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La mission « Action extérieure de l'État » est modeste d'un point de vue strictement comptable. Les 2, 4 milliards d'euros de crédits de paiement que le Gouvernement envisage de lui ouvrir ne représentent en effet que 0, 9 % du total des crédits de paiement de toutes les missions. Mais si cette mission apparaît comme peu budgétivore, elle n'en revêt pas moins une importance symbolique de tout premier ordre, importance presque ...
... défendre les crédits des missions qui l'intéressent, mais ce n'est pas ainsi que l'on gère la France ! Plus généralement, ces efforts s'inscrivent dans une tendance globale de diminution des coûts de structure du ministère des affaires étrangères, ce qui est totalement conforme à l'esprit de la LOLF, esprit que le présent projet de budget ne respecte pas totalement, hélas ! La mission « Action extérieure de l'État » porte sans doute mal son nom : elle ne retrace pas toute l'action de l'État à l'étranger ; elle ne regroupe pas les crédits des services des autres ministères lorsqu'ils travaillent à l'étranger. Cette remarque est loin d'être anodine : le ministère des affaires étrangères et les trois programmes qu'il gère au titre de cette mission et au titre de la mission « Aide au développement » ...
Notre devoir est de faire face et d'expliquer aux Français le rôle qu'ils jouent, sans peut-être toujours le savoir, pour que leur pays reste celui des droits de l'homme. Vous l'aurez compris, madame la ministre, les sénateurs de l'UDF portent un jugement favorable sur la mission « Action extérieure de l'État » que vous nous présentez. Vous semblez poursuivre l'action positive engagée par vos prédécesseurs et nous en sommes satisfaits. Il faut adapter notre présence à l'étranger et y faire vivre l'Europe en travaillant sur le regroupement de nos présences respectives. Une interrogation, et sans doute une déception, demeure tout de même. Nous ne comprenons pas pourquoi la nouvelle chaîne d'...
...n décentralisée. Cette dernière dépasse l'horizon de l'aide humanitaire. Phénomène ancien, la coopération décentralisée est aujourd'hui très développée et très diversifiée. Elle représente des montants financiers qui, sans peser sur l'équilibre des finances locales, sont loin d'être négligeables. Les chiffres ont été rappelés : les sommes consacrées par les collectivités territoriales à l'action extérieure sont estimées à 230 millions d'euros l'année dernière. Elles concernent tant des actions de coopération Nord-Nord que des actions de soutien aux pays les plus démunis. Se pencher sur les règles régissant la coopération décentralisée impose de s'interroger sur le partage de compétence entre l'Etat et les collectivités locales en matière internationale. Dans un Etat unitaire comme la France, l'act...