement prévoit que l’origine géographique des spiritueux vendus par les professionnels de la restauration soit mentionnée de façon lisible sur les cartes présentées aux consommateurs, comme cet article le prévoit pour l’origine des vins.