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...u’à dix-sept ans 70 % des garçons et 56 % des filles ont déjà bu jusqu’à l’ivresse au moins une fois ; 40 % des garçons et 22 % des filles disent avoir été ivres au moins trois fois au cours des douze derniers mois. À noter que ce dernier indicateur est en hausse de près de 10 % par rapport à l’enquête précédente, réalisée entre 2002 et 2003. De plus, nombre de jeunes adolescents considèrent que l’alcool est au cœur de leur identité masculine et l’utilisent comme un levier d’affirmation de soi et comme un rite de passage à la vie d’adulte. Par conséquent, il ne s’agit pas d’être laxiste face à ce problème, même si l’alcool est mélangé à une substance non alcoolisée, car certains sombrent dans l’addiction avec le panaché et parfois seulement avec le panaché ! L’objet de cet amendement est donc d...
.... J’ai été interpellée par la filière viticole alsacienne, et je peux vous assurer que celle-ci a adopté une démarche responsable concernant l’évolution de la consommation d’alcool : elle respecte les exigences de santé publique et veille à les faire respecter. La prévention est essentielle. Je sais que les vignerons et les viticulteurs de ma région, de nos régions, participent à la lutte contre l’alcoolisme des jeunes en s’engageant dans une politique de prévention. Bien entendu, nous sommes tous sensibles aux problèmes de santé publique et, notamment, à l’alcoolisme. Tous les acteurs doivent faire de la prévention : les établissements scolaires, les médecins, les parents, les associations, les élus. S’il est primordial de lutter contre l’alcoolisme, en particulier chez les jeunes, il ne faut ...
...s observons une augmentation de la consommation d’alcool, de médicaments ou de drogues. L’on constate également, chez les usagers de ces produits, une multiplication des polyconsommations, c’est-à-dire une association régulière de plusieurs produits licites ou illicites consommés simultanément ou successivement. C’est ainsi qu’en France il existe environ 5 millions de personnes en difficulté avec l’alcool, 150 000 héroïnomanes actifs ou substitués, ainsi qu’un nombre croissant de cocaïnomanes ; l’expérimentation de l’ecstasy a, elle, progressé de 2, 8 % à 4 % et celle de la cocaïne de 2, 2 % à 3, 2 % entre 2000 et 2005 ; quant à la consommation de cannabis, elle s’est banalisée. Je souhaiterais aborder, en premier lieu, le problème des jeunes avec l’alcool. À dix-sept ans, si la consommation d’a...