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Interventions sur "modèle" de Philippe Adnot


8 interventions trouvées.

... 25 000 emplois dans le secteur textile, nous avons fait le pari de l'enseignement supérieur et de la recherche pour nous aider à poser les conditions d'un renouveau. Nous avons créé une université pour former des ingénieurs, un technopôle autour pour accueillir et accompagner les porteurs de projets. De nouvelles activités économiques se sont ainsi développées. Il faut rêver à la réussite de ce modèle, à la capacité de mobiliser l'intelligence pour inventer les conditions d'un renouveau économique. Il faut forger les conditions de la création de richesses - notre modèle social en dépend. Si, par exemple, les universités souffrent, c'est faute de moyens, et faute de professionnalisation. Et on supprime le peu de professionnalisation qui existe : on a réduit le nombre de masters, on veut réduire...

Comment les choses se passeraient-elle en France si notre situation économique était meilleure ? On ne peut pas dissocier la manière dont les gens réagissent et ce que la société leur propose. Pourquoi la situation en Allemagne est-elle globalement moins tendue ? Parce que le modèle économique de ce pays propose de l'emploi et de l'intégration. On peut faire tous les discours possibles en matière d'intégration, mais si, à la fin, ils ne reposent pas sur la capacité de proposer un parcours professionnel, une vie qui peut se construire, ils sont voués à l'échec. L'explosion récente des pays du Maghreb s'explique par le même phénomène. La jeunesse se dit : « Je n'ai pas d'aveni...

C'est une grande différence entre nos deux sociétés. Est-ce le bon modèle ?

Je vais de temps à autre en Amérique latine, notamment à São Paulo. On retrouve les quartiers que vous évoquez. La métropole est constituée de quartiers qui ressemblent à des villes d'Italie, du Japon, du Liban... mais il n'y a pas de quartier français. Notre modèle n'est pas le même.

...tion du décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, mais aussi à l'effet « désastreux » de certaines annonces en matière d'emplois. L'augmentation sans précédent des crédits en 2009 a été, de fait, occultée par ces polémiques. Or l'ensemble des universités a connu une augmentation moyenne de 7 % au titre de SYMPA, sachant que certains établissements, classés « sous-dotés » par le nouveau modèle en termes de crédits et d'emplois, ont pu enregistrer des augmentations de plus 20 % de leur dotation ; 117 millions d'euros de moyens nouveaux ont par ailleurs été dégagés à ce titre en 2009, contre 27,4 millions d'euros en 2008. Si la répartition des crédits suscite des critiques, les questions d'emplois ont compromis l'acceptation de la réforme : - en premier lieu, la suppression d'emplois au...

...adriennaux avec la refondation des tableaux de bord et l'organisation en cinq thématiques, dont deux concernent la modulation d'une part des crédits en fonction de la capacité de l'établissement à progresser sur certains objectifs ; - l'évolution du dialogue entre l'université et ses composantes reste délicate à apprécier car la répartition des moyens 2009 n'a pas pu prendre en compte le nouveau modèle compte tenu de sa stabilisation tardive (décembre 2008). La situation apparaît hétérogène en fonction des universités, et l'évolution certainement plus avancée dans les universités « autonomes » compte tenu de la contrainte liée à la gestion de la masse salariale. Toutefois, M. Philippe Adnot, rapporteur, a jugé crucial que les mécanismes vertueux du dispositif d'allocation soient, a minima, décl...

...tion du décret relatif au statut des enseignants-chercheurs, mais aussi à l'effet « désastreux » de certaines annonces en matière d'emplois. L'augmentation sans précédent des crédits en 2009 a été, de fait, occultée par ces polémiques. Or l'ensemble des universités a connu une augmentation moyenne de 7 % au titre de SYMPA, sachant que certains établissements, classés « sous-dotés » par le nouveau modèle en termes de crédits et d'emplois, ont pu enregistrer des augmentations de plus 20 % de leur dotation ; 117 millions d'euros de moyens nouveaux ont par ailleurs été dégagés à ce titre en 2009, contre 27,4 millions d'euros en 2008. Si la répartition des crédits suscite des critiques, les questions d'emplois ont compromis l'acceptation de la réforme : - en premier lieu, la suppression d'emplois au...

...adriennaux avec la refondation des tableaux de bord et l'organisation en cinq thématiques, dont deux concernent la modulation d'une part des crédits en fonction de la capacité de l'établissement à progresser sur certains objectifs ; - l'évolution du dialogue entre l'université et ses composantes reste délicate à apprécier car la répartition des moyens 2009 n'a pas pu prendre en compte le nouveau modèle compte tenu de sa stabilisation tardive (décembre 2008). La situation apparaît hétérogène en fonction des universités, et l'évolution certainement plus avancée dans les universités « autonomes » compte tenu de la contrainte liée à la gestion de la masse salariale. Toutefois, M. Philippe Adnot, rapporteur, a jugé crucial que les mécanismes vertueux du dispositif d'allocation soient, a minima, décl...